Elles ne pouvoient l’une & l’autre se montrer dans une circonstance de tems plus convenable, que celle de la paix que vous avez fait régner dans l’Europe entre tous les Princes Chrétiens, dès le moment que vous avez pris le gouvernail ; & quel bonheur ne devons-nous pas attendre d’un regne dont le Monarque parvenu à l’âge de gouverner par lui-même, se repose encore sur la sagesse & la prudence de vos conseils !
Dès qu’une fois, au contraire, on a connu les sources primitives des Arts, il semble que leur Temple s’ouvre : le voile qui en couvrait le Sanctuaire se déchire ; on les voit naître, croître et s’embellir ; on les suit dans leurs divers âges ; on se plaît à débrouiller les différentes révolutions, qui, en certains temps, ont dû les arrêter dans leur course, ou qui, dans des circonstances plus heureuses, ont facilité leurs progrès.
Dans une action, au contraire, où la Vengeance et les Euménides voudraient inspirer les transports qu’elles ressentent à un personnage principal, tout l’art de la Danse employé à peindre par gradation et d’une manière successive, l’intention de ces barbares Divinités, les combats de l’Acteur, les efforts des Furies, les coups redoublés de pinceau, toutes les circonstances animées, en un mot, d’une pareille action demeureraient gravées dans l’esprit du Spectateur, échaufferaient son âme par degrés, et lui feraient goûter tout le plaisir que produit au Théâtre le charme de l’imitation.
Je me borne à rapporter une circonstance qui est de mon sujet, et qui peut servir à la consolation, à l’encouragement, et à l’instruction des gens de Lettres et des Artistes. […] Du flegme, une étude profonde, beaucoup de patience, un grand fond de fermeté, la certitude que les hommes ne sont pas toujours injustes, le secours du temps, et surtout des efforts redoublés pour mieux faire ; voilà les moyens légitimes qu’on doit se ménager pour les circonstances malheureuses, les seules armes avec lesquelles il faut combattre ses ennemis, les grandes ressources qu’il est glorieux d’employer en faveur de la bonne cause.
Manqueroit-on assez de bonne foi pour ne pas reconnoître que le temps et la circonstance des danses, sont un temps et une des circonstances où le démon est plus occupé à tourner autour des ames pour les perdre, et où il lui est plus facile de les dévorer, c’est-à-dire de s’en rendre le maître, en les faisant tomber dans le péché ? C’est donc aussi là un temps et une circonstance où la prière et la vigilance, qui nous sont tant recommandées en tout temps, sont plus nécessaires.
C’est dans une de ces circonstances que le Roi David se joignit aux Ministres des autels, et qu’il dansa en présence du peuple Juif, devant l’Arche, depuis la maison d’Obededon [Obed-Édom] jusqu’à la ville de Bethléem.
Par le moyen des conduits, qui y aboutiroient, elle se rempliroit à volonté à mesure que les circonstances exigeroient qu’on la mit à sec. […] Cette ouverture servirait encore, dans plusieurs circonstances, à prolonger le théâtre et à éloigner le point de perspective. […] Les acteurs dans toutes les circonstances, ne doivent être ni trop près, ni trop éloignés du spectateur ; l’acteur doit être, pour ainsi dire, le point central du cercle que la forme des loges décrit dans sa totalité. […] C’est à la sagesse des hommes d’état qui nous gouvernent, qu’il appartient de combiner les circonstances et les temps, les efforts et les avantages, le but et les moyens. […] Dans le cas où l’achévement du Louvre seroit mis à exécution, il offriroit alors une place immense, et, dans cette circonstance, ce seroit à 1’architecte à élever du côté de la place du vieux Louvre un frontispice qui répondit à la majesté du local, et au décore qu’exige le temple des arts.
Il est incontestable qu’on ne trouve rien de semblable dans aucun concile : et de là ne s’en suit-il pas évidemment que les danses, selon l’idée que nous en avons donnée en commençant ; sont mauvaises par elles-mêmes et de leur nature ; et qu’ainsi il n’est aucun jour, ni aucune circonstance où elles puissent être permises ? […] Si donc ces conciles insistent particulièrement sur la circonstance des fêtes, c’est parce que ces misérables divertissemens n’étoient ordinairement pratiqués que ces jours-là, surtout dans les campagnes ; ce qui n’est encore aujourd’hui que trop commun, et qui occasionne les mêmes suites et les mêmes désordres, dont les conciles se plaignoient.
Mais trêve de Ballets, de Danses, Et d’autres telles circonstances, Dont je ne dirai bien, ni mal, Jusques en l’autre Carnaval, Où Taloi, cet Homme si rogue, N’aura peut-être, plus de vogue.
Les symphonies, les habits, la composition entière répondaient toujours à la Fête qu’on célébrait, à l’événement, à la circonstance qui en était l’occasion.
Le Bailli saisit cette circonstance, il offre sa main pour Julie : cette proposition est rejettée avec mépris. […] On décore la Rosière du ruban bleu ; on lui donne la bourse et la bague ; on l’unit à ce qu’elle aime ; et cette fête, champêtre est terminée par des danses analogues à la circonstance, que le Seigneur et son épouse se font un plaisir d’embellir.
