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53. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Première grande division du genre : 1° La Lorette sous puissance de père et mère. […] Sa mère prend son café dans un pot de fleurs. […] L’Arthur de la Lorette en puissance de père et mère est presque toujours un clerc d’huissier, un auteur de vaudevilles ou un commis pharmacien. […] Une Lorette mère disait en montrant sa fille : Voilà ma plus belle ouvrage. […] La Parisienne se fait cuisinière, la Lorette se travestit en cordon bleu, en demoiselle Marguerite ; elle est mère nourrice, hôtelière : elle va faire son marché.

54. (1761) Le Festin de Pierre. Ballet Pantomime « [Première partie] »

Et cependant quelle distance encore entre ces portraits isolés et l’ensemble d’une grande histoire, telle que le Sacrifice d’Iphigénie, l’Entrevue de Coriolan avec sa Mère ; Médée qui déchire ses enfants ; ou Clytemnestre qui fait assassiner Agamemnon !

55. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIII, la valeur d’un nom » pp. 264-

Mon père et ma mère étaient avec moi et nous prenions nos repas dans une très modeste pension.

56. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Première lettre. A monsieur le duc d’Autremont, château d’Autremont. » pp. 79-81

Il a été adopté par une vieille fille qui, n’ayant point de fortune à lui laisser, a eu le grand sens de lui faire donner une bonne éducation dont il a eu l’esprit de profiter, et maintenant il aide sa mère adoptive à vivre dans une certaine aisance.

57. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »

Si j’eusse voulu épuiser mon sujet et en développer les nombreuses ramifications, il m’eut été facile d’entasser volume sur volume ; mais, et je l’ai déjà dit, je me suis attaché surtout à exposer avec clarté les premières notions de la danse ; j’avais en vue les mères de famille, et même les institutrices qui pourront facilement, moyennant une légère application, suppléer à l’absence d’un maître en consultant ce petit traité.

58. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 16 février 1664 »

Mademoiselle Des-Oeillets, Qui dans ses Rôles, ou Rôlets, A paru toujours admirable, (D’autres disent incomparable) Ayant, et lance et coutelas, Faisait la Guerrière Pallas, Et du sieur Monfleury la Fille, Qui d’un air assez charmant brille, Et mieux que ses riches atours, Était la Mère des Amours, Dont tous trois de l’honneur acquirent, Et firent bien tout ce qu’ils firent.

59. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

On raconta que sa mère était une marchande de légumes qui la portait, toute petite gamine, sur son dos dans une hotte, à la leçon de danse. […] Fanny ne pouvait laisser sa mère dans une condition misérable, pendant qu’elle-même aurait vécu dans l’opulence. […] Elle perdit coup sur coup Gentz, le 9 juin 1832, et sa mère, le 28 août. […] Deux philanthropes, les époux Grote, s’intéressèrent à l’enfant, l’adoptèrent en quelque sorte et le gardèrent de longues années jusqu’au jour où la mère, retirée du théâtre, put lui consacrer toute sa tendresse.

60. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre IV. Fragment de Lucien »

Notre Histoire embrasse en effet toute cette étendue de siècles ; mais il doit connaître principalement les Fables les plus célèbres, comme celles de Saturne, la bataille des Titans, la naissance de Vénus, celle de Jupiter, la supposition de sa mère, la révolte des Géants56, le vol de Prométhée, et son supplice, la formation de l’homme.

61. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VI » pp. 76-89

je la connais ; on en parle dans l’Indépendance belge, même que cela scandalise ma mère.

62. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Iphigénie en Tauride est la suite d’Agamemnon ; Oreste, après avoir vengé la mort de son père, et assassiné involontairement Clytemnestre sa mère, fut tourmenté par les Euménides. […] L’ombre en soulevant une partie de son voile, lui découvre la plaie encore saignante qu’elle a reçue de lui ; Oreste frémit et recule d’horreur ; ses cheveux se hérissent ; les furies s’emparent de lui, et dans l’égarement de son esprit, il poursuit en furieux l’ombre de sa mère qui disparoît.

63. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Médée. Ballet tragique. » pp. 65-74

Créuse et Jason commencent à se tranquilliser ; le visage de Créon s’adoucit, un des enfans lui présente humblement le coffret de la part de sa mère ; Médée prend elle-même le bouquet, et paroît se faire gloire d’en orner sa rivale ; elle la serre étroitement dans ses bras avec les démonstrations de la bienveillance la plus sincère ; elle fait ses tendres adieux à Jason ; elle l’unit à Créuse, en feignant de demander au ciel de combler de faveurs une union si parfaite.

64. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Puis elle faisait monter sur elle sa femme de chambre, lui ordonnant de peser, de tout son poids, sur cette partie du corps où, comme le disait ce farceur d’Arnal, le rein change de nom. » Et M. de Boigne d’ajouter dans ses amusants Mémoires : « Avec le temps, elle s’habitua si bien à ce fardeau domestique, qu’elle en arriva à porter sa mère et sa sœur.

65. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre III. Témoignages des SS. Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. » pp. 23-43

.° 31) Saltat sed adulterœ filia  ; et il en prend occasion d’avertir les mères chastes et chrétiennes, « d’apprendre à leurs filles, non à danser, mais tout ce qui appartient à la Religion : Quæ verò pudica, quæ casta est filias suas religionem doceat, non saltationem  ». […] Combien voit-on de mères qui se glorifient de ce que leurs filles ont bonne grâce en dansant, et qui n’ont pas honte de les laisser dans une très-grande ignorance des vérités de la Religion !

66. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

car il faut vous l’avouer, Giselle a un défaut, du moins c’est sa mère qui le dit : elle est folle de danse, elle ne songe qu’à cela, elle ne rêve que bals sous la feuillée, valses interminables et valseurs qui ne se fatiguent jamais. […] » À ces sages remontrances maternelles, Giselle répond ce que toute fille répond à sa mère qui lui rappelle que l’heure est bien avancée : « Je ne suis pas lasse, encore une petite contredanse, rien qu’une. » Au fond, l’incorrigible enfant n’est pas très alarmée de cette menace.

67. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

Jules Janin, la bête noire de ma mère.

68. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

Il aurait dit du mal de moi certainement, et ma mère ne se serait plus contenue.

69. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

Par un miracle inattendu, le temple élevé à Lybas et l’autel s’écroulent ; les jeunes Témessiennes ne craignent plus pour leurs jours ; les mères ne tremblent plus sur le sort de leurs filles ; les pères peuvent se livrer sans trouble à l’espoir de voir renaître leur postérité, et Eucharis peut posséder ce qu’elle chérit.

70. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Apelles et Campaspe, ou la Générosité d’Alexandre. Ballet pantomime. » pp. 177-189

Cette pensée le détermine à peindre Campaspe sous la forme de la mère des amours.

71. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

Ma mère était aussi terrifiée que moi-même.

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