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193. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

Véron, fidèle à sa doctrine, avait commandé au maître de ballet Henry un de ces livrets où il n’exigeait ni logique ni psychologie, pourvu qu’ils offrissent des situations saisissantes, des coups de théâtre, des prétextes à fastueuses exhibitions. […] Ce disciple de Gœthe reniait, en matière de danse, la doctrine du grand maître classique. […] Marie Taglioni avait réagi contre les anciennes habitudes en substituant une manière romantique, vaporeuse et flottante, à la chorégraphie géométrique des maîtres de ballet.

194. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

Elle le rappelle à son devoir ; elle l’invite à suivre ses desseins, à quitter le séjour de la volupté et à obéir promptement aux ordres du maître des dieux.

195. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Ce sont des tableaux des meilleurs maîtres, que j’ai pris soin de réunir. […]   Il seroit avantageux, Monsieur, pour la plus grande partie de ceux qui se livrent à la danse et qui s’adonnent aux ballets, d’avoir des maîtres habiles qui leur enseignassent toutes les choses qu’ils ignorent, et qui sont infiniment liées à leur état.

196. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La mort d’agamemnon. ballet tragique. en cinq actes.  » pp. 141-169

Le choix des mots, la tournure des pensées, la belle élocution, les sentences, les portraits, les récits, les monologues raisonnés, le dialogue ; voilà ce qui est réservé au drame ; il faut donc que le maître de ballets, privé de tous ces secours, sache s’en passer ; qu’il ait l’art de les remplacer par des scenes de situation, par des tableaux frappans, par des coups de théatre bien préparés, mais toujours inattendus, par une action vive, par des grouppes bien dessinés et artistement contrastés, par la pompe du spectacle et par un costume vraisemblable ; telles sont les règles de mon art ; celles du drame sont chargées d’entraves ; loin de m’y assujettir, je dois en éviter de nouvelles, et me mettre au dessus de celles qui n’ont jamais été crées pour la danse. […] Ce qui fait tableau en peinture, fait tableau en danse : l’effet de ces deux arts est égal, tous deux ont le même but à remplir, ils doivent parler au cœur par les yeux ; l’un et l’autre sont privés de la parole ; l’expression des têtes, l’action des bras, les positions mâles et hardies, voilà ce qui parle en danse comme en peinture ; tout ce qui est adopté par la danse peut former des tableaux, et tout ce qui fait tableau dans la peinture peut servir de modèle à la danse, de même que tout ce qui est rejetté par le peintre doit l’être par le maître de ballets.

197. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — DERNIERE LETTRE. » pp. 435-484

Ce sont des tableaux des meilleurs Maîtres que j’ai pris soin de réunir. […] Il seroit avantageux, Monsieur, pour la plus grande partie de ceux qui se livrent à la Danse & qui s’adonnent aux Ballets d’avoir des Maîtres habiles qui leur enseignassent toutes les choses qu’ils ignorent, & qui sont intimement liées à leur état.

198. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »

Il n’y a même aucun de nous, qui s’imagine qu’il soit nécessaire de faire un Cours de Sciences pour devenir un excellent Danseur ; et s’il s’en trouve quelqu’un, dans le grand nombre, qui parvienne à connaître les devoirs qui lui ont été imposés par des hommes célèbres, qui acquière même imparfaitement quelques unes des connaissances qu’on lui représente comme indispensables pour exceller dans cet Art, il le doit à son envie de s’instruire, et non pas à son éducation, ou à ses Maîtres.

199. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Avant-propos »

Celle du nôtre lui est cependant très supérieure5 ; et je prouverai, malgré cela qu’elle n’est encore en comparaison de celles des Romains, que dans l’état où se trouverait un jeune homme rempli de dispositions heureuses, avant que des maîtres habiles les eussent développés.

200. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

S’il se présentait un Acteur, sur quelque Théâtre que ce fût, qui eût un bel organe, & s’exprimât avec grâce, mais qui parût gêné dans son maintien, ainsi que cela n’arrive que trop souvent ; de temps en temps il serait le maître de déclamer ou de chanter ses rôles, tandis qu’un autre Acteur placé à côté de lui, ferait tous ses gestes : méthode sagement pratiquée par les Anciens.

201. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

La haute considération dont il jouissoit, l’amitié du public poussée jusqu’au délire, de grands talons et une immense fortune, engageoient naturellement tous les acteurs dont il étoit le maître, et le modèle, à avoir pour lui l’estime et la vénération qu’il méritoit.

202. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Il faillit dévorer son maître de caresses.

203. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Desgranges maître des cérémonies. […] On donnait ainsi à tous les citoyens la part raisonnable qui leur était due des plaisirs qu’allaient prendre leurs maîtres. […] C’est là le vrai coup de maître dans l’ordonnateur. […] Les maîtres de la joute étaient dans des bateaux particuliers. […] La sixième, tendue de brocatelle, s’appelait Bréard ; Dumirail, danseur, en était le maître, et y débitait les ratafia, rossoli, et liqueurs chaudes de toutes les sortes.

204. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

Deux tableaux d’histoire peints par le même maître, ont excité un ’enthousiasme général ; et les connoisseurs les ont placés au rang des chefs-d’œuvre les plus distingués de l’école Romaine.

205. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109

Que de Tableaux bizarres & singuliers ne trouvent-ils pas encore dans la multitude de ces oisifs agréables, de ces petits Maîtres subalternes qui sont les singes, & les copies chargées des ridicules de ceux à qui l’âge, le nom, ou la fortune semblent donner des privileges de frivolité, d’inconséquence & de fatuité !

206. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Nanine, sois son maître ; et, comblant tous ses vœux, Essaye avec l’élève un pas et quelques passes. […] Sur un signe de son maître, le moujik éventra le sac — et tout un fleuve d’or bouillonna sur le tapis.

207. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Ces têtes légères, orgueilleuses et bruyantes, ces automates lourds et dédaigneux qui décident en maîtres dans la société, seront peut-être à la fin persuadés qu’un artiste, qu’un homme de lettres tiennent dans l’ordre des choses un rang supérieur à celui d’un intendant qui les a subjugués et qui les ruine, d’un vil complaisant qui les amuse et qui les joue, d’un caissier qui leur refuse leur argent pour le faire valoir à son profit, même d’un secrétaire qui fait mal leur besogne, et très adroitement sa fortune.

208. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Cet économe, en agissant en homme très-infidèle à son maître, a agi en même temps en homme très-prudent pour les affaires temporelles ; et c’est uniquement à nous inspirer la même prudence dans l’affaire du salut, que cette parabole est destinée.

209. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Je sais encore qu’elle a ses historiographes pour nous apprendre que sa loge est une cage charmante, bien digne de l’oiseau qui l’habite, avec un papier doré de couleurs éteintes, de bons meubles capitonnés, des fleurs rares et des bibelots précieux ; qu’elle a un peu engraissé, depuis ses débuts, ce qui la complète d’une façon fort agréable pour les yeux ; qu’elle travaille la musique, qu’elle aime la littérature ; que, chez elle, on vient lui faire des conférences sur les œuvres anciennes et modernes des maîtres en tous genres ; qu’elle étudie les langues étrangères, — y compris le flamand et le wallon, — et que sa vie est remplie par les occupations d’une femme de goût et d’une femme d’esprit.

210. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

Ils se seroient bien gardez, dit Pline, de peindre contre un mur qui n’auroit pû appartenir qu’à un maître, qui seroit toujours demeuré dans un même lieu, & qu’on n’auroit pû dérober à la rigueur des flammes : il n’étoit pas permis de retenir comme en prison la peinture sur les murailles, elle demeuroit indifféremment dans toutes les Villes ; un Peintre étoit un bien commun à toute la terre. […] On sçait avec quel soin les grands Princes ont ramassé dans tous les tems quantité de tableaux des grands Maîtres, & qu’ils en ont fait un des plus précieux ornemens de leurs Palais ; on voit encore tous les jours combien ce plaisir est sensible aux grands Seigneurs, & aux gens d’esprit qui ont du goût pour les bonnes choses.

211. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

Pas [Article non signé] Un maître fort supérieur avec qui j’ai conféré souvent sur cette matière, m’a confié un résultat de ses observations, qui peut être fort utile à l’art.

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