Suivant cet auteur la musique dirige nos sentimens et nos affections ; elle donne de la grace an corps et aux gestes ; elle règle toutes les infléxions de la voix, et les mouvemens de la tête, St. […] Il s’en suit que l’idée que nous attachons au mot musique, combinaison de sons simples et harmoniques, n’est pas celle qu il faut avoir en lisant les auteurs anciens. […] Les auteurs anciens prétendent que la déclamation sécrivoit comme le chant musical, et que les signes de cette espèce de chant étoient des accens, qui tous avoient leurs tons et leur repos. […] Il paroit cependant, que cet art n’étoit point assujetti à des règles certaines, car il arrivoit quelque fois que les deux auteurs n’étoient point d’accord.
Il jure, tempête et s’emporte, Et veut faire ajourner l’Auteur En réparation d’Honneur, Tant pour lui que pour sa Famille, Laquelle en POURCEAU-GNACS fourmille.
Tout reconnut ses loix ; et ce guide fidèle 140 Aux auteurs de ce temps sert encor de modèle. […] Mais souvent sur ses vers un auteur intraitable &c. […] que j’aime bien mieux cet auteur plein d’adresse, Qui, sans faire d’abord de si haute promesse, &c. […] Cahusac, auteur du Traité historique de la Danse ancienne et moderne, trois volumes. […] Millon est auteur des ballets de Pygmalion et d’Héro et Léandre, &c.
C’est proprement le secret de l’art, et l’écueil ordinaire de presque tous les auteurs qui ont tenté de se montrer sur le théâtre de l’opéra. […] Les auteurs qui sont venus après Quinault, n’ont point senti ces différents progrès, mais ils ne sont point excusables de ne les avoir pas aperçus ; ils auraient atteint à la perfection de l’art, en coupant leurs ouvrages sur cette découverte. […] Heureux les auteurs qui, bien convaincus de cette vérité, auront l’art de couper les leurs comme Quinault, s’il vivait aujourd’hui, les couperait lui-même. […] Cette critique sur un ouvrage très estimable d’ailleurs, et dont l’auteur n’est plus, a pour seul motif le progrès de l’art. […] Un auteur moderne, en le maniant d’une manière ingénieuse, a montré que le malheur de cette première tentative ne devait être imputé ni à l’art ni au genre.
L’Auteur ayant encore le bonheur de vous appartenir, sent déjà ce feu sacré dont la reconnoissance embrase les ames bien nées.
& l’on danse ; ce sont là les drames ingénieux dont on nous repaît ; c’est ce qu’on nomme des Ballets d’invention, de la Danse Pantomime ; mais laissons-en ramper paisiblement les Auteurs ; les ailes sont des ornements étrangers & des instruments inutiles pour quiconque ne peut devoir son éclat à lui-même, & se voit forcé comme les vers luisants à l’emprunter des ténebres & de l’obscurité. […] Ces figures sont sans nombre, dit cet Auteur, parce qu’il y a une infinité de choses que le Ballet peut exprimer. Phrynicus, l’un des plus anciens Auteurs tragiques, dit que le Ballet lui fournissoit autant de traits & de figures différentes que la Mer a de flots aux grandes marées d’hiver. […] Il seroit avantageux, Monsieur, aux Auteurs de secouer le joug & de quitter la gêne, si toutefois ils avoient la sagesse de ne pas abuser de la liberté, & d’éviter les pieges qu’elle tend à l’imagination ; pieges dangereux dont les Poëtes Anglois les plus célebres n’ont pas eu la force de se garantir.
Cette Pièce si singulière, Est de la façon de Molière, Dont l’esprit doublement docteur, Est aussi bien Auteur, qu’Acteur, Et que l’on tient par excellence, De son temps, le Plaute, ou Térence.
La Gravette de Mayolas, lettre du 11 août 1669 Mardi, j’allais d’un pas fort prompt Dans le Collège de Clermont123 Y voir Jonatas, Tragédie Plus belle qu’une Comédie, Qui fait paraître que l’Auteur Est un bon Versificateur, Et son esprit scientifique Fait dignement la Rhétorique.
Après la mise d’Armide, et le nouveau triomphe que Gluck obtint dans cet opéra, qui n’est point une tragédie, ce célèbre compositeur fut sollicité par le Baron de Thoudy, auteur des paroles d’Echo et Narcisse, d’en faire la musique ; il céda aux instances des amis de l’auteur : cette nouvelle circule dans tout Paris, ou ceux qui aiment le mieux la musique répandirent le dégoût dans les sociétés, en annonçant que cette nouvelle production seroit médiocre ; tous ces propos retentirent même dans les cafés, avant que Gluck eût mis la main à la plume pour écrire la première scène de ce nouvel ouvrage ; il rioit de la prédiction de tous ces petits prophètes : il donna son opéra ; mais l’esprit de parti triompha du charme, de la beauté et de la grace qui règnoient dans cette production ; elle n’eût qu’un foible succès.