Des circonstances, des obstacles qui naissent du fond du sujet, l’embrouillent et suspendent la marche, sans l’arrêter.
Plus tard je dansai devant la Reine d’Angleterre, mais j’étais loin de me douter dans quelles circonstances la chose devait se passer. […] En d’autres termes, la pantomime serait une sorte de musique silencieuse, une harmonie des mouvements adaptés à la circonstance, car il y a de l’harmonie en tout : l’harmonie des sons qui est la musique, l’harmonie des couleurs, l’harmonie des pensées et l’harmonie des mouvements.
Si les danses entre des personnes de différent sexe, et surtout de jeunes personnes, sont toujours pour le moins dangereuses, comme on ne peut raisonnablement en douter après toutes les preuves qu’on en a données et toutes les réflexions qui ont été faites, il s’en suit certainement qu’elles ne sont pas plus permises aux noces qu’en toute autre circonstance, parce qu’il ne faut jamais se mettre soi-même, ni mettre les autres dans aucune occasion de péché. […] C’est dans le chapitre 19, où, parlant des circonstances qui contribuent à rendre les danses plus mauvaises, ils s’expriment ainsi sur la troisième : Ce qui rend les danses encore plus abominables devant Dieu, est de les avoir introduites aux noces et solennités du mariage.
Ce que je vais écrire, Monsieur, pourra servir de régulateur aux maîtres de ballets qui n’ont fait encore que quelques pas dans la carrière qu’ils se proposent de parcourir ; des réllexions mûries par le temps et éclairées par l’expérience, soixante années de travail, une foule de compositions, peut-être trop considérable, des circonstances heureuses au développement de mes idées, un nombre de sujets capables de les rendre, de grands corps de danse, de vastes théâtres, des dépenses proportionnées à la grandeur des sujets que je transportois sur la scène, des succès soutenus dans le genre que j’ai crée, tout, dis-je, jusqu’à mes fautes, pourra guider les maîtres de ballets, et j’espère que mes observations paroitront justes et utiles à ceux même, qui peuvent le plus aisément s’en passer, ou qui n’en ont pas besoin. […] Après avoir avancé qu’on pouvoit traiter les plus grands sujets avec quatre principaux personnages, je n’ai pas prétendu exclure les rôles secondaires, tels que ceux de confidens ; je n’ai pas voulû non plus bannir les choeurs agissants et expressifs ; à l’exemple des Grecs, ils peuvent être employés dans quelques circonstances, soit pour perpétuer l’action, soit pour participer à celle qui se passe devant eux ; ces choeurs produiront sans doute un grand effet, s’ils sont confiés aux seconds acteurs et aux Coriphées ; mais ces acteurs et ces Coriphées gâteront tout s’ils ne sont exercés à la pantomime et à l’art expressif des gestes.
Rien n’est moins ordinaire dans ces circonstances, que de voir la multitude s’arrêter dans des bornes raisonnables.
plus l’amour que les Romains70 avaient pour Trajan rendait facile l’exécution d’une loi, dont on avait toujours murmuré jusqu’à lui ; plus ce Prince était blâmable de prendre, dans les circonstances où il se trouvait, le parti de tous, le moins digne d’un homme qui règne.
C’est à cette epoque qu’elle pourroit déployer, d’une manière glorieuse et utile à ses intérêts, toutes les richesses de l’imagination et du goût ; c’est dans cette circonstance enfin, que les talens et les arts enfans de la paix, s’empresseroient, à l’envi de déployer toutes leurs richesses, et de prouver à l’Europe, que si la France est la patrie des héros, elle est encore celle du génie et des arts.
Il nous apprend dans une de ses lettres adressées à Alippe son ami et évêque de Tagaste, ce qu’il avoit fait pour cela : un des moyens qu’il employa fut de faire lire au peuple l’histoire de l’adoration du veau d’or par les Juifs, rapportée au chapitre 32 de l’Exode : il y est dit que le peuple se leva dès le matin, pour offrir à ce veau des holocaustes et des victimes pacifiques ; qu’ensuite il s’assit pour boire et pour manger, et qu’ils se levèrent pour danser : sur quoi saint Augustin, qui n’étoit alors que simple prêtre, fit observer au peuple que dans toute l’Histoire sainte on ne voit que la circonstance de la consécration et de l’adoration du veau d’or, où les excès de bouche et de danses aient eu lieu pour la célébration d’une fête : « et il en conclut que cette manière de célébrer les fêtes, n’est digne que des fêtes des idolâtres », et est par conséquent indigne des véritables chrétiens. […] des actes, p.69) où il est parlé de la manière de célébrer les fêtes des saints, les danses y sont expressément défendues ; et quoique le concile les réprouve d’une manière particulière, aux heures où l’on célèbre l’Office divin, ce qu’il dit des maux de toute espèce que les danses en général entraînent après elles, fait voir qu’elles ne sont permises en aucun temps, ni en aucune circonstance. […] Si donc la circonstance particulière d’avoir dansé devant une église, ou un jour de fête, exige qu’on impose, pour être allé dans cette danse, une pénitence de trois ans, ne seroit-il pas contre toute raison de penser que les danses faites dans les places publiques éloignées de l’église, ou dans les maisons particulières, ne méritent aucune pénitence ?