Le directeur de l’Exposition fit disposer derrière l’estrade, de grandes plantes pour que je me détachasse sur un fond de verdure sombre particulièrement favorable à l’éclat des figures claires de premier plan. […] Lorsque je parus devant cette assistance choisie, une figure se détacha en vigueur du reste de la foule : celle de mon jeune inconnu !
La beauté de la taille, celle des proportions, et l’élégance qui résulte de cet heureux ensemble relevé encore par le charme de la figure, seront insuffisantes pour le succès, si l’homme qui possède ces qualités, n’est appellé par goût et par inclination à la pratique de son art, et aux soins pénibles et journaliers qu’il exige impérieusement. […] Il en est d’autres, qui sans dispositions, sans goût, sans intelligence, et sans figure languissent dans l’obscurité ; on les place à l’arrière-garde des ballets, et comme le fond des décorations offre souvent des rochers et l’aspect de la mer, on les appelle Gardes-Côtes.
Un esprit sous la figure de Lucinde . […] Les deux guerriers vont poursuivre leur entreprise, lorsqu’une Nymphe sons la forme et la figure de Lucinde, jeune Danoise, tendrement aimée du chevalier, l’aborde avec l’empressement du désir ; elle lui rappelle ses sermens, elle lui exprime sa tendresse.
Ce jeune homme joignait à une belle figure beaucoup d’ambition, qu’on prit pour du zèle, un désir extrême de se distinguer qu’on confondit avec le feu du grand talent, une grande souplesse dans l’esprit, qu’on nomma douceur de caractère.
Et pendant que les corps se mêlent en cette lutte passionnelle et les bras simulent les gestes de l’amour, les deux petites figures rondes des mimes vous regardent bien en face, imperturbables, pensives, sereines.
… Toutes mes difficultés me désertent, et il n’est point à présent de problème qui m’exerce, tant j’obéis avec bonheur à la mobilité de ces figures ! […] PHÈDRE Ô Socrate, on dirait qu’elle obéit à des figures invisibles ! […] Tu aimerais de sentir leurs ailes à tes paroles, et d’orner ce que tu dirais de figures aussi vives que leurs bonds ! […] … Leur figure et leurs mœurs, cher Socrate, ont été bien étudiées ; encore que leur existence même ait récemment fait l’objet de quelques contestations. […] Elles sont bruyantes comme des baisers de lèvres d’airain… ÉRYXIMAQUE L’Athikté cependant présente une dernière figure.
Nous n’avons pas été seuls, mon cher Linor, à voir distinctement d’imaginaires figures de danse surgir de l’orchestre ; il y avait dans la salle une main nerveuse qui se crispait de convoitise, d’impatience ou de colère, deux yeux sombres qui dardaient : ceux de Carlotta Zambelli.
Le Piroüetté est un pas qui se fait en place, c’est-à-dire, qu’il ne va pas en avant ni en arriere ; mais sa proprieté est de faire tourner le corps sur un pied ou sur les deux, comme sur un pivot, soit un quart de tour, ou un demi tour selon que vous croisez le pied, ou bien la figure que la danse que vous apprenez le demande.
Il y en a d’autres où l’on ne fait que porter la pointe du pied à côté sans poser le corps dessus : pour lors ayant étendu un bras à votre demi-coupé, vous laissez les deux ouverts comme ils sont representez par la premiere Figure ci-devant, qui démontre la hauteur où les bras doivent être ; d’autant que lorsque vous êtes placé à la 2e position, il n’y a pas d’opposition, à moins que vous n’ayez un pas en tournant à faire après ; ce qui est très-rare, en ce que c’est de la premiere ou 4e. position que l’on doit tourner.
Ils disent que ce prince soupçonneux ayant défendu aux Siciliens de se parler, de peur qu’ils ne conspirassent contre lui ; la haine et la nécessité, deux sources fertiles d’invention, leur suggérèrent les gestes, les mouvements du corps et les figures, pour se faire entendre les uns aux autres : mais nous trouvons des ballets, et en grand nombre, antérieurs à cette époque ; et l’opinion la plus certaine de l’origine des danses figurées, est celle que nous avons rapportée ci-dessus. […] L’invention ou la forme du ballet est la première de ses parties essentielles : les figures sont la seconde : les mouvements la troisième : la Musique qui comprend les chants, les ritournelles, et les symphonies, est la quatrième : la décoration et les machines sont la cinquième : la Poésie est la dernière ; elle n’était chargée que de donner par quelques récits les premières notions de l’action qu’on représentait. […] Dans ces ballets, on doit observer, comme dans tous les autres, l’air, le temps de l’air, et la figure. […] Le temps des airs sont les divers passages que l’on fait faire aux chevaux en avant, en arrière, à droite, à gauche : de tous ces mouvements se forment les figures, et quand d’un seul temps sans s’arrêter, on fait aller le cheval de ces quatre manières, on appelle cette figure faire la croix.
Il vint s’asseoir en face de moi et je compris à l’expression de sa figure qu’il s’inquiétait de ma souffrance. […] Quand je débarquai à Paris, j’aperçus tout de suite la belle barbe blanche, la figure pâle et fatiguée du docteur Chapman, dont la haute taille dominait la foule.
L’émotion la plus vive demeurait empreinte sur la petite figure de l’enfant. […] … Comme touchée par une baguette magique, la figure de l’enfant changea d’expression.
