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153. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « A Monseigneur le duc de Rets, pair de France, et capitaine des gardes du corps. » pp. -

Fille de l’Harmonie, elle est de tout tems entrée pour quelque chose dans l’éducation des hommes.

154. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre X. De la Danse sacrée des Chrétiens »

Pendant les persécutions qui troublèrent leur paix, il se forma des Congrégations d’hommes et de femmes, qui, à l’exemple des Thérapeutes 22, se retirèrent dans les déserts. […] Cependant la Danse sacrée de l’Église, susceptible, comme les meilleures institutions, des abus qui naîtront toujours de la faiblesse et de la bizarrerie des hommes, dégénéra après les premiers temps de ferveur, en des pratiques dangereuses qui alarmèrent la piété des Papes et des Évêques.

155. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »

Cette peine qu’ils méritaient par leurs désordres n’eut rien de flétrissant, parce qu’elle partait de la main d’un homme injuste. […] plus l’amour que les Romains70 avaient pour Trajan rendait facile l’exécution d’une loi, dont on avait toujours murmuré jusqu’à lui ; plus ce Prince était blâmable de prendre, dans les circonstances où il se trouvait, le parti de tous, le moins digne d’un homme qui règne.

156. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIX, sardou et kawakami » pp. 214-

Dans les coulisses, un jour, je rencontrai un homme sec avec un énorme cache-nez qui faisait plusieurs fois le tour de son cou et un chapeau haut de forme enfoncé jusqu’aux oreilles. […] Cet homme était Victorien Sardou.

157. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre i. sur les fêtes nationales. » pp. 109-115

On doit attrtibuer cette pénurie à l’ignorance des hommes en place, à la honteuse condescendance des artistes et des gens de lettres qui encensaient les idoles qu’ils auraient dû mépriser. […] Si, à cet époque, un homme oublié, respiroit encore, il traceroit cette fête mémorable et unique, qui enchaînerait à la France l’admiration de toutes les nations.

158. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Première lettre. A monsieur le duc d’Autremont, château d’Autremont. » pp. 79-81

Vous m’avez dit : « Trouvez-moi un homme de talent pour les travaux d’art que je veux faire exécuter chez moi. […] S’il peut suffire d’être honnête et intelligent pour mériter de devenir le compagnon et l’ami d’un homme tel que vous, dans la vie changeante et mêlée d’une grande ville, il en va tout autrement dans le tête-à-tête prolongé d’une retraite comme la vôtre.

159. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

Sa démarche est celle d’un homme qui s’abandonne à la vie, plutôt qu’il ne la retient et qui semble avoir renoncé à toute espèce de lutte. […] Je te rapporte tous ces riens pour que tu juges par les préoccupations de l’homme, de l’aménité de son attitude et de la bonté de son cœur, d’autant plus évidente qu’il est plus timide à se montrer.

160. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Ressource unique des Danseurs modernes »

Nul homme ne s’est mieux dessiné encore que Dupré ; nul ne fera les pas avec plus d’élégance ; nul n’ajustera ses attitudes avec plus de noblesse.

161. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Conclusion du traité contre les danses. » pp. 215-216

Les hommes frappent l’oreille du corps, mais le Saint-Esprit ouvre celle du cœur, lui parle, et s’en fait obéir ; parce qu’il fait aimer ce qu’il enseigne, et qu’il donne la force de le pratiquer.

162. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — LETTRE XII. » pp. 157-180

J’ai connu des hommes qui se donnoient une question d’autant plus douloureuse, que tout en eux étant formé, ils étoient privés de cette souplesse qui se perd avec la jeunesse. […] Ce seroit encore une autre erreur que de se persuader qu’un homme fort et vigoureux doit s’élever davantage qu’un homme foible et délié : l’expérience nous prouve tous les jours le contraire. […] D’un autre côté, nous avons des hommes foibles dont l’exécution est moins nerveuse, plus propre que forte, plus adroite que vigoureuse, et qui s’élévent prodigieusement. […] Si l’on admet de la force dans l’instant que le corps tombe, et que l’on croie qu’il lui soit possible d’opérer une seconde fois sans un nouvel effort et un nouveau point d’appui contre le quel les pieds puissent lutter par une pression plus au moins forte, je demanderai pourquoi le même pouvoir n’existe pas dans un homme qui s’élance pour sauter un fossé ? […] En effet, cet excellent danseur avoit moins l’air d’un homme que d’une divinité ; le liant, le moëlleux et la douceur qui règnoient dans tous ses mouvemens, la correspondance intime qui se rencontroit dans le jeu de ses articulations, offroient un ensemble admirable ; ensemble qui résulte de la belle conformation, de l’arrangement juste, de la proportion bien combinée des parties, et qui, dépendant bien moins de l’étude et du raisonnement que de la nature, ne peut s’acquérir que lorsque l’on est servi par elle.

163. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XII. » pp. 315-361

Rien n’est si nécessaire, Monsieur, que le tour de la cuisse en dehors pour bien danser, & rien n’est si naturel aux hommes que la position contraire. […] Vous comprenez que dans cette circonstance les machines n’opérent pas plus efficacement que le travail ; j’ai connu des hommes qui se donnoient une question d’autant plus douloureuse que tout en eux étant formé, ils étoient privés de cette souplesse qui se perd avec la jeunesse. […] Ce seroit encore une autre erreur que de se persuader qu’un homme fort & vigoureux doit s’élever davantage qu’un homme foible & délié. […] Elle est, si j’ose le dire, feinte & ne dépend entiérement que de l’adresse ; d’un autre côté, nous avons des hommes foibles dont l’exécution est moins nerveuse, plus propre que forte, plus adroite que vigoureuse, & qui s’élevent prodigieusement. […] Si l’on admet de la force dans l’instant que le corps tombe & que l’on croie qu’il lui soit possible d’opérer une seconde fois sans un nouvel effort & un nouveau point d’appui contre lequel les pieds puissent lutter par une pression plus ou moins forte, je demanderai pourquoi le même pouvoir n’existe pas dans un homme qui s’élance pour sauter un fossé ?

164. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

La peinture n’auroit certainement pas produit tant d’hommes illustres dans tous les genres qu’elle embrasse, sans cette émulation qui règne dans son académie. […] peut-on se persuader qu’il n’y ait point de gloire à un habile homme d’en faire un plus habile que lui ? […] Monsieur, le public pourroit-il savoir mauvais gré à Jéliote 1, s’il eût formé un homme qui l’egalât ? […] Je suppose en effet que l’académie eût associé à ses travaux deux grands hommes, Boucher et M. […] Avouez, Monsieur, qu’avec le secours de ces deux hommes célèbres, nos académiciens feroient aisément passer à la postérité le mérite des maîtres de ballets et des danseurs habiles dont le nom est à peine conservé parmi nous, et qui ne nous laissent, après qu’ils ont abandonné le théatre, qu’un souvenir confus des talens qui nous forçoient à les admirer.

165. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IX » pp. 120-137

En outre, je ne connais pas d’homme plus travailleur. […] — Comment se fait-il, demanderont les hommes graves, qu’avec autant de ressources il reste aux Délassements-Comiques ? […] Le costume ne m’allait pas… et puis mon époux ne veut pas que je joue eu homme… Oscar.

166. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre XI » pp. 148-166

Papa Mané, qui a beaucoup travaillé sur les Délassements, le brave homme ! […] en homme ils ne te reconnaîtront pas. […] Non, c’est un homme.

167. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »

Un Bal est sitôt ordonné, si facilement arrangé : il faut si peu de combinaisons dans l’Esprit, pour le rendre magnifique : il naît tant d’hommes communs, et on en voit si peu qui soient capables d’inventer des choses nouvelles, qu’il était dans la nature, que les Bals de cérémonie une fois trouvés fussent les Fêtes de tous les temps. […] La décence, l’honnêteté, la convenance de ces sortes de Fêtes étaient au reste, dans ce temps, si solennellement établies dans l’opinion des hommes, que l’amer Fra Paolo dans ses déclamations cruelles contre ce Concile, ne crut pas même ce trait susceptible de critique. […] Le Roi avait fait prier par Billets tout ce qu’il y a de personnes les plus distinguées de l’un et de l’autre sexe de la cour et de la Ville, avec ordre de ne paraître au Bal qu’en habits des plus propres et des plus riches ; de sorte que les moindres habits d’hommes coûtaient jusqu’à trois à quatre cents pistoles.

168. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

La parfaite imitation demande que l’on ait en soi le même goût, les mêmes dispositions, la même conformation, la même intelligence et les mêmes organes que l’original qu’on se propose d’imiter : or, comme il est rare de trouver deux êtres également ressemblans en tout, il est aussi rare de trouver deux hommes dont les talens, le genre et la manières soient exactement semblables. […] Saint Augustin lui-même, en parlant des ballets, dit qu’on étoit obligé de placer sur le bord de la scène un homme qui expliquoit à haute voix l’action qu’on alloit peindre. […] Nous connoissons parfaitement le nom des hommes illustres, qui se sont distingués alors ; nous n’ignorons pas même ceux des sauteurs qui brilloient par leur souplesse et leur agilité ; et nous n’avons qu’une idée très imparfaite du nom de ceux qui composoient les ballets : quelle sera donc celle que nous nous formerons de leurs talents ?

169. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre quatrième. Étude des bras » pp. 57-63

C’est ce que nous dit Noverre dans l’exemple qu’il apporte de la marche de l’homme ; ainsi quand il ajoute que l’Opposition est, lorsque l’homme, ou le danseur, a le pied droit devant, c’est-à-dire qu’il le porte en avant, il veut indiquer que le bras gauche doit, pour balancer la déclinaison de la ligne du centre de gravité, se porter en même temps en avant ; ce qui donne de plus au danseur infiniment de grâce, parce qu’il doit toujours éviter l’uniformité des lignes, comme la peinture le recommande à ses élèves.

170. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « [Conclusion] »

Je le sens, un tel ouvrage serait probablement fort au-dessus de mes forces, mais j’ai du moins le faible mérite d’avoir entrevu ce que pourrait faire un homme de génie. […] Un homme qui veut s’appliquer sérieusement à la danse doit posséder la fable, l’histoire et les poèmes de l’Antiquité.

171. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IV. Sur le même sujet. » pp. 24-29

Il me reste à vous entretenir, Monsieur, de deux hommes également célébrés, tous deux étrangers, tous deux nés dans le pays où l’on aime le mieux la musique, d’Hayden et de Mozart. […] Les artistes qui composent le brillant orchestre de l’opéra, ainsi que les hommes à talens qui s’étoient réunis à eux pour donner à l’exécution de cet ouvrage toute la perfection qu’il méritoit, en apprécièrent les beautés ; et dans l’enthousiasme de leur admiration ils écrivirent à l’auteur.

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