Dès ce moment on se défia de lui et on cessa de l’aimer. […] Le public qui paye, aime la variété et ne s’embarrasse pas des efforts que l’on fait et des sommes que l’on dépense pour la lui procurer.
Dés que ce Prologue prend fin, Le Théâtre, en un tourne-main, Sans laisser de lui, nulle trace, À de riants Vergers, fait place : Où la Déesse, aussi-tôt, vient, Et, contre l’Amour, s’entretient, Avec les Nymphes, qui comme elle, Ayans, pour lui, le cœur rebelle, Le traitent de Peste, et font vœu, De ne jamais, aimer son Jeu, Quoi que Flore, Sœur de Pomone, Très fortement, les y semone, En leur exprimant les Plaisirs Qu’avec ses Amans, les Zéphires, Elle goûte, chaque journée, Le matin, & l’après dinée. […] Ensuite, le Dieu, se patronne En la Nourrice de Pomone, Qui, sur Elle, avait plein pouvoir, Afin de la mieux décevoir, Or, cette Vieille dépitée De voir sa figure empruntée Par Vertumne qu’elle aime, aussi, Et qui, d’elle, n’a nul souci, Veut découvrir le Pot aux Roses : Mais quittant ses métamorphoses, Il reprend, lors, son natureau De jeune & charmant Damoiseau, Et fait offre à cette Déesse, De son cœur, avec tant d’adresse, Qua, par un Sort assez plaisant, Elle en accepte le Présent, Et qui paressait n’aguiére, Envers Monsieur Amour son frère.
Je crois que votre mérite sera bien senti en Angleterre parce qu’on y aime la nature ; mais ou trouverrez vous des acteurs capables d’exécuter vos idées.
D’autre part, un Marquis Français, Qui soupire dessous ses Lois, Se servant de tout stratagème Pour voir ce rare Objet qu’il aime (Car, comme on sait, l’Amour est fin), Fait si bien qu’il l’enlève enfin, Par une Intrigue fort jolie.
Puissé-je un jour, le voir au point de perfection, où il est quelquefois parvenu, et dont peut-être il ne s’éloigne encore aujourd’hui, que parce qu’on l’ignore autant qu’on l’aime.
Comme j’aime les choses belles, Pour, après, jaser un peu d’elles, À dessein j’y portai mes pas, Mais, toutefois, je n’entrai pas ; D’une parole assez humaine, » La Salle (me dit-on) est pleine » Vous gagneriez peu de passer, » On ne saurait vous y placer.
Il part ensuite après avoir pourvu aux besoins et à la sûreté de ce qu’il aime. […] Il se découvre, se nomme, et demande pour récompense la jeune Athénienne qu’il aime.
155 Son Fils, nommé le Dieu d’Amour, Qui là, devient Homme en un jour, Pour mieux contanter son Amante, Savoir Psiché, toute charmante, Est, comme Enfant, représenté, Par un, lequel, en vérité, S’acquitte, à miracle, du Rôle De ce petit céleste Drôle : Et comme Homme fait, et formé, Par ce jeune Acteur, tant aimé, Qui par tout, le Baron se nomme, Et lequel, des mieux, joue, en somme. Un Zéphire fort goguenard, Et qui, d’aimer, sait, très-bien, l’Art Aide à l’Amour : et c’est, pour rire, Molière, qui fait ce Zéphire.
. — Pourquoi on aime notre monde. — L’indépendance de la femme. — Pourquoi elles deviennent biches ou se marient. — Ce qu’est un homme à leurs yeux. — Un mot d’une fille pauvre. — Le corset et la liberté. — Sommes-nous réellement heureuses ? […] Ce qu’ils aiment, c’est l’irrégularité de notre existence, la bohémiana de notre conduite, le décolleté de nos propos. […] Elles aiment l’air, voilà tout.
Le spectacle héroïque de l’ancienne chevalerie formera toujours un spectacle intéressant, lorsqu’il sera présenté à une nation qui aime l’honneur et qui chérit la gloire. […] Adèle, contrainte à son tour par une inclination que son cœur a combattue, mais qu’il n’a jamais pu vaincre, aime tendrement Raymond. […] Elle l’engage à se déclarer à son père ; elle lui promet de mettre tout en usage pour le fléchir, et pour le déterminer à rompre l’hymen malheureux qui doit l’arracher pour toujours à ce qu’elle aime.
Tandis que je m’en allais, une voix d’or — la voix d’or — se mit à résonner, disant des mots que je ne pouvais pas comprendre. « Je t’aime ! je t’aime ! […] Elle était « désolée », et cela me fit l’aimer davantage. […] Je l’entendais dire, dans ma langue maternelle, qu’elle était heureuse, et je l’aimais toujours. […] La chose me blessa au vif, car j’aimais toujours Sarah.
Préface de l’auteur « Un livre comme je ne les aime pas, ceux épars et privés d’architecture… L’excuse, à travers tout ce hasard, que l’assemblage s’aida, seul, par une vertu commune »… Stéphane Mallarmé.
que j’aime le Testament Que dict l’ARLEQUIN malade, Cet Acteur qui n’a rien de fade, Et son grotesque Playdoyer, Où nous l’entendons foudroyer Le DOCTEUR qui, par l’ÉMÉTIQUE, A fait faire une fin tragique À SCARAMOUCHE, qui, mourant Et sur le Théâtre expirant, Fait aussi rire à gorge pleine !
Il l’engagea à venir à Rome, après en avoir parlé à Mécène, qui aimait les Arts. […] Nous nous sommes contentés à moins jusqu’à ce jour ; et nous croyons de bonne foi connaître, aimer, posséder la Danse.
Or l’histoire de la nymphe farouche qui aima le berger Aminta pour avoir essayé de le tuer eut la chance de tenter Delibes et lui inspira cette partition qui, aujourd’hui, affronte avec aisance le voisinage d’une œuvre de Mozart. « Inspira », c’est bien le mot, car la vivacité de l’invention mélodique, jaillissante, facile, infiniment aimable, nous captive encore un demi-siècle après la création de Sylvia. […] Que j’aime cette retenue, cette pureté adamantine ; cette conscience claire qui fait le corps se mouvoir comme un instrument de précision, avec une perspicacité et un esprit de finesse à toute épreuve.
J’aime particulièrement le quatrième acte ; ce séjour élyséen où se prélassent les ombres en perruques et paniers blancs fut, pour les sujets de Louis le Bien-aimé, ce que le paradis de Chariot avec les hobbies ailés est aujourd’hui pour les voyous de San-Francisco. […] Boucher, qui fit le dernier décor de Pollux, aurait, il me semble, aimé une telle Hébé.
Ainsi nous avons aimé le costume de l’infante Vélasquez vu à travers Poiret ; mais dès que le tableau vivant se décomposait, ce n’était plus que de la danse d’amateurs pastichant indifféremment l’Espagne et l’Inde, la bayadère et la gitane.
La Gravette de Mayolas, lettre du 21 juin 1665 Le ROI, dont la magnificence Égale la haute puissance, Désirant agréablement Donner un divertissement À la REINE, que son coeur aime Aussi tendrement que lui-même, Choisissant le plus bel endroit, Dit qu’à Versailles on irait.
— Ma fille, me disait-elle en prenant sa prise, souviens-toi qu’on aime les biches franches, cela repose des femmes du monde. […] Outre que je suis une femme qui a de la « littérature », je n’aime pas à raconter mes affaires à des étrangers. […] XIV La baronne est une bonne fille ; bohême par instinct, elle aime la liberté et le sans-façon.