C’était, — la femme me le dit elle-même, à mi-voix, — une cuisinière qui devenait trop vieille pour pouvoir rester en place, et qui consentit à unir son sort à celui de l’aveugle nomade, afin de lui servir de guide par les rues. […] Et ainsi, voyez-vous, comme ce sont les choses de ma jeunesse, il me semble, malgré tout, si vieille carcasse que je sois, que je suis resté jeune.
Que restait-il dès lors à faire pour le danseur français ?
La Tempête, disait-il, exigeant du gaz en quantité énorme, on avait craint qu’il n’en restât pas pour éclairer le quartier ; des expériences auraient été faites et le résultat aurait été rassurant pour les rues et boutiques des alentours. […] Les applaudissements d’Auguste restent sans échos. […] Quand on vit cette forme charmante aux lignes impeccables tantôt s’assouplir en de lentes ondulations, tantôt bondir avec une vivacité qui, même en ses emportements, restait correcte, ce fut une exquise sensation d’art. […] Quoiqu’elle restât dévouée à son fondateur devenu directeur de l’Opéra, qui ne pouvait approuver des attaques contre Fanny Elssler, elle exalta la Sylphide de la manière la plus blessante pour la pauvre fée Alcine.
tout cela signifiait qu’il ne restait guère d’espoir pour moi. […] Au comble de l’embarras, je restai debout au milieu de la pièce tandis que tout le monde me regardait.
Devesi portar verbigrazia il braccio destro, comincian tutti due i polsi a girar lentamente per di dentro, il manco resta al suo fianco ed il destro principierà con posatezza a cavarsi fuori, che resti alla distanza di un palmo discosto dal corpo, e rivolgendo altra volta i polsi si fermano, quanto la palma di quella mano che sta avanti, come abbiam detto la destra, resti riguardante il tallone del piede opposto, che sarà il sinistro, e quando comincerà a portarsi fuori il piede dritto, principierà il braccio manco ad uscire con l’istesso garbo che abbiam detto dell’altro, e questo ritornerà al suo fianco, con giocare tutti due i polsi nell’istessa maniera, e così continuare in ogni mutazione di piede.
Mais la pièce ayant fait four, personne ne songea qu’il serait possible d’en détacher une scène, et je continuai à rester sans engagement. […] Pas de loge pour mon changement, pas de piano pour m’accompagner… Mais l’occasion restait précieuse quand même.
Enfin, je restai immobile, tenant la hampe droite, dans une attitude aussi imposante que possible puis je saluai, jusqu’à ce que le rideau tombât. […] Pourtant, elle resta à l’Hippodrome jusqu’à quatre heures et demie.
La balle le perce sans doute ; mais la colonne la repousse contre vous : vous tombez l’un et l’autre frappés du même coup, et vous restez à terre, pour y être foulé aux pieds de la multitude, dont vous auriez tôt ou tard fixé l’admiration, et qui vous méprise.
Seulement ce langage est resté en enfance.
Il faut faire le demi-coupé en arriere en portant le pied à la quatriéme position, le second pas se porte vîte à la troisiéme, & vous restez un peu dans cette position sur la pointe des pieds les jambes étenduës ; puis vous laissez glisser le pied qui est devant jusqu’à la quatriéme position, ce mouvement se fait en laissant plier le genou du pied de derriere qui renvoie par son plié le corps sur le pied de devant, ce qui fait l’étenduë de ce pas.
Et la leçon en resta là. […] Il est vrai qu’étant d’origine supérieure et extra-terrestre, ces nymphes n’avaient pas à redouter qu’on relevât une imperfection dans leur corps ainsi dénudé… Les pensionnaires de Gruer bondirent… Leurs atours — arrachés — volèrent de ci de là… En un instant, elles n’eurent plus pour tout vêtement que leur pouf à l’égarement de l’esprit et du cœur… Quant à la Camargo, il ne lui restait guère que sa racine droite et ses sept pointes à l’espagnole… Nous voilà bien loin de la précaution d’une fille honnête et de qualité ! […] Ce fut au théâtre de Covent-Garden de Londres qu’elle donna ses deux grands ballets pantomimes : Pygmalion et Ariane, qui furent plus tard représentés à Paris, mais à la Comédie-Italienne, les portes de l’Opéra leur étant restées fermées.
Pour monter et pour descendre, pour s’installer sur le coussinet surélevé, pour caresser du fouet la croupe de sa bête, la jeune femme a des mouvements, des attitudes qui restent toujours dans la ligne. […] Mademoiselle Biot IIe est restée éloignée du théâtre pendant un laps assez prolongé. […] Plus tard elle est restée quelque temps sans danser.
L’Arthur libre est l’être qui définit la vie : « un deshabillé qui ne doit être gêné par aucun cordon social. » L’Arthur libre est l’homme primitif qui a accepté quelques modifications dans ses habitudes : il a subi le joug du pantalon, mais sans l’amendement des bretelles et du gilet ; le chapeau neuf et la botte sans cicatrices lui sont toujours restés inconnus. […] Restait l’article du souper. […] La gratification arrive au domicile de la Lorette, qui dit à Denise : Tant que tu seras ici, tu resteras noble et pensionnée du gouvernement. […] Écrivez à une Lorette : Je vous offre pour la vie un cœur constant, L’épître court les chances de rester sans réponse. […] Mais, en attendant ces chants harmonieux, la Lorette ne peut rester à l’abri de l’encens des muses ; la cuisinière lui rirait au nez, car la cuisinière a eu son poème : Guernadier, que tu m’affliges En m’apprenant ton départ !
Plus ces parties se joignent, et plus celles qui leur sont inférieures s’éloignent, les jambes ne pouvant ni battre ni croiser, restent comme immobiles au moment de l’action des genoux, qui roulent désagréablement l’un sur l’autre ; et l’entrechat n’étant ni coupé, ni battu, ni croisé par le bas, ne saurait avoir la vitesse et le brillant qui en font le mérite.
Mais ils le repoussent et restent inflexibles.
Je pense, Monsieur, que cet Art n’est resté dans l’enfance, que parce qu’on en a borné les effets à celui de ces feux d’artifice, faits simplement pour amuser les yeux.
Une surprise subite vous arrête, vous éprouvez une émotion générale, vos regards comme absorbés restent dans une sorte d’immobilité, votre âme entière se rassemble sur une foule d’objets qui l’occupent à la fois ; mais bientôt rendue à son activité, elle parcourt les différentes parties du tout qui l’avait frappée, sa chaleur se communique à vos sens, vos yeux lui obéissent et la préviennent : un feu vif les anime ; vous apercevez, vous détaillez, vous comparez les attitudes, les contrastes, les coups de lumière, les traits des personnages, leurs passions, le choix de l’action représentée, l’adresse, la force, la hardiesse du pinceau ; et remarquez que votre attention, votre surprise, votre émotion, votre chaleur, seront dans cette circonstance plus ou moins vives, selon le différent degré de connaissances antérieures que vous aurez acquis, et le plus ou le moins de goût, de délicatesse, d’esprit, de sensibilité, de jugement, que vous aurez reçu de la nature. […] Pour produire des ouvrages qui restent, pour acquérir une gloire que la postérité confirme, il faut des ouvrages et des succès qui résistent aux efforts du temps, et à l’examen des sages ; il faut avoir senti un enthousiasme vrai, et l’avoir fait passer dans tous les esprits ; il faut que le temps l’entretienne, et que la réflexion, loin de l’éteindre, le justifie.
(a) Avant de préparer la pirouette en dehors ou en dedans, le danseur peut rester placé dans toutes les attitudes ou arabesques qui terminent son enchaînement.