Après le passage de la mer Rouge, Moïse et sa sœur rassemblèrent deux grands chœurs de musique, l’un composé d’hommes, l’autre de femmes, qui chantèrent et dansèrent un ballet solennel d’actions de grâces. […] Toutes les veilles des fêtes de la Vierge, les jeunes filles s’assemblent devant la porte des églises qui lui sont consacrées, et passent la nuit à danser en rond et à chanter des hymnes et des cantiques à son honneur.
Ceux qui l’entendaient chanter auraient préféré la voir danser, et quand elle dansait, on regrettait qu’elle ne se contentât point de chanter.
Sur l’air d’un duo chanté dans Pyrame et Thisbé, on fit une contredanse que l’on appela la Camargo. […] Une messe fut chantée à Notre-Dame pour obtenir du ciel la prompte guérison du membre lésé.
Ils les faisaient chanter et danser ; mais il n’y avait aucun rapport entre leur chant et leur danse.
9Je n’ignore pas qu’il y a eu des Auteurs modernes qui ont avancé que la Danse des Anciens appelée Saltatio par les Romains, et Orchesis par les Grecs, n’était que l’art de jouer par les gestes une Action Dramatique quelconque, soit qu’elle eût été déjà composée par des Poètes célèbres pour être déclamée, ou chantée, soit qu’elle eût été imaginée expressément pour être donnée en Pantomime, de manière que la Saltation (qu’on me passe ce terme) n’était à la bien prendre, que cette même Pantomime dans laquelle les Anglais s’exercent de nos jours.
Le poème animé de la fleur chante là : délicate, fugitive et mystérieuse.
C’est encore dans le même esprit qu’on ne jeûne point le dimanche, ni durant le temps entre Pâques et la Pentecôte, parce que ce sont des jours destinés à une sainte réjouissance, où l’on chante l’Alleluia, qui est la figure du cantique de joie du siècle futur : si le jeûne ne convient pas au temps d’une sainte joie, doit-on l’allier avec les réjouissances profanes, quand d’ailleurs elles seroient permises ?
Et pourtant notre gamin chantait en trottant derrière la voiture comme son père sifflait en balayant la neige.
Pour prouver aux esprits vulgaires, « Que les muses sont sœurs, que les beaux-arts sont frères1, » Ce qu’Aristote a dit, ce qu’Horace a chanté, Ce que ta Muse a fait, par moi fut imité2. […] La nature, fertile en esprits excellens, Sait entre les auteurs partager les talens : 15 L’un peut tracer en vers une amoureuse flamme ; L’autre, d’un trait plaisant aiguiser l’épigramme : Malherbe d’un héros peut vanter les exploits ; Racan, chanter Philis, les bergers et les bois. […] Aux athlètes dans Pise elle ouvre la barrière, Chante un vainqueur poudreux au bout de la carrière, &c. […] &c… Chanter Flore, les champs, Pomone, les vergers ; Au combat de la flûte animer deux bergers ; &c… Elle peint des amans la joie et la tristesse ; Flatte, menace, irrite, appaise une maîtresse. […] A l’air gauche ou commun n’accordez point de trêve ; Chant IV, vers Auteurs, pour les chanter redoublez vos transports : Le sujet ne veut pas de vulgaires efforts.
… Il paraît que ses écrins sont comme des parterres d’astres et comme des jardins d’étoiles… Eh bien, toute cette bijouterie ne lui coûte pas ça, pas ça, pas ça, comme chantait Judic dans Madame l’Archiduc.
On nomme ainsi, à l’Académie nationale de musique et de danse, ces superbes créatures, — racolées à travers Paris, dans l’atelier, dans le bastringue, à même la boue du trottoir, au ras de la fange du ruisseau, — et qui défilent dans les cortèges, qui figurent dans les lointains, qui posent dans les espaliers, dans les apothéoses, et en général, dans tous ces groupes voluptueux que l’imagination délirante du chorégraphe invente pour ravigoter le public… Les marcheuses ne dansent pas… Elles ne chantent pas… Elles meublent… L’invention en est attribuée à Duponchel.
Les Démons dansants sont couleur de feu, & ceux qui chantent à côté d’eux ont un teint pâle & livide. Les Dieux marins, les Tritons, les Fleuves, les Ondains ont la physionomie semblable à la nôtre lorsqu’ils chantent ; les fait-on danser ?
La mignonne a dû se chanter, comme la Chonchon de la Grâce de Dieu : A l’Opéra, je serai reine !
Les chaumières de Franconie et de Souabe, situées au bord des torrents et des fleuves, redisent de père en fils les aventures des Nixen ; l’aïeule les répète, les chante ou les raconte assise à son rouet, et la jeune fille, devenue mère, berce avec la légende le sommeil et le réveil de son nouveau-né.
. — Puis, quand elle est disparue, quand elle est rentrée là-haut dans son domaine, l’amant de chanter sa complainte amoureuse : « Où est-elle ?
Viens, Terpsicore riante, Ce sont des jeux que je chante, Qui te doivent leurs appas ; Viens, danse au son de ma lyre, Et rends les airs que j’en tire, Aussi legers que tes pas.
La troisième raison pour laquelle ce théologien veut qu’on évite les danses, c’est à cause du grand nombre de péchés qui s’y rencontrent, parce qu’on y viole les promesses faites au baptême, qu’on y pèche par tous ses membres, qu’on les y immole tous à l’impudicité ; et que les chansons lubriques que souvent on y chante, allument nécessairement le feu de la concupiscence.
Il chanta un récit, dans lequel il racontait l’adresse dont il venait de se servir pour ravir à Apollon qui gardait les troupeaux d’Admette, un veau gras dont il faisait hommage aux nouveaux mariés. […] La Julie représentant Terpsichore, accompagnée de Pécourt, compositeur de toutes les danses gracieuses et variées exécutées à Villers-Cotterêts ; et de Mouret, qui avait composé tous les airs de ces danses, chanta un récit au Roi. […] Dès que la danse cessa, on entendit tout d’un coup un magnifique chœur en acclamations, mêlé de fanfares, et chanté par tous les acteurs et actrices masqués, placés sur les deux amphithéâtres et les deux galeries qui les accompagnaient ; ce qui causa une surprise très agréable. […] Les vers qu’elle chantait, étaient des louanges délicates, mais sans flatterie ; ils avaient été dictés par le cœur de mademoiselle de Clermont : cette princesse ne flatta jamais, et mérita de n’être jamais flattée. […] Ils s’unirent tous à la fin pour chanter leurs plaintes, et ce chœur comique, finit d’une manière plaisante cette partie de la fête.
Dès qu’il a tiré de la foule un gosier ou une paire de jambes, voilà que ce gosier et ces jambes vont chanter et danser pour les autres, sans songer que c’est à nos bravos, à nos réclames, à nos feuilletons qu’ils doivent toute leur fortune. […] Tandis que le Nouveau-Monde vous adoptait, tandis que les feuilletons de New-York chantaient si plaisamment votre gloire par delà les mers, Taglioni dansait chez nous ; Taglioni, votre reine à toutes, effaçait vos moindres traces, non dans l’air, mais sur la terre.