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27. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IV » pp. 44-59

Le besoin d’être libre est tellement développé chez la femme, qu’elle se jette dans les bras du premier venu, sans scrupule. […] On attend, pour être sévère avec nous, pour nous reprocher nos déréglements, que la vieillesse soit venue. […] XI Je regrette déjà l’accès de sensibilité que je viens d’avoir. […] J’en suis à me demander pourquoi je viens d’être aussi sentencieuse. […] Quand on vient la voir elle s’arrange de façon à laisser le visiteur seul avec la lettre.

28. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VII » pp. 90-105

Markouski la raconte lui-même partout, et dernièrement, devant moi, il est venu prier un journaliste d’en faire une nouvelle à la main, en prenant soin de mettre son nom en toutes lettres. […] Markouski était sombre. — Les entrées de faveur seules avaient donné. — On attendait une société de Russes qui ne venait point. […] … Tout à coup un mouvement se fit à la porte, le contrôleur vint tout joyeux parler à l’oreille de Markouski, dont le front se dérida. […] XII Vers quatre heures, l’on commença à songer à la retraite, tout le monde s’en alla, les uns avec leurs femmes, les autres avec celles de leurs amis, ceux-là comme ils étaient venus. […] Son associé vint le rendre à la liberté et à ses cours.

29. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »

L’Électeur de Bavière, le Prince Emanuel de Portugal vinrent alors en France, et ils prirent le ton qu’ils trouvèrent établi. […] Ils voyaient une trop grande distance entre ce que Paris venait d’admirer, et ce que leur fortune ou la bienséance leur permettait de faire. […] Lorsque les Suisses furent sur le point de venir en France, pendant le règne de Henri IV pour renouveler leur Alliance, le Prévôt des Marchands et les Échevins, qui dans cette occasion sont dans l’usage de les recevoir à l’Hôtel de Ville et de les y régaler, trouvèrent sous leur main l’ancienne Rubrique, et en conséquence ils délibèrent un Festin, et un Bal.

30. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettre en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 décembre 1666 »

Les ARTS, qui sous lui rajeunissent, Et de tous côtés refleurissent, Sachant l’arrivée en ces Lieux Des FILLES du Premier des DIEUX, Comme d’Elles ils croient naître, Ils viennent les en reconnaître, Faisant tout à fait galamment, Au son de maint doux Instrument, Pour chacune exprès une ENTRÉE Digne d’être considérée, Et qui convient encor de plus À ces célestes Attributs. […] Or, renouvelant leur DÉBAT, Qui jadis fit si grand éclat, Trois Nymphes par elles choisies, Qui ne sont point Nymphes moisies, Pour juger sur ce différend, En dansant viennent prendre rang ; Et comme, en un mot, les dernières, Trop pigrièches66, trop altières, Se préparent encor après À batailler sur nouveaux frais, JUPIN, le MAÎTRE de la FOUDRE, Enfin de tout vient en découdre, En changeant ces Objets si beaux, Pour leur châtiment, en Oiseaux.

31. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Je me souvins combien Sada Yacco avait intéressé les Claretie et je les priai de venir voir ma nouvelle étoile japonaise. […] Le jour vint, et nous nous mîmes en route, Hanako paraissait ignorer totalement qu’elle allait déjeuner chez un écrivain célèbre, et ne contractait nul émoi de rendre visite à l’administrateur du premier théâtre du monde. […] Ce n’était en somme que pour me faire plaisir, et parce que je l’en avais priée expressément, qu’elle venait à ce déjeuner. […] Je n’avais jamais ni gants, ni voilettes, ni mouchoirs, c’était toujours elle qui venait justement de prendre les derniers. […] La lumière est venue à moi plutôt que je ne suis allée à elle ! 

32. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

Elle ne peut pas venir, elle ne peut vraiment pas. […] Ce fut les larmes aux yeux que je lui répondis : — Venez tant que vous voudrez, ma petite chérie ; j’entends la fée qui murmure à mon oreille qu’elle veut danser pour vous, toujours, toujours… *** A Bucarest, la princesse Marie de Roumanie avait envoyé tous ses enfants me voir en matinée. […] Lorsque vint mon tour d’entrer en scène, les lumières s’éteignirent et, dans le silence soudain établi, on put distinctement entendre ces mots venant de la loge royale : — Chut ! […] Ils vinrent les uns derrière les autres, aussi timides que des enfants de bourgeois, en présence d’une étrangère. […] L’enfant m’appelait toujours « ma Loïe », et, après sa première visite au théâtre, où elle était venue me voir danser, elle essaya de m’imiter.

33. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

On viendra me prendre ce soir. […] On m’a dit hier que si on ne venait pas au bois, on viendrait dîner. […] — Un nouveau venu veut dire son opinion. […] L’Opéra tombe tous les ans ; j’y viens par habitude, mais, ma foi, je n’y viendrai plus… il y a mieux que ça. […] — Elle n’a plus besoin de venir, docteur… Elle est guérie.

34. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 23 février 1669 »

On voit aussitôt les Naïades, Avecque les Vertes Dryades, Qui viennent faire, tour à tour, À l’aimable Flore leur cour ; Et ce sont encor sept Personnes, Bonne foi, tout à fait mignonnes, Ayant des Appâts à foison Pour mettre un Cœur à la raison ; Aussi cette troisième Entrée Est-elle fort considérée. […] 112 Dedans la dixième, l’Aurore Arrose les Jardins de Flore, Ainsi que, dans celle d’après, Les Heures y viennent exprès Cueillir mille Fleurs pour les Grâces ; Et puis l’on y voit sur leurs traces Vénus, qui se plaint tendrement113 Du Trépas de son cher Amant. […] Des Faunes y viennent aussi, Et le Ballet finit ainsi Par cette quinzième Entrée, Du MONARQUE encor illustrée, Désignant un Européen, Que partout on connaît fort bien, Et le plus grand, sans que je chope, Qui soit dedans la vaste EUROPE.

35. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

De qui cela pouvait-il venir ? […] Lorsque j’aurai besoin de vous pour un rôle, je viendrai vous chercher avec plaisir. […] Mme Hoffman était venue avec moi, elle m’attendait au foyer du théâtre, où je la rejoignis. […] Venez dans mon cabinet, je vais vous la jouer. […] En rentrant, je demandai s’il n’était rien venu pour moi du Casino.

36. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Don Cléofas va s’élancer sur ses pas, lorsqu’une élégante pèlerine vient à son tour l’agacer. […] le volage vient justement d’apercevoir certain domino rose dont les yeux lui ont jeté au passage deux éclairs brûlants. « Beau domino, je t’aime, je n’aime que toi !  […] Le régisseur vient frapper les trois coups. […] allons en prévenir le Bellaspada. » Qui vient encore après lui ? […] Florinde, toujours travestie en militaire, vient aussi faire un tour à la fiesta del sautillo.

37. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 novembre. Danseurs viennois. Mlle Wiesenthal et M. Anton Birkmeyer. »

Aujourd’hui, elle vient nous dire ses petits secrets sur le vaste plateau du Théâtre des Champs-Élysées. […] Il va il vient, tourne en l’air, pirouette laborieusement, obstinément.

38. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

Longtemps les femmes s’étaient dit : « Que peut-il venir après la grâce nuageuse, l’abandon décent et voluptueux de Taglioni ?  […] C’est dans le lit même du César que vint au monde celle qui devait être plus tard l’impératrice de la danse. […] Guyet, fut son maître ; puis vint Perrot, qui lui donna d’excellentes leçons et d’utiles conseils. […] Maintenant, venons à l’analyse du ballet. […] Qui ose venir à pareille heure dans ce lieu formidable ?

39. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 juin. « Les Femmes de bonne humeur ». »

L’inspiration de ce ballet comique est si foncièrement heureuse, l’exécution si homogène et si désinvolte, le tout est si bien venu que je me suis abandonné sans réserves à la douceur de vivre cette heure d’oubli exquis. […] Aussi la Brianza a-t-elle raison d’être venue se mêler à toute cette fougueuse jeunesse, Brianza le « diablotin brun » qui ensorcela à Petrograd « la cour et la ville », il y a de cela quelque trente ans, et qui porte ce doux prénom qui est un présage et un symbole de la gloire chorégraphique, celui de la Grisi et de Zambelli : Carlotta.

40. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XII. Des Danses des Lacédémoniens »

Toutes les jeunes filles de Sparte, parées de leur propre beauté et sans autre voile que leur pudeur, venaient immédiatement après eux avec des pas lents, et une contenance modeste. […] La troisième, des enfants venait après, qui disait : Et nous un jour le serons, Qui bien vous surpasserons. » 44. […] « Quelques-uns reprenaient la coutume que Lycurgue avait introduite, que les filles, à certains jours de Fête, allassent par la Ville toutes nues, et lui en demandaient la cause ; afin, répondit-il, que faisant les mêmes exercices que font les hommes, elles n’eussent rien moins qu’eux, ni quant à la force et santé du corps, ni quant à la vertu et générosité de l’âme, et qu’elles s’accoutumassent à mépriser l’opinion du vulgaire ; d’où vient que la femme de Léonidas nommée Gorgo, répondit, à quelques Dames étrangères qui lui disaient : Il n’y a que vous autres Lacédémoniennes qui commandiez à vos maris : aussi n’y a-t-il que nous qui portions des hommes… Et était en ce temps-là l’honnêteté et la pudicité des Dames si éloignée de la facilité que l’on dit avoir été depuis parmi elles, que l’on tenait l’adultère pour une chose impossible et incroyable. » Plut.

41. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre III. De la Danse théâtrale des Romains »

Pylade né en Cilicie, et Batyle [Bathylle] d’Alexandrie, les deux hommes en ce genre les plus surprenants, vinrent y développer leurs talents sous l’Empire d’Auguste. […] Ils publièrent qu’ils donneraient un spectacle tout à fait nouveau, et ils trouvèrent le moyen d’engager adroitement leur Adversaire à le venir voir. […] Telle aurait paru Mademoiselle Sallé, si elle fût venue dans un siècle, où la Danse théâtrale eût été mieux connue.

42. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — II, mes débuts sur une vraie scène a deux ans et demi » pp. 16-21

Ma mère vint aussi dans le courant de l’après-midi, et s’assit au bout d’un banc parmi les invités qui ne prenaient pas part à nos exercices. […] Lorsque ma mère vint me rejoindre, longtemps après, elle était encore toute pâle et tremblante, et elle me demanda pourquoi je ne l’avais pas prévenue de ce que j’allais faire. […] Il me faut dire que lorsque ce premier incident théâtral vint se placer dans ma vie, j’avais tout juste deux ans et demi…

43. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

Labbe, tom. 6, p. 112) « qu’il y en a, et surtout des femmes qui font en sorte qu’on vienne aux jours de fêtes, non dans des vues droites et saintes qu’on doit avoir, mais pour danser et chanter des chansons honteuses. Si ceux qui se conduisent ainsi, ajoute le concile, sont venus à l’église avec de moindres péchés, ils s’en retournent avec de plus grands. Que les prêtres aient donc grand soin d’avertir le peuple qu’on ne doit venir à l’église en ces saints jours que pour prier ». […] Le concile d’Aix, tenu l’année 1583, fait le même réglement sur la sanctification des fêtes par rapport à la fuite des danses, que celui du concile de Tours, qui vient d’être rapporté : et il y joint la même menace d’excommunication contre ceux qui violeront ce réglement.

44. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Euthyme et Eucharis. Ballet héroï-pantomime. » pp. 51-63

Le spectre parût, dit-on, en vint aux mains avec l’Athlète, fut vaincu, et de rage alla se précipiter dans la mer. […] Il vient présenter d’autres victimes aux Témessiens en échange d’Eucharis, et il est disposé, en cas de refus, d’offrir sa propre vie, pour sauver celle de l’objet qu’il adore. […] Il entraîne Eucharis de l’autel, et la tenant dans ses bras, il défie tous les Témessiens de venir la lui ravir. […] On entoure Euthyme, on le regarde comme un dieu tutélaire, qui vient d’assurer à cette contrée la paix et le bonheur. […] Les jeunes gens de Témesse viennent prendre ces deux amans pour les conduire au temple de l’hymen : c’est à l’autel de ce dieu que l’innocence et le courage doivent être unis pour toujours.

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