La nudité même devient vertu suprême quand elle fait resplendir l’esprit.
Et mon accordéon devint mon meilleur ami. […] C’était, — la femme me le dit elle-même, à mi-voix, — une cuisinière qui devenait trop vieille pour pouvoir rester en place, et qui consentit à unir son sort à celui de l’aveugle nomade, afin de lui servir de guide par les rues. […] On devient vieux, vous comprenez.
Telle partie du tableau qui doit être éclairée, devient noire et obscure ; telle autre qui demande à être privée de lumière, se trouve claire et brillante. […] Permettez moi, Monsieur, une digression ; quoiqu’étrangère à mon art, elle pourra peut-être devenir utile à l’opéra. […] tel enfant, né pour plaire, devient maussade et ennuyeux. […] Le trop en tout genre devient ennuyeux ; je désirerois encore plus de variété dans l’exécution : car rien n’est si ridicule que de voir danser les bergers de Tempé, comme les divinités de l’Olimpe. […] Que devient la verité ?
Telle partie du Tableau qui doit être éclairée devient noire & obscure ; telle autre qui demande à être privée de lumiere se trouve claire & brillante. […] Permettez-moi, Monsieur, une digression ; quoiqu’étrangere à mon Art, elle pourra peut-être devenir utile à l’Opéra. […] Tel enfant né pour plaire, devient maussade & ennuyeux. […] Le trop en tout genre devient ennuyeux ; je desirerois encore plus de variété dans l’exécution : car rien n’est si ridicule, que de voir danser les Bergers de Tempé, comme les Divinités de l’Olympe. […] Que devient la vérité ?
qu’es-tu devenue, la belle image flottante de mes rêves d’amour ? […] — Mais qu’est-elle devenue, l’ombre amoureuse ? […] Qu’est-elle devenue, la fugitive ? […] Portée à ce degré de légèreté et d’élégance, la danse devient, tout à fait, un art digne de tenir sa place à côté des plus beaux-arts.
On l’y assujettit à des Lois sévères ; mais semblable (s’il m’est permis de m’exprimer ainsi) à ces États qui deviennent plus florissants en cessant d’être libres, elle s’embellit de la gêne qu’on lui imposa.
Il se réjouissait sans scrupule, de ce que, pour devenir riche, il ne fallait que faire banqueroute deux ou trois fois.
Bien présentée, avec un effort de mise en scène adéquat à la valeur de l’œuvre, La Foire de Corfou aurait pu devenir le Petrouchka français !
Cette impulsion intérieure, ce délire lucide et harmonieux qui est l’atmosphère même de la danseuse créatrice comme Mlle Bos en deviendra une, active l’allure même de la danse.
Mon souvenir, ou plutôt le souvenir de mes danses, demeurait si vif en lui, résumait si bien l’idée qu’il se faisait de la beauté et de l’art qu’il en devint « poète ». […] J’étais devenue, dès longtemps, une danseuse et retrouvai à Londres la veuve et ses fils.
Il est bien singulier que l’on ait comme ignoré jusqu’à présent, que le genre le plus propre aux expressions de la danse, est le genre tragique ; il fournit de grands tableaux, des situations nobles, et des coups de théatre heureux ; dailleurs les passions étant plus fortes et plus décidées dans les héros que dans les hommes ordinaires, l’imitation en devient plus facile, et l’action du pantomime plus chaude, plus vraie, et plus intelligible. […] Sans oublier les principaux personnages de la représentation, il doit penser au plus grand nombre ; fixe-t-il toute son attention sur les premiers danseurs, et les premières danseuses, l’action devient froide, la marche des scènes se ralentit, et l’exécution est sans effet.
Lorsque la musique et la danse travaillent de concert, les effets que produisent, ces deux arts réunis deviennent sublimes, et leur magie enchanteresse triomphe tout-à-la fois du coeur et de l’esprit. […] J’évoquai humblement les ombres fugitives des Pylade, des Batyle et des Hylas ; de ces mimes célèbres, qui captivèrent sous le règne d’Auguste, les esprits et les coeurs, et qui étoient devenus par la supériorité de leurs talens, les idoles des grands, et les dieux de la populace.
La danseuse soigne, choye et pare son gagne-pain d’aujourd’hui, qui deviendra peut-être son gagne-prince de demain. […] » Autrement pour ces demoiselles : « Combien un danseur, des son enfance, n’a-t-il pas à souffrir pour devenir un artiste !
