Comme il est parlé dans plusieurs pas de ces Jettez, sans que j’en aye donné aucune instruction particuliere, je vais l’expliquer dans ce Chapitre, en suivant l’ordre des pas, qui est d’aller des plus faciles aux plus difficiles.
Et saint Paul déclare (Rom. c. 1, v. 32) que non-seulement ceux qui font les choses défendues (dont il venoit de parler) méritent la mort, mais aussi ceux qui approuvent ceux qui les font . […] Ce ne sera pas d’être présent à ces danses ; mais de parler souvent en chaire contre elles ; d’exhorter avec charité et avec douceur les personnes de la paroisse qui les aiment, à y renoncer ; d’être ferme et de ne point admettre aux sacremens ceux et celles qui refuseront de se rendre à ses avis ; de faire à Dieu de fréquentes et de ferventes prières pour obtenir de sa miséricorde qu’il ouvre le cœur de ses paroissiens à ses exhortations ; et, s’il ne peut, par tous les efforts et toute l’industrie de son zèle, arrêter un mal dont il sent toutes les funestes suites, il ne doit pas se décourager pour cela ; mais redoubler dans le secret ses gémissemens, espérant qu’ils ne seront pas entièrement sans fruit pour quelques-uns de ceux qui en auront été l’objet ; ou que s’ils ne leur servent pas, ils lui serviront à lui-même, en attirant sur lui, pour sa propre sanctification, les grâces qu’il n’aura pas obtenues pour la sanctification des autres.
Nous en parlerons dans un instant. […] si ces deux dernières productions avoient obtenu un succès égal aux quatre premières, on n’auroit pas songé à parler de l’incorrection et des négligences qui règnoient dans leurs descriptions.
Mais les PP. de l’Eglise, en déclamant avec la plus grande force contre ces exercices scandaleux, parlent toujours avec une espèce de vénération de la danse sacrée. […] On croit devoir donner ici une idée de ces danses différentes, avant de parler de celles qui furent consacrées aux théâtres des anciens, et de celles qu’on a porté sur nos théâtres modernes. […] Nous nous contentons de parler ici des plus importantes. […] Platon et Lucien parlent de cette danse comme d’une invention divine. […] Il y avait une sorte d’émulation à en avoir des premiers ; et de-là cette manière de parler proverbiale en usage encore de nos jours, on ne me prend point sans vert.
Remontons aux sources, et supposons pour un moment que nous n’avons jamais ouï parler des Spectacles de France, d’Italie, de Rome et d’Athènes. […] Oublions la chaleur avec laquelle les Italiens parlent de leur opéra, et le ton de dédain dont les critiques du dernier siècle ont écrit en France, des Ouvrages Lyriques de Quinault. […] En Allemagne, en Italie à peine parlait-on il y a vingt ans de l’Abbé Métastase.
.° de se conduire et d’agir trop librement à leur égard : or, tout cela se trouve dans les danses plus qu’ailleurs, et d’une manière plus dangereuse ; et tout cela s’y trouve, non comme un accessoire qu’on peut en séparer, mais comme étant le fond, la base et l’ame, si on peut parler ainsi, de la danse. […] Combien trouve-t-on dans les assemblées de danses de jeunes personnes, qui à la vérité, ne sont pas des prostituées comme celles dont Salomon parle en cet endroit, mais qui du moins sont très-volages, et dont on peut dire que par là leurs lèvres, jusqu’à un certain point, sont comme le rayon du miel , par ce qu’il y a d’agréable et de séduisant dans leurs discours efféminés ! […] C’est dans le chapitre 6.° du livre des Proverbes, que le Saint-Esprit parle ainsi (vv. 27, 28 et 29.)
Ces Ballets étaient encore d’une espèce différente des Ballets Moraux, dont j’ai parlé au Chapitre VI.
Que d’autres relèvent avec empressement ces dons aimables que la nature, en souriant, a versé sur votre personne, moi je ne parlerai que des vertus respectables dont vous vous êtes plu à les embellir, et qui n’admirerait pas cette surveillance attentive, cette sollicitude si tendre, et ces soins continuels que vous ne cessez de prêter à l’éducation des enfants que le ciel vous a donnés.
Demoiselle tenant ces jupes pour Danser Et pour en donner une plus forte idée, on peut jetter la vûë sur cette Figure, je lui ai donné tout l’air & la contenance qu’une Demoiselle doit avoir en dansant, elle tient ses jupes avec le pouce & le doigt suivant les bras étendus à côté du corps, les mains en dehors, & sans étaler ses jupes ni les tenir trop serrées ; A l’égard de leur maniere de figurer, c’est la même que celle de l’homme, tant pour effacer l’épaule dans les pas de côté, que ceux en passant en avant ; & en presentant les mains, comme aussi les agrémens dont j’ai parlé sont pour l’un & pour l’autre.
