Elles se disputent une rose qu’il tient à la main. […] Ce Dieu la console ; il ramasse la fleur échappée de la main de Cryséïs et l’attache à son sein.
Je compare ces copistes détestables aux harpies de la fable ; comme elles, ils gâlent tout, ils empoisonnent tout, et la beauté sous leurs mains crochues acquiert tous les traits repoussans de la laideur.
Je suppose que l’on ait le chapeau à la main & le corps placé à la 4e Position, ainsi que cette Figure le represente, ayant le corps posé sur le pied gauche 1.
Celui-ci l’étudia, mit la main… à la pâte et s’entendit avec un ancien pharmacien de l’armée, du nom de Frère, pour mettre en vente le nouveau produit. […] Un certain nombre de loges restèrent entre les mains de leurs anciens propriétaires. […] Grand, fort, robuste, un vrai taureau, doué d’une paire de mains extraordinaires, il avait été créé et mis au monde pour être claqueur. Avec de telles mains, de tels battoirs, on ne reste pas longtemps simple romain. […] La critique littéraire et dramatique était entre les mains d’hommes qui savaient juger et écrire.
Avant tout pour la jouissance de citer, c’est-à-dire de transcrire, de sa propre main et de sa meilleure encre, des fragments d’un texte admiré. […] … La matière frappée et battue, et heurtée, en cadence, la terre bien frappée… les paumes des mains, les talons, bien frappant et battant le temps, forgeant joie et folie ; et toutes choses en délire bien rythmé régnent. » Le furieux piétinement des temps de pointe ne dure que quelques instants, entraînement pour la « suprême tentative ». […] C’est tout bonnement un jeu de photographies qui donnent, pour divers pas de danse, le tracé de la trajectoire de certains points du corps de la danseuse, particulièrement de la tête et des pieds ou de la main (« cependant que la cime adorable de sa tête trace… le front d’une vague ondulée »). […] De Plutarque et Cassiodore aux Saumaize et aux Boulenger, humanistes de la dernière heure, cet escamotage est couramment pratiqué ; il n’est question que de « mains loquaces » et de « doigts verbeux ». « Leurs mains parlent », renchérit, de même, l’exorde de Socrate.
Les jeunes époux posent la main sur l’autel, et jurent en présence de toutes les Divinités de s’aimer et d’être fidèles ; les Prêtres les unissent ; un baldaquin de fleurs descend des cieux ; il est supporté par des Zéphirs et couronne toute la colonnade ; en même tems une foule d’amours se grouppe sur les branches des arbres. […] La pomme passe alternativement des mains de Pallas dans celles de Junon, et des mains de l’Amour dans celles de sa mère.
Il vous reçoit les deux mains tendues, très simplement, avec un bon sourire. […] Rodin à son tour les regardait, caressant le marbre, attendant de leur part un signe d’approbation ou de compréhension ; un mot, un regard, un geste de la tête ou de la main.
Un méchant fichu, une main crispée sur la hanche. […] Dans Madame Butterfly, Tréfilova revêt une courte jupe en satin rose bordée de lamé (Pitoeff fecit) et que relève le charmant tutu à l’italienne, touffu, bouffant, crémant ; le nœud de sa ceinture lui fait comme deux ailerons noirs qui palpitent ; elle porte d’une main l’éventail et de l’autre le parasol.
Les plantes inutiles et parasites croissent sans culture ; elles altèrent l’excellence de celles qui sont nécessaires à notre subsistance, et finiraient par les étouffer, si des mains laborieuses ne s’empressoient à les détruire à mesure qu’elles paraissent. […] j’en suis là : graces à la main pesante du temps et au poids des années, j’ai retourné sur mes pas, et j’ai tellement rétrogradé, que me voilà arrivé à l’age de cinq ans ; même foiblesse d’organes, même insouciance, même absence de raison, enfin même confusion et même disparate dans mes idées.
Mes préférences vont au rigodon de Dardanus, transposition raffinée d’un thème populaire, avec ses demi-tours sautés et ces « jeux de mains » qui sont des « jeux de vilains » traduits dans le langage subtil du xviiie siècle.
On les fait aussi en tournant, c’est la même maniere de tomber sur les deux pieds, & de vous relever sur un pied, il n’y a que le contour que le corps fait qui en fait le changement, parce que les jambes étant pour suporter le corps elles le suivent dans tous ces mouvemens ; de plus le Maître en conduisant son Ecolier par les mains assure ce que le discours a commencé.
