Le Théâtre représente un Palais magnifique. […] Le Palais semble être tout en feu. […] Le Théâtre représente une Salle du Palais du Sultan. […] Scene derniere Le Palais du Sultan devient plus riche & plus brillant.
La décoration représente le péristile du palais de Créon, orné pour une fête. […] Seconde partie La décoration représente un salon du palais de Créon. […] La décoration représente la salle Royale du palais de Créon. […] Les enfers expriment leur joye barbare ; le ciel s’obscurcit ; la terre tremble, une pluie de feu embrâse le palais ; il s’écroule : tout fuit, et l’exécrable Médée se frayant une route dans les airs, s’envole en s’applaudissant de l’énormité de ses forfaits.
Robinet, lettre du 15 novembre 1670 J'ajoute, encore, pour la fin, Qu'à Versaille137, et qu’à Saint Germain, La Cour s’est, des mieux, divertie, Ma Muse étant bien avertie, Par un officieux Mortel, Que les grands Acteurs de l’Hôtel, Audit Versaille138, ont fait merveilles, Charmant les yeux, et les oreilles, Et que ceux du Palais Royal, Chez qui, Molière est sans égal, Ont fait, à Saint Germain, de mêmes, Au gré des Porte-Diadèmes, Dans le Régale139 de Chambord, Qui plût, alors, beaucoup, encor, Et qu’ici, nous aurons, en somme, Savoir le Bourgeois Gentilhomme, Lequel est un sujet follet De Comédie, et de Ballet.
Loret, lettre du 7 juin 1664 […] À propos de ce noble Enfant, Pour qui de zèle je me pique, Sur ma foi, sa Troupe Comique, (Qui ne sont pourtant que Ragots) Avec leurs surprenants échos, Leurs danses et leurs mélodies, Pastorales et Comédies, Se font (foi d’Écrivain loyal) Admirer au Palais Royal, Où le plus petit de la Troupe, Et guères plus haut qu’une coupe, Dansant, récitant, annonçant, Est si rare et si ravissant, Qu’on le pourrait, entre autre chose, Nommer le petit Bellerose.
Je vois fort bien un poème de musique mimée, dont les grands rythmes seraient faits uniquement par l’alternance calculée des mouvements, tantôt lents, tantôt rapides, ici des ondulations, là des bonds plus vifs ou plus vites ; alternant par masses, comme un palais avec une église, une loge avec un clocher, ou mieux encore comme les strophes et les antistrophes, toutes de mètres différents.
Loret, lettre du 10 juillet 1661 […] Dans cette Noble Cour de France, Abondance en réjouissance, On prépare un Ballet si beau, Et d’un appareil si nouveau, Que ce Palais incomparable N’a vu jamais rien de semblable En machines, en incidents, Dans tous les Règnes précédents.
Robinet, lettre du 9 mars 1669 […] Le Dimanche, au PALAIS ROYAL, Fut aussi le Bal général Dans l’Appartement de MADAME, Où tout alla de la grand’ gamme, Comme d’ordinaire tout va Chez cette belle ALTESSE-là, Où, porche d’elle se rassemble Ce qui plus aux Anges ressemble, Et c’est à dire ces Beautés Par qui les Cœurs sont si tentés.
Au Palais Royal.
Robinet, lettre du 9 mars 1669 Enfin, Mardi, notre Grand SIRE, Dans son beau Palais qu’on admire, Fit aussi merveille à son tour, Donnant Bal à toute la COUR, Et ce charmant PORTE-COURONNE, Que toute la Gloire environne, Couronna les autres Cadeaux Par le sien, qui fut des plus beaux.
Loret, lettre du 13 janvier 1663 En cette Maison noble et belle, Que Palais Royal on appelle, Lundi dernier, Jeudi passé, Le Ballet du Roi fut dansé.
Robinet, lettre du 21 janvier 1668 Dans le PALAIS des TUILERIES, Lieu des fines Galanteries, Le lendemain, le CARNAVAL, Représenté par d’ESTIVAL Avec une nombreuse Suite De Musiciens, tous d’Elite, À ravir, divertit la Cour, Par un gai Ballet, à son tour.
Robinet, lettre du 1er août 1671 Je ne puis, après ce Chapitre, Mieux continuer mon Epître, Que par l’Article de Psiché : Car quoi que je l’aie touché, Autre part, d’une ample manière, Sur ce Sujet, prenant carrière, Lors qu’en la Salle des Ballets, Il parut, avec tant d’Attraits, Aux yeux de nôtre grand Auguste, Il est, néanmoins, encore, juste, Que je reprenne le Souci D’en parler, derechef, ici ; Exprimant le Plaisir extrême Que j’ai ressenti dans moi-même, Revoyant, au Palais Royal Ce beau Spectacle sans égal, Car, laissant là, les flatteries, Illec, ainsi qu’aux Tuileries, Il a les mêmes Ornements, Même éclat, mêmes agréments. […] Vous y voyez, outre cela, Les divers Changements de Scène Qu’on ne s’imagine qu’à peine Les Mers, les Jardins, les Déserts, Les Palais, les Cieux, les Enfers, Les mêmes Dieux, mêmes Déesses, Soit à blondes, ou brunes Tresses.
