À Rome, elle devint partie de l’Art dramatique, et marcha alors d’un pas égal avec la Poésie, l’Éloquence et la Musique.
. — Nonobstant ces taches que le temps et la réfléxion éffaceront sans doute ; je crois que cet art enchanteur qui fait les délices de nos spéctacles, n’éxistoit ni à Athènes, ni à Rome, et je lui accorde une préférence obsoluë sur ces mimes, qui n’avoient que des gestes de convention, et qui ignoroient parfaitement la danse.
Voilà le spectacle, non tel qu’il étoit chez les Grecs dans sa création, mais tel qu’il existoit à Athènes et à Rome, dans le tems de sa perfection, si le geste étoit expliqué par la poésie ; si la pantomime étoit fortifiée par les Interlocuteurs, qui étoient à la tête des chœurs, il n’est pas étonnant que les gestes qui accompagnoient le dialogue, fussent entendus de tout le monde, j’ai employé la pantomime de la même manière et avec succès dans les opéras d’Alceste, d’Orphée, d’Helene et Paris, de la composition du célèbre Gluck.
On trouve encore que Cicéron qui vivoit l’an 706 de Rome, a fait un Traité de la nature des Dieux, & qu’il dit avec Plutarque & d’autres fameux Auteurs, que les Oracles avoient cessé bien du tems avant eux ; ils ont crû que leur fin venoit de ce que les Démons & les Esprits élémentaires ne sont pas immortels, & que leur tems a pû être limité par le Créateur de l’Univers : mais qu’il en peut renaître aussi comme des hommes, suivant l’opinion des Cabalistes : j’oserai dire en passant que j’ai lieu de le croire plus qu’un autre.
Remontons aux sources, et supposons pour un moment que nous n’avons jamais ouï parler des Spectacles de France, d’Italie, de Rome et d’Athènes.
Cet Académicien convient d’abord que jusqu’à lui, on avait cru tout bonnement que les Anciens chantaient et dansaient sur leurs théâtres de la manière à peu près que l’on chante et danse sur le nôtre ; mais comme les chants et les danses de son temps ne lui paraissaient avoir qu’un rapport très éloigné avec les prodiges que le Chant et la Danse ont opérés autrefois à Rome et dans Athènes ; que d’ailleurs il était intimement persuadé, que les hommes ne pouvaient avoir chanté ni dansé mieux qu’ils dansaient et chantaient à notre Opéra, il en a conclu, 1°.
Tout Rome, rempli d’admiration, partagea son estime entre ces deux grands hommes ; deux partis divisèrent la ville, & faillirent même à s’égorger pour défendre la gloire de celui dont ils étaient les partisans.
Ce peintre, né avec le génie de son art, revient de Rome ; il annonce un beau talent.
Emilia Bigottini Ce siècle avait deux ans ; Rome remplaçait Sparte ; Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte, quand, après avoir paru un instant à l’Ambigu, cette belle-sœur du chorégraphe Milon dessina ses premiers pas sur le théâtre que l’on nommait encore, mais ce n’était plus pour longtemps — de la République et des Arts. […] A cette époque, Paris singeait Athènes et Rome, et le boudoir des courtisanes, comme celui des grandes dames, s’ingéniait à rappeler l’intérieur d’Aspasie ou de Lalagé.
C’était la Chatte métamorphosée en femme, tirée par Coralli et Duveyrier d’un vaudeville du même titre de Scribe et Mélesville ; la musique avait été commandée à un jeune prix de Rome, Montfort. […] Horace et Properce l’ont chantée à Rome, Néron en fit sa danseuse favorite ; on la vit passer chez les Médicis avec les beaux-arts fugitifs. […] La musique de Montfort prouvait que les prix de Rome ne sont pas toujours des génies.
Voilà donc la fureur poétique établie dans le monde comme un rayon de lumière transcendante, comme une émanation sublime d’en-haut, enfin comme une inspiration divine, toutes ces expressions en Grèce et à Rome étaient synonymes aux mots dont nous avons formé en français celui d’enthousiasme.
Nous ne voyons point ce qu’elle était dans la Grèce ; mais nous savons qu’elle florissait à Rome, sous les premiers Empereurs.
Il pouvoit être regardé comme le légataire de ces hommes rares, qui firent jadis l’admiration d’Athènes et de Rome.
Chant II, vers D’un trait de ce poëme, en bons mots si fertile, Le Français, né malin, forma le Vaudeville ; Athène a vu Socrate, et Rome a vu Caton6, Souvent ouvrir le bal, sans manquer au bon ton. […] Caton, le plus sévère des Romains, à l’age de soixante ans, crut devoir se faire recorder ses Danses, afin de paraître moins gauche dans un bal de Rome. […] Il y avait à Rome des écoles publiques, pour apprendre cet art. […] Roscius à Rome, Garrick à Londres, Préville à Paris, sont les trois plus célèbres comédiens cités pour l’art des gestes.
Ce sera m’encourager et me fournir le moyen de faire revivre cet art ancien de la vraie pantomime qui faisoit les délices d’Athènes et de Rome.
s’écrie-t-il en finissant, ange merveilleux de la danse, tu m’apparais dans cette vision muette comme la blanche et très belle déesse de l’Espérance qui s’incline sur les ondes et qui pour nous consoler nous berce et nous endort. » Rome en 1846 était dans la lune de miel du pontificat de Pie IX. Sa réputation de libéralisme, l’hostilité que lui montrait l’Autriche, une bonhomie spirituelle rendaient extrêmement populaire le nouveau pape… Qui depuis Rome alors admirait ses vertus.
Il ne fut plus question à Rome que des spectacles de Pylade et de Batyle.
Mademoiselle Monchanin Une santé florissante comme l’Athènes de Périclès ou comme la Rome des Césars.
Auguste fut un personnage épique, une figure d’imperator, comme son homonyme de Rome.