La figure était celle d’une jolie jeune femme aux traits distingués, au regard rêveur et doux. […] Car elle a beau passer sa vie à décomposer les gestes des statues grecques, des estampes japonaises, des figures creusées dans les pylônes égyptiens, la seule imitation ne suffirait pas à produire les milliers d’attitudes différentes qu’en une seule danse elle fait vivre aux yeux ravis.
On en trouvera la figure, ainsi que la description des parties qui la composent, dans un des deux volumes de planches gravées. […] (B) Débordement Débordement, grande et belle machine de la seconde entrée du ballet des Fêtes de l’Hymen et de l’Amour, dont on trouvera la figure et la description dans un des volumes de planches gravées. […] (B) Escalade des Titans Escalade des Titans, grande et belle machine du prologue de Naïs, dont on trouvera la figure et la description dans un des volumes des Planches gravées.
La règle est constante, parce qu’elle est puisée dans la nature, que l’expérience de tous les siècles la confirme, qu’en s’en écartant, la Danse n’est plus qu’un ornement sans objet, qu’un vain étalage de pas, qu’un froid composé de figures sans esprit, sans goût et sans vie.
Dans le Ballet de la Neige du Prophète, figure le fameux pas des patins, pas difficile pour lequel ces demoiselles recevaient une gratification exceptionnelle de cinq francs. […] Parmi les fidèles qui firent encore grande figure d’élégants, de causeurs ou de Mécènes plus ou moins amoureux au foyer de la danse, je dois nommer : lord Hertford, Jules Janin, Théophile Gautier, Méry, Roger de Beauvoir, Rolle, Altaroche, Bazancourt, les Rothschild, Adam, Léon Gozlan, Dreux-Brézé, Lautour-Mézeray, Berlioz, Gavarni, Chaix d’Est-Ange, d’Alton-Shée, Escudier, Isabey, Eugène Lamy, les Batta. […] Ça dérangerait mon mastic. » N’oublions pas, en effet, que le mastic dure près d’une heure : couche épaisse de blanc liquide sur la figure, les bras, le cou, les épaules, avec un soupçon de cold-cream et de poudre de riz, joues allumées de vermillon, lèvres avivées de carmin, dents lustrées à l’émail, les yeux allongés au khôl (quelques-unes au-dessous des yeux esquissent un disque d’azur) : Ce cercle bleu tracé par le bonheur, Sourcils dessinés à l’encre de Chine, quelques mouches, les amorces de l’amour, — posées çà et là ! […] C’est qu’elle a les bras si longs, qu’elle craint de se crotter les mains en marchant. » Et cette leçon de juron : « Quand une artiste de l’Opéra tient à jurer, elle doit se contenter de dire F… et passer outre. » Une bonne petite camarade ayant déclaré qu’elle lui arracherait la figure : « Eh bien, si c’est pour l’échanger contre la sienne, elle ne pourra qu’y gagner. » * * * Comment finissent les danseuses ?
Ici, c’est l’éxposition d’un grand tableau allégorigue qui pêche également par l’ordonnance, la couleur, et la disposition mal entendüe des figures ; c’est un logogriphe en peinture que l’esprit ne peut ni concevoir ni deviner. […] Il est des vices ou des déffauts de construction qui ne peuvent s’éffacer, et qui arrêtent également le maitre et l’élève ; raison suffisante pour rejetter de l’école des graces les enfans mal batis, mal constitués, et d’une figure désagréable ; lorsque l’on se consacre aux plaisirs du public, il faut être né avec toutes les dispositions que l’art du théatre exige, et si l’homme qui s’y destine n’a pas été primordialement favorisé par la nature, il languira dans la médiocrité, et l’art qu’il appellera vainement à son secours, ne lui prêtera que le masque infidèle de la nature. […] On donna en l’année 1710, les fêtes Vénitiennes opéra-ballet, dans un divertissement de cet ouvrage il falloit chanter, et danser le menuet : les premiers danseurs ayant la voix rauque et usée ne purent raisonnablement se charger de ce double emploi, on le confia à Marcel alors prèsqu’ignoré ; il chanta agréablement, et dansa le menuet avec cette élégance que lui prêtaient sa taille et sa figure, et avec cet amour-propre, et cette hardiesse familière aux demi-talens.
Mais comme je ne le voyais pas, je m’ennuyais, et j’ai pris le parti de marcher pendant la dernière heure du trajet pour ne pas m’endormir et ne pas arriver chez M. le duc avec la figure d’un abruti. […] Je dus me laisser servir par ce petit fantôme de grand-père, fluet, propret, joli avec sa figure anguleuse bien dessinée, ses petits yeux noirs perçants, éclairant sa face pâle, et ses fines mèches de cheveux d’argent voltigeant sur un crâne d’ivoire poli. […] C’est pourquoi je me figure qu’il n’a jamais pu et ne pourra jamais aimer comme j’aime !
Celui qui pendant sa danse ferait mouvoir le corps par secousses, qui hausserait ses épaules par le contrecoup des jambes, qui plierait ou lâcherait les reins, pour faciliter l’exécution des temps, et qui, par les grimaces de sa figure, nous démontrerait toute la peine que lui coûte son travail, serait un objet absolument ridicule ; le nom de grotesque lui siérait mieux que celui de danseur41.