Il devint amoureux de mademoiselle Nanine Dorival, élève comme lui et fille de l’ouvreuse de la loge du comte d’Artois. […] De par sa magie, une grande bouche devient de l’expression et un grand nez du caractère… Mais à Circé, Circé et demie : La danseuse s’attable devant sa glace… D’abord, elle se passe sur la figure, les bras, le cou, les épaules, et la poitrine, jusqu’au-dessous des seins une couche épaisse de blanc liquide qui forme vernis en séchant. […] » Et c’est à qui apportera une pierre plus précieuse que celle fournie par le voisin… Mademoiselle X… encaisse le tout et n’accorde rien davantage… Enfin un des donataires devint pressant et sollicita une échéance précise… Mademoiselle X… ouvrit des grands yeux de vierge étonnée ; elle se fit répéter deux fois la question.
Tout ce qui est sans action est indigne du Théâtre ; tout ce qui n’est pas relatif à l’action devient un ornement sans goût, et sans chaleur.
Par la magie ambiguë d’une telle écriture, l’image modelée devient accord modulé. […] Comment se fait-il que cette « marche monumentale » devienne « un modèle universel » ? […] « Elle croise, elle décroise, elle trame la terre avec la durée… Ô le charmant ouvrage, le travail très précieux de ses orteils intelligents qui attaquent, qui esquivent, qui nouent et qui dénouent, qui se pourchassent, qui s’envolent »… Que devient notre danseuse cependant que le fils d’Acumène ainsi s’exclame, aussi volubile que ces « pieds prodigieux » g ? […] Il en fait depuis que, dans l’espoir de bien dire, il tourne son billet à la marquise avec des paroles « bien arrangées comme il faut » : c’est de même que, d’acte familier, automatique, la marche devient écriture.
J’aurois du moins étudié l’art d’ajuster et d’accommoder à mes traits les agrémens des autres ; et je me serois efforcé de me les rendre propres, ou du moins de m’en parer sans devenir ridicule. […] Les passepieds, et les menuets me tuent ; la monotonie de la musique m’engourdit, et je deviens aussi pauvre qu’elle. […] Ce calme fait renaître la joye dans le Sérail, et le Grand-Seigneur permet alors aux Eunuques de donner une fête à Zaïre ; la danse devient générale. […] Des signes extérieurs qui annoncent un sentiment, deviennent froids et languissans, s’ils ne sont subitement suivis d’autres signes indicatifs de quelques nouvelles passions qui lui succèdent ; encore est-il nécessaire de diviser l’action entre plusieurs personnages ; une même altération, des mêmes efforts des mêmes mouvemens, une agitation toujours continuelle fatigueroient et ennuieroient enfin et l’acteur et le spectateur ; il importe donc d’éviter les longueurs, si l’on veut laisser à l’expression la force qu’elle doit avoir, aux gestes leur énergie, à la physionomie son ton, aux yeux leur éloquence aux attitudes et aux positions leurs graces et leur verité.
J’aurois du moins étudié l’art d’ajuster & d’accomoder à mes traits les agréments des autres, & je me serois efforcé de me les rendre propres, où du moins de m’en parer sans en devenir ridicule. […] Les Passepieds & les Menuets me tuent ; la monotonie de la Musique m’engourdit & je deviens aussi pauvre qu’elle, car elle substitue, pour ainsi dire, en moi la stérilité à l’abondance. […] Ce calme fait renaître la joie dans le Serrail, & le Grand Seigneur permet alors aux Eunuques de donner une Fête à Zaïre ; la Danse devient générale. […] Des signes extérieurs qui annoncent un sentiment deviennent froids & languissants, s’ils ne sont subitement suivis d’autres signes indicatifs de quelques nouvelles passions qui lui succédent ; encore est-il nécessaire de diviser l’action entre plusieurs personnages ; une même altération, des mêmes efforts, des mêmes mouvements, une agitation toujours continuelle fatigueroient & ennuieroient enfin & l’acteur, & le spectateur ; il importe donc d’éviter les longueurs, si l’on veut laisser à l’expression la force qu’elle doit avoir, aux gestes leur énergie, à la physionomie son ton, aux yeux leur éloquence, aux attitudes & aux positions leurs graces & leur vérité.
Que devient la décence ? […] Mais de quelque manière qu’on l’envisage, il est indispensable de le voir toujours comme expression : c’est là sa fonction primitive ; et c’est par cette attribution, établie par les lois de la nature, qu’il embellit l’art dont il est le tout, et celui auquel il s’unit, pour en devenir une principale partie. […] On convient qu’il y a quelques caractères qui exigent le masque ; mais ils sont en petit nombre ; et ce n’est pas à cause des efforts prétendus qu’il faut faire pour les bien danser, que le masque devient nécessaire, mais seulement parce qu’un visage humain y serait un contre-sens ridicule.