Elevation des bras pour Dancer Comme l’ornement du corps en dansant, ainsi que je viens de le dire, dépend de bien faire les bras, on ne peut donc prendre trop de précaution de les sçavoir bien poser d’abord, afin qu’ils puissent se mouvoir dans toute la liberté necessaire ; c’est pourquoi je suppose dans l’élevation que je represente par cette Figure, qu’une personne soit bien proportionnée : ainsi il m’a paru suivant les regles, qu’il faut les élever à la hauteur du creux de l’estomac, comme je le démontre par cette Figure : elle est representée de face pour que l’on puisse distinguer toutes les parties dans leur juste égalité, elle a la tête droite, le corps posé sur les deux jambes, les pieds à la deuxiéme position ; ce qui est relatif avec les bras, en ce que les jambes étant ouvertes, & les deux pieds sur une même ligne, les bras doivent estre ouverts & élevez également ; car s’ils étoient plus hauts, ils tiendroient du crucifix, outre qu’ils seroient plus portez à la roideur, & n’auroient pas la même douceur ; néanmoins comme nulle regle n’est pas sans exception, & que l’on est obligé d’aider ou de cacher les défauts de la nature, c’est dans cette occasion que les Maîtres doivent gouverner leurs Ecoliers : par exemple, si une personne a la taille courte il faut de necessité lui faire lever les bras un peu plus haut, afin de lui dégager la taille, ce qui par consequent lui donne plus d’agrément ; de même que si la taille est longue, il faut ne les faire lever qu’à la hauteur des hanches, ce qui diminue en quelque façon cette disproportion, & donne tout l’agrément que l’on n’auroit pas sans ces sortes d’attentions ; Je lui ai aussi répresenté les mains ni ouvertes ni fermées, pour que les mouvemens du poignet & du coude se fassent avec toute la douceur & la liberté qu’il faut observer dans leurs mouvemens : au lieu que si le pouce se joignoit à un des doigts, cela causeroit un retardement dans les autres jointures qui leur ôteroit cette facilité.
Il tendit la main, je tendis les deux miennes. Tandis qu’il tenait mes mains, il me dit : — Vous avez ma carte, venez me voir ; peut-être pourrai-je vous trouver un engagement, petite fille ! […] Il s’approcha de Sarah et mit dans ses mains tendues un paquet d’épreuves qu’il venait de tirer. […] demanda-t-il en faisant autour de son oreille un cornet de sa main.
Les Artistes en général n’ont que des traditions incertaines : ils se conduisent par des habitudes contractées de longue main, ou par des caprices du moment.
Couverts d’une armure brillante, animés par une symphonie guerrière, le javelot d’une main, le bouclier de l’autre, ils formaient ainsi des jeux qui flattaient leur vanité, et qu’ils croyaient dignes de leur courage.
Notre grande défense consiste à nous éloigner de cette fournaise de Babylone, et à fuir, comme le chaste Joseph, cette Egyptienne séductrice, quand, pour nous sauver de ses piéges et de ses mains, il faudroit abandonner tout et nos habits même.
Quant au second mouvement qui se prend de bas en haut, les mains se trouvant en dessous : de même que le represente 8. il faut plier les poignets & les coudes, en faisant seulement un cercle, tel que vous le tracent ces mots de bas en haut, à chacun en particulier : afin de faire comprendre que les deux bras se doivent plier également l’un comme l’autre, & qu’ils reviennent dans la même attitude que le represente, 5.
Un élève qui sortira des mains d’un tel maître, manquera d’abord de perfection, il ne possédera pas l’esprit de son art, sa danse sera froide, sans expression, sans âme et sans grâce. […] Mes parents me trouvant des dispositions, et voulant accélérer mes progrès, me mirent entre les mains de cet artiste, élevé à l’école des grands maîtres, et qui s’était déjà distingué comme premier danseur.
Le professeur commence par marquer les pas en les énumérant ; les élèves se rendent compte qu’elles ont compris en marquant les pas avec les mains. […] Vous briseriez cette ligne de l’arabesque, la plus émouvante qu’ait réalisée la pensée classique, cette ligne qui va de la pointe de la jambe ramenée en arrière jusqu’à la pointe des doigts de votre main à plat, portée en avant.