J’y voudrais aussi des voix récitantes et des chœurs.
Après une ouverture d’un beau caractère, on entendit un grand chœur de Chant et de Danse, qui était composé des Faux-bruits et des Soupçons qui précédent l’Apparence et le Mensonge.
Nous souhaitons que la classe de rythmique reprenne sa place dans l’enseignement auxiliaire ; qu’elle se tourne vers les chanteurs et les chœurs qui ont, peut-être, besoin d’elle ; que le professeur de rythmique n’usurpe plus les droits du maître de ballet en montant des œuvres hybrides qui, n’ayant rien à voir avec la danse, ont le don d’exaspérer les musiciens à qui elles paraissent s’adresser ; qu’on abolisse les « emplois de consolation » comme celui de grand sujet de rythmique qui sapent la hiérarchie naturelle et pourraient être envisagés comme certificats d’incapacité.
Les chœurs qui servaient d’intermèdes, dansaient d’abord on rond de droite à gauche, et exprimaient ainsi les mouvements du ciel qui se font du levant au couchant. […] Voyez Chœur. Thésée changea ce premier objet de la danse des Grecs ; leurs chœurs ne furent plus que l’image des évolutions et des détours du fameux labyrinthe de Crète. […] Ces danseurs n’étaient proprement que des bouffons ; et ce fut pour purger la scène de cette indécence, que les Grecs inventèrent les ballets réglés, et les chœurs graves que la tragédie reçut à sa place. […] Au lever de la toile on voyait un chœur de Faux Bruits et de Soupçons, qui précédaient l’Apparence et le Mensonge.
Tels furent les Chœurs qu’on fit servir d’intermèdes.
Dans la même salle, Mlle Isabel d’Etchessary a présenté la Danse polyrythmique qui est aussi une « danse sans musique » et qui s’énonce sous les espèces de « chœurs du silence » autrement dit de « poèmes chorégraphiques ».
Elles furent plus vastes et plus grandioses; L’orchestre et les chœurs chantans furent augmentés, et ces changemens, heureux donnèrent à l’opéra le caractère de grandeur et de majesté qui lui est propre et qui lui manquoit.
Pour EUTERPE, la PASTORALE, Bien dignement on la régale Par le DIALOGUE excellent D’un CHŒUR et charmant et brillant, Tant de BERGERS que de BERGÈRES, Qui ne foulent point les Fougères, Six desquels, ainsi qu’au Compas, Font en dansant de divins pas.
Car l’on ne saurait bien d’écrire Ces Prodiges que l’on admire, Ces magnifiques Changements Qui se font à tous les moments, Ces vols surprenants, ces Machines Qui passent, presque, pour divines, Ces chœurs de Musique, ces Airs, Et cent autres Charmes divers, Qui font passer ce grand Spectacle, Quoi qu’un simple Essai, pour Miracle.
la sublime symphonie qui réunissait autour du Parthénon, dans un splendide ensemble, les modulations des flûtes, les chants des chœurs et les pas cadencés de magnifiques types d’humanité !
Les Airs, les Chœurs, la Symphonie, Sans la moindre Cacophonie, Sont ici, comme ils étaient là.
Après avoir avancé qu’on pouvoit traiter les plus grands sujets avec quatre principaux personnages, je n’ai pas prétendu exclure les rôles secondaires, tels que ceux de confidens ; je n’ai pas voulû non plus bannir les choeurs agissants et expressifs ; à l’exemple des Grecs, ils peuvent être employés dans quelques circonstances, soit pour perpétuer l’action, soit pour participer à celle qui se passe devant eux ; ces choeurs produiront sans doute un grand effet, s’ils sont confiés aux seconds acteurs et aux Coriphées ; mais ces acteurs et ces Coriphées gâteront tout s’ils ne sont exercés à la pantomime et à l’art expressif des gestes.
Il joignit des Chœurs de Danse à ses Représentations ; il eut soin que leurs pas, leurs figures fussent toujours d’accord avec l’action principale.
Le lendemain, d’abord après le dîner, parurent sur Mer au quartier de Pampuglia, quatre Brigantins richement parés, peints et dorés, avec quantité de banderoles et de grands chœurs de musique.
[Voir Divertissement, Fête] Si quelque Danseur entre ou sort sans nécessité, si les Chœurs de Danse occupent la scène ou la quittent, sans que l’action qu’on représente l’exige, tous leurs mouvements, quelque bien ordonnés qu’ils soient d’ailleurs, ne sont que des contresens que la raison réprouve, et qui décèlent le mauvais goût.
Les trois heures et un quart de cette durée qui étaient remplies par deux heures et demie de récitatif, doivent l’être aujourd’hui par les divertissements, les chœurs, les mouvements du théâtre, les chants brillants, etc. […] Ce sont ordinairement les chœurs de danse qui paraissent sur cet air ; c’est pour cette raison qu’on les nomme corps d’entrée. Ils en dansent un commencement ; un danseur ou une danseuse danse un commencement et une fin, et les chœurs reprennent la dernière fin.
Il n’est pas douteux que la mort d’Agamemnon, la vengeance d’Oreste, ses fureurs, ne fournissent les sujets de trois Drames ; tous les trois ont été traités par les Auteurs Anciens, et après eux par les Modernes ; ceux-ci n’ont pas cru devoir imiter servilement leurs prédécesseurs ; ils ont retranché des personnages, ils en ont substitué d’autres ; ils ont supprimé les chœurs ; chacun d’eux enfin s’est laissé entrainer à l’impulsion de son génie, à son imagination, et ils ont, pour ainsi dire, habillé les drames anciens au goût du siècle pour le quel ils écrivoient Mais il suffit de dire, sans entrer dans tous ces détails qu’un ballet n’est pas un drame, qu’une production de ce genre ne peut se subordonner aux regles étroites d’Aristote. […] Je multiplie les incidens et les coups de théâtre, j’accumule les tableaux et la pompe, et je me sers du corps de ballet comme les anciens de leurs chœurs ; j’ai préféré la richesse à l’extrême régularité, et mon sujet est conduit de façon, que si je substituois des noms supposés à ceux de mes acteurs, on ne pourroit rien me reprocher, mais j’ai cru que des noms célébres et si souvent chantés par les poètes feroient plus d’impression ; jai préféré enfin le vraisemblable qui pouvoit intéresser, à un vrai qui n’eût produit que des sensations foibles et une action tiède et dépourvue du degré de chaleur qu’exige une représentation pantomime. […] , Les chœurs cachés. […] Le chœur, à l’imitation des anciens, joint ses larmes à leurs sanglots.
Le corps des Ballets joue dans nos Pièces le rôle que jouait le Chœur dans les Tragédies Grecques. […] Horace nous instruit des fonctions du Chœur dans les Tragédies ; chacun peut le consulter.
Il avait connue la Loïe Fuller dont on m’avait entretenu à l’hôtel et qui chantait dans les chœurs de Jack Sheppard, cette pièce dont j’avais joué, de mon côté, naguère, le rôle principal.