Le fond du théatre représente la ville de Troye : ou voit à la gauche le péristile d’un temple dédié à Jupiter ; la droite offre une partie du palais de Priam. […] Les Troyens épouvantés ne peuvent échapper au trépas, qu’en acceptant des fers ; le feu se communique de proche en proche ; déjà il embrase le palais de Priam, qui, près de crouler sur ses fondemens ne permet plus à ce Prince infortuné de s’y réfugier. […] Ce Roi prosterné aux pieds de la statue de Jupiter, semble lui rendre graces de la conservation de ses jours ; mais Pyrrhus, avide d’un sang qu’il déteste, égorge Priam sur les marches de ce temple ; il l’entraîne mourant et ensanglanté au milieu de ses soldats, et ce sang, que les Grecs prennent plaisir à voir couler, est le signal de la clémence ; Pyrrhus ordonne à ses troupes de n’en plus répandre ; mais de charger de fers tous ceux qui ont évité la mort, à ce saccagement général succède la destruction et la ruine totale de la ville et du palais de Priam consumé par les flammes.
Le théâtre représente une magnifique salle d’audience du palais de Didon. […] La décoration représente un très magnifique péristile du palais de Didon, à travers le quel on voit la mer couverte de la flotte Troyenne, et du coté opposé une partie des édifices de la ville de Carthage, et un bûcher élevé pour faire un sacrifice aux Dieux. […] Elle va se plonger dans le sein l’épée d’Enée dont elle est armée ; lorsqu’une troupe de Maures, tenant des torches à la main, se dispersent dans le palais, et y portent partout la flamme et la mort. […] Jarbe désespéré fuit ce spectacle épouvantable ; et sa fuite est soudainement suivie de l’écroulement général du palais de Didon.
Loret, lettre du 14 février 1665 Une Mascarade galante, Ou, du moins, comique et parlante, Dont le sujet vraiment follet, Ne plaît guère moins qu’un Ballet, Étant des mieux imaginée Par une Âme rare et bien née, Cependant que j’écris ceci, Dans le Palais Royal, aussi, Lieu de respect et de plaisance, Pour la dernière fois se danse.
On doit le regarder comme le fondateur du théâtre Français, pour le quel il composa lui-même plusieurs tragédies, et comédies, il acheta l’emplacement sur le quel on construisit la maison, et la chapelle de la Sorbonne ; il embellit Paris de la Place Royale, et de la statuë Equestre de Louis treize, enfin il fit batir le Palais Cardinal que l’on nomma ensuite Palais Royal. […] Cette nouvelle troupe débuta sur le théâtre du Palais Royal, par Orphée et Euridice, opéra Italien en cinq actes ; il eût le plus grand succès. […] Décorations superbes et machines d’autant plus étonnantes, qu’il y avoit des Palais entiers qui descendoient des cieux supportés par des nuages, et dans les quels cent personnes étoient grouppées de différentes manières. Cette meme machine remontoit vers le ciel, et étoit remplacée par un autre palais qui, en sortant de terre, s’élevoit gradativement vers le ceintre ; la richesse des vêtemens, la beauté des voix, l’exécution précise et brillante de deux cens musiciens, tant de belles choses réunies offrirent un spectacle digne de la circonstance pour la quelle il avoit été composé, et digne encore de la grandeur et de la magnificence de Louis quatorze. […] Afin d’accélérer les progrès de la peinture, de la sculpture et de l’architecture, il fit agréer au Roi l’etablissement d’une Académie à Rome ; on y fit construire un palais propre à loger un Directeur-Professeur, et les élèves qui remportoient à Paris les premiers prix dans ces trois arts.
Quelques jours plus tard, je me rendis au palais. […] … J’aurais dû danser pour eux, au palais, afin qu’ils pussent se convaincre que c’était bien moi qu’ils avaient prise pour un ange. […] Aussi, quand je dansai au palais les petits princes et les petites princesses n’assistèrent pas à la représentation.
L’horison s’entrouvre : le jardin disparoît et fait place au Palais brillant du soleil(1) : Apollon est assis sur un trône éclatant ; ce Dieu veut se montrer dans toute sa gloire : les Astres, les Constellations, les Heures, les Muses et les Arts l’environnent : Admète et Alceste se prosternent, et lui expriment leur gratitude. […] Ce Palais étoit peint par l’ingénieux Servandony. […] Le clair-obscur et l’entente de la lumière étoient observés de manière que ce Palais brillant ne fatiguoit point la vue, parce que l’accord et l’harmonie règnoient également dans toutes les parties de ce vaste tableau.
Dames du Palais. […] La décoration représente une magnifique colonnade du palais de Mycènes, à travers la quelle on voit une porte triomphale et la principale place de la ville. […] La décoration représente un salon : deux grandes croisées ouvertes ont vue sur la terrasse et les jardins du palais. […] Les cris d’Eleclre ont attiré les Dames et les Officiers du Palais, déjà prévenus par l’epouvante qu’Electre a semée. […] Iphise mêle ses pleurs aux larmes de sa sœur ; elles se jettent encore sur le corps d’Agamemnon qui n’existe plus : les Officiers l’emportent ; les femmes du Palais enlévent Cassandre.