Mais ce qui prouve encore plus l’attachement & la prédilection que Sa Majesté avoit pour la danse ; c’est que malgré les penibles travaux qui occupoient continuellement ce grand Conquerant, il n’a pas laissé de s’en dérober quelques heures pendant plus de vingt à vingt-deux ans, que Monsieur de Beauchamp a eu l’honneur de le conduire dans ce noble exercice : enfin cette danse dont je viens de parler, du propre aveu des plus habiles Maîtres ; a toûjours esté regardée comme une danse très-necessaire à sçavoir pour bien danser ; c’est ce qui m’engage d’en faire une legere description tous ses mouvemens sont si essentiels, qu’il vous donnent une facilité pour bien danser les autres danses, ce qui se va prouver par la maniere dont elle se dansoit.
L’Actrice dont je parle ainsi, Est la petite du Croisi, D’esprit, et de grâce pourvue, Et, de vous, assez bien connue ; Qui, dans deux jours avait appris Ce beau Rôle qu’elle avait pris De la grande Actrice choisie, Beauval, qui, d’un beau feu, saisie, Sait jouer, admirablement, Sur tout, un Rôle véhément.
Il faudra absolument parler un jour de cette modification et de cette amplification de la technique qui ne cessent de se produire. […] Mlle Bos, puisque nous parlons d’elle, est parfaitement proportionnée.
Comme j’ai à vous parler ailleurs de Batyle et de Pylade, créateurs d’un nouveau genre de spectacles, qui remplaça la tragédie et la comédie ; je me contenterai de vous dire maintenant que ces deux pantomimes eurent un succès brillant, et qu’ils firent oublier le théatre de déclamation, et les grands acteurs qui en faisoient l’ornement. […] on trouvoit encore dans ces magasins des masques de femmes tout, aussi volumineux, mais non pas si laids ; ils servoient à de jeunes acteurs, qui avoient une voix douce et agréable ; car il n’est fait aucune mention dans les écrits des anciens des noms des femmes dont les talens avoient embelli la scène ; ils ne parlent que d’Ampuse, de Tymèle, et de Dyonisia, célèbres pantomimes ; elles s’attachoient à peindre la volupté ; plusieurs auteurs assurent qu’excitées par les applaudissemens que leur prodiguoient les jeunes gens, elles avoient porté la pefection de leur jeu au dernier période d’indécence.
Quoiqu’il partage avec les meilleurs Drames, l’avantage d’intéresser, d’émouvoir & de captiver le Spectateur par le charme de l’illusion la plus parfaite, on ne la pas soupçonné de pouvoir parler à l’ame. […] Voilà ce que j’appelle une Scene d’action, où la Danse doit parler avec feu, avec énergie ; où les figures symmétriques & compassées ne peuvent être employées sans altérer la vérité, sans choquer la vraisemblance, sans affoiblir l’action & refroidir l’intérêt.
En écrivant contre les danses et les différentes espèces de mauvaises chansons dont je parle dans le petit ouvrage que je donne au public, je me suis attendu à avoir beaucoup de contradicteurs. […] Et il répond : « L’adversaire dont il est parlé ici, ne peut être le diable, qui est souvent ainsi appelé dans les Ecritures ; car elles ne nous exhorteroient jamais à nous accorder avec cet esprit de malice. […] Selon la manière très-ordinaire de parler des saintes Ecritures, vivre avec piété et dans la justice, c’est marcher dans la vérité. […] C. par laquelle, quoiqu’il soit assis à la droite de son père, il ne cesse de nous parler : (serm. 85, n.° 1.) […] En vérité, Monsieur, si je n’avois pas l’honneur de vous connoître, je croirois qu’en me faisant une telle question, vous ne parlez pas sérieusement, et que vous ne songez qu’à vous divertir.
J e n’ai parlé que vaguement, Monsieur, d’une étude que je regarde comme absolument nécessaire à la danse ; c’est celle de l’anatomie dans ce qu’elle a de relatif à cet art. […] Les règles arrondissent machinalement les bras, sans les rendre gracieux, sans les faire parler, et il faut que l’action des bras qui constitue le geste parle ; que les mains articulent ; que les doigts concourent à la prononciation du pantomime, qu’ils soient, pour me servir de l’expression de Garrick, autant de langues qui parlent.
Je laisse ici la Musique ancienne dont je parlerai à fond dans un ouvrage particulier, pour ne m’occuper que de la danse qui doit être aujourd’hui mon sujet unique. […] J’ai parlé de Quinault comme on aurait dû toujours en penser, et de Lamotte [La Motte], comme j’en pense. […] Je ne parle ici que du fond de la Danse.
La première fois qu’elle est venue, elle était descendue au Grand-Hôtel, mais le directeur lui a donné l’appartement dont je vous ai parlé. […] Marchand après avoir remis le journal dans sa poche, sont frappés par la transfiguration qui s’opère en elle lorsqu’elle parle ou lorsqu’elle dirige ses hommes pour essayer ceci ou cela. […] Pour calmer nos âmes meurtries et nos cauchemars d’enfants une icône fragile danse dans une robe de ciel. » Et maintenant, après quinze années, Gab me dit encore, quand nous parlons de l’impression que je lui produisis, alors qu’elle écrivit ces pages ingénument passionnées : — Je ne vous vois jamais telle que vous êtes, mais telle que vous m’apparûtes ce jour-là.