Mais on est attaché à un usage plus facile, on garde une face emprûntée qui ne dit rien, et la danse qui s’en ressent nécessairement ne parle pas mieux ; elle est totalement inanimée. Ceux qui aiment les masques, qui y sont attachés par ancienneté d’habitude, et qui croiroient que l’art degénéreroit, si l’on secouoit le joug des vieilles rubriques de l’opéra, diront, pour autoriser leur mauvais goût, qu’il est des caractères au théatre qui exigent des masques ; comme les Furies, les Tritons, les Vents, les Faunes etc. cette objection est ridicule ; elle est fondée sur un préjugé aussi facile à combattre qu’à détruire, je prouverai premièrement que les masques dont on se sert pour ces sortes de caractères, sont mal modelés, mal peints, et qu’ils n’ont aucune vraisemblance ; secondement, qu’il est aisé de rendre ces personnages avec vérité sans aucun secours étranger.
Mais on est attaché à un usage plus facile, on garde une face empruntée qui ne dit rien, & la Danse qui s’en ressent nécessairement ne parle pas mieux ; elle est totalement inanimée. […] Cette objection est foible, elle est fondée sur un préjugé moins facile à combattre qu’à détruire.
Travaillez pour acquérir une élévation facile ; c’est une belle qualité chez le danseur, et qui lui est nécessaire pour l’exécution des temps de force et de vigueur.
Que s’il est possible de porter des lumières nouvelles sur leur partie purement spirituelle, sur le principe moteur duquel dérivent toutes leurs opérations, elles deviendront dès lors aussi sûres que faciles.
C’est un genre trop méprisé, qu’il est facile de retirer de la poussière, qui peut couvrir de gloire, & qui peut s’illustrer à jamais sous les mains d’un grand Maître.
Il jette une pensée sur l’arrière de sa vie, il songe à la Vendômoise qui l’aimait si bien et qui écrivait si mal ; et, comme s’il éprouvait le besoin d’un acte expiatoire, il prend les lettres, se condamne à en déchiffrer au moins une ; faisant application de la loi du progrès, il prend, comme la plus facile à lire, celle qui avait dû être écrite la dernière. […] A la table d’hôte de la Lorette succède la table de bouillotte ou d’écarté ; quelques-unes des habituées ont un dialecte particulier qu’il n’est pas facile de comprendre le premier jour : vous entendez dire en jetant du pique sur table. […] L’énigme est facile à trouver.
, dont tous les attraits pris un à un peuvent pendant de longues heures absorber ma contemplation, dont la voix m’ensorcelle, et avec laquelle j’ai des entretiens intarissables dont vous seriez souvent stupéfaite, comme avec l’élève la plus studieuse (je fais son éducation avec une sollicitude paternelle), avec quelqu’un qui serait à la fois ma bien-aimée et mon enfant ; imaginez-vous cette abondance de jouissances et en outre tant de choses encore qui ne peuvent pas se dire, et il sera facile à une âme de la force de compréhension de la vôtre, de s’expliquer complètement ce que d’autres considéreront comme une folie. […] devenaient faciles pour moi, et je n’ai pas négligé la plus petite de celles que m’imposaient mes fonctions publiques. […] C’est d’elle qu’il s’agit, lorsque Chateaubriand, parlant des derniers moments de Gentz, dit : « Nous l’avons vu mourir doucement au son d’une voix qui lui fit oublier celle du temps20. » *** S’il est assez facile de déterminer la nature de la passion de Gentz et de tracer la courbe qu’a suivie son développement, le problème est plus ardu lorsque l’on cherche à se rendre compte de ce qui s’est passé dans le cœur de Fanny.
Un style facile, doux et large, une grâce colorée et vague, une imagination imprégnée de la poésie traditionnelle, assurèrent à cette œuvre limpide et charmante une popularité toute germanique, qui ne dépassa point les limites du monde septentrional.
Il est facile de reconnaître ces espèces de caricatures ; lorsqu’ils se présentent devant quelqu’un d’un rang qui leur en impose, ils ne savent quelle contenance tenir ; s’ils saluent, c’est par un petit mouvement de tête, en la penchant de côté, sans mouvoir le corps ; et ce qui tient beaucoup de la niaiserie ou de la sottise, ils ne savent non plus que faire de leurs mains ; souvent ils les portent à leur tête ou à leurs vêtemens, comme s’ils trouvaient en cela un soulagement à leur confusion.
Si ces jeunes personnes n’ont pas formellement dessein d’exciter la passion des jeunes gens pour elles, ne doivent-elles pas du moins craindre que cela n’arrive, puisque rien n’est plus facile et plus ordinaire ?
Valéry repousse-t-il d’emblée cette imposture du romantisme anglo-saxon qui, de la danse grecque antique, fait une improvisation dictée par l’émoi seul d’une sensibilité facile, à fleur de peau.
Qu’on ouvre le Tasse, l’Arioste, et quantité d’auteurs du même genre ; on y puisera des sujets admirables à la lecture ; rien ne coutera sur le papier ; les idées se multiplieront, tout sera facile, et quelques mots arrangés avec art présenteront à l’imagination une foule de choses agréables, mais qui ne seront plus telles dès que l’on essayera de les rendre : et c’est alors que l’artiste connoitra l’immensité de la distance du projet à l’exécution.
Qu’on ouvre le Tasse, l’Arioste & quantité d’Auteurs du même genre, on y puisera des Sujets admirables à la lecture ; rien ne coûtera sur le papier ; les idées se multiplieront ; tout sera facile & quelques mots arrangés avec Art présenteront à l’imagination une foule de choses agréables ; mais qui ne seront plus telles, dès que l’on essaiera de leur donner une forme réelle ; & c’est alors que l’Artiste connoîtra l’immensité de la distance du projet à l’exécution.
— Cela me sera d’autant plus facile que je ne connais encore personne dans ce pays.
La difficoltà di questa Capriola non è facile a capirsi da chi non sa la vera forza dell’arte de’ salti.
Or voici ce qu’il avait constaté : « Le public exige avant tout dans un ballet une musique variée et saisissante, des costumes nouveaux et curieux, une grande variété, des contrastes de décorations, des surprises, des changements à vue, une action simple, facile à comprendre, mais où la danse soit le développement naturel des situations.
Et bien qu’il semble que Caprioler ou aller par haut soit vne action fort violente, penible, & tres-malaisee à acquerir, si est-ce que s’y exerçant, comme il est requis, & y obseruant ce que i’en diray cy apres, on se la pourra rendre aussi facile que les moindres actions qui se pratiquent en la danse.
Ce n’est pas le désir d’étaler une facile érudition qui nous a porté à retracer avec quelques détails les premiers faits de l’opéra ; nous avons voulu montrer d’où lui venait la suprématie qui lui est attribuée dans la hiérarchie théâtrale, et quels étaient ses droits à la protection spéciale dont il a constamment été l’objet. […] Castil-Blaze sont toutes puisées à des sources dont nous avons été à même de vérifier l’authenticité ; la plume facile et spirituelle de cet aristarque musical a su les présenter avec une verve de récit qui les met encore mieux en saillie.
Sa danse a l’air prime-sautière ; c’est la vie qui s’agite, la vérité qui éclate ; c’est, dirait-on, le jeu facile de forces qui se dépensent en toute liberté.