Témoignage d’Auteurs et de Ministres protestans contre les Danses. […] Plus bas, (pag. 346.) le même auteur ne permet pas d’apprendre à danser en son particulier ; et la raison qu’il en donne, c’est « qu’il est à craindre que quand on l’aura appris, on ne fasse montre de sa science à cet égard ; ou si on n’a pas cette intention, et qu’en effet on n’en doive point faire usage, pourquoi, dit Vossius, perdre le temps à apprendre ce qu’on n’a pas dessein de faire quand on le saura ? […] Je vais donner une analyse et quelques extraits de ce traité excellent en lui-même ; et quoique le français, dans lequel il est composé, soit rempli de termes surannés, qui ne sont plus maintenant en usage, cependant, voulant donner les extraits avec la plus exacte fidélité, afin qu’on soit plus touché de la force avec laquelle les ministres, auteurs du traité, ou qui l’ont adopté, parlent contre les danses, je ne supprimerai ni ne changerai de ces termes, si ce n’est peut-être quelques-uns en petit nombre, qui seroient tout-à-fait inintelligibles, ou qui expriment d’une manière trop grossière le vice de l’impureté, qu’on fait voir être l’ame et le fruit des danses. […] Pour procéder avec ordre dans ce traité, et ôter tout lieu d’échapper à la force des autorités et des raisons que ces auteurs allèguent, ils commencent par donner l’idée des danses contre lesquelles ils écrivent. […] Pour détruire ce vain prétexte, les ministres, auteurs de ce traité, font voir que des mariages qui ne se feroient que par une suite des passions excitées par les danses, sont bien plus propres à en montrer le danger et le mal, qu’à les justifier, et que de tels mariages ayant un aussi mauvais principe, ne peuvent guère être chrétiens ; mais que quand même de pareils mariages produiroient de très-grands avantages temporels, les danses qui auroient été le moyen d’y parvenir, n’en seroient pas plus légitimes.
Préface de l’auteur « Un livre comme je ne les aime pas, ceux épars et privés d’architecture… L’excuse, à travers tout ce hasard, que l’assemblage s’aida, seul, par une vertu commune »… Stéphane Mallarmé.
Excuse enfin les fautes de l’auteur — comme on disait jadis — en faveur de son humilité.
. — Les droits d’auteur. — Extrait du cahier des charges de 1841. — Inobservation de l’article XXXV. — Le corps de ballet en 1868. — Les Rats. […] Ce fut encore le roi qui s’occupa des droits d’auteur ; et il faut reconnaître qu’il se montra — proportionnellement — plus généreux envers les auteurs qu’envers les artistes.
On pourroit cependant lui donner une forme et un caractère plus intéressant ; mais cette matière étant étrangère à mon art, et au sujet que je traite, je l’abandonne aux auteurs ingénieux qui peuvent remédier à la monotonie de la Féerie, et à l’ennui que le merveilleux traine après lui. […] Ajoutez à cela les désagrémens que tout auteur essuie des directeurs de l’opéra. […] Cet homme, d’un génie vaste, embrassoit toutes les parties à la fois dans ses compositions ; tout est beau, tout est grand, tout est harmonieux : chaque artiste peut, en entrant dans les vües de cet auteur, produire des chefs-d’œuvre différens. […] Je suis du sentiment d’un auteur qui dit que les grands morceaux de peinture, de musique et de danse qui ne frappent pas à un certain point un ignorant bien organisé, sont ou mauvais ou médiocres. […] Dailleurs, ce qui paroît en ce genre à l’opéra, ne porte jamais le nom de l’auteur, au moyen de cet arrangement, il y a fort peu d’émulation, et par conséquent fort peu de décorations qui ne laissent une infinité de choses à desirer.
Ils me faisaient même entrevoir qu’un Mécène généreux, en l’acceptant, laisserait gage de plus de sa bienveillance à l’auteur.
Au reste, Molière, l’unique, Molière, lequel fait la nique Par son comique, à tous Auteurs, Y joue, avec tous les acteurs Qui composent sa compagnie, Une pièce de son Génie, Qui, pleine de gais Agréments, Fait, des susdits pompeux fragments, Toute la liaison et l’âme, Je vous assure, en belle gamme.
Le goût qu’Auguste témoigna pour le Spectacle nouveau de Pylade et de Bathylle parut si vif que quelques Auteurs (Suidas) lui en ont attribué l’invention. […] Quelques Auteurs trompés, comme on l’a déjà dit, par le goût qu’il montra pour la Danse Italique, l’en ont cru l’Inventeur.
Il est bien rare que l’auteur d’un ballet fasse œuvre de poète. […] * * * Les auteurs de ce ballet éperdument fantaisiste, rêveurs rétrospectifs, amoureux fervents mais frivoles d’un passé violent, jonglent avec l’anachronisme et se délectent au paradoxe historique.
Je me contenterai d’observer que le local étoit trop grand, et la fête trop petite ; que le temps, pour la concevoir et l’exécuter, étoit trop court, et la dépense trop mince ; que cette fête allégorique qui devoit retracer majestueusement tout ce que nos victoires ont eu d’éclatant, ne peignoit rien et n’avoit rien d’imposant, ni de relatif à son titre ; que les auteurs, en manquant le but, n’avoient offert qu’un galimatias de petites choses incohérentes, nullement propres à inspirer l’enthousiasme. […] Je dis se donnait, car, assurément la fête n’étoit point pour le peuple, qui méritoit, au moins, les égards dûs au maître du logis ; mais qu’on paroissoit n’avoir invité ce jour-là, que pour l’insulter et le rudoyer, au point que, de l’extrémité où il se trouvoit relégué, il ne pouvoit pas même distinguer les grands hommes, auteurs, acteurs, et devenus seuls spectateurs de cette sublime création.