& 7. quoique j’ai fait remarquer que ces mouvemens se doivent faire ensemble, je repete une seconde fois, que ces mouvemens se doivent prendre avec beaucoup de douceur & de suite, pour en rendre l’execution plus facile, & je conseillerois de vous presenter devant un miroir, & là d’y conduire vos bras de la maniere que je viens de vous le montrer, pour le peu de discernement & de goût que vous ayez, la glace vous fera d’abord appercevoir des fautes que vous y ferés, & par consequent vous vous en corrigerez.
Je ne connais qu’un danseur capable de se montrer avec avantage dans cette danse : mais qu’il ne se livre pas, par trop de complaisance, à plaire à d’ignorants spectateurs. […] Vestris a montré des talents bien supérieurs à tous les autres.
Chapitre IV le ballet a l’opéra vers 1830 Véron montra pour la danse une tendresse qui n’avait d’égale que sa sollicitude pour les danseuses. […] « Les faiseurs de ballets, écrit-il, depuis longtemps fort pauvres d’esprit et d’idées, montraient à nu leur indigence complète52. » Seulement le malheureux voyait en Scribe le magicien qui opérerait cette résurrection. […] « Mes bonnes amies, leur disait-il, soyez charmantes, coquettes ; montrez dans tous vos mouvements la plus entraînante liberté : il faut que, pendant et après votre pas, vous inspiriez de l’amour, et que le parterre et l’orchestre… » On lira la fin de la phrase chez Véron56. […] Ce qui fut abominable, ce fut son entêtement à se montrer lui-même sur les planches, malgré son âge. […] Elle montra un talent réel dans le Page inconstant (1824), dans la Somnambule d’Aumer et d’Hérold (1827), dans l’Orgie de Coralli et de Carafa (1831), sans réussir pourtant à donner ce coup d’aile qui l’aurait placée parmi les noms glorieux de son art.
D’autre-part, les hautains Rochers Lesquels sont l’effroi des Nochers, Y montraient leurs Têtes chenues, Les proches Voisines des Nues : Et le Roy des Vents, AEolus, Qui préside au Flux, et Reflux, Y paressait sur un Nuage, Faisant rentrer, dedans leur Cage, Ces Ennemis des Matelots, En faveur du grand Dieu des Flots, Qui désignait là, notre Sire, Non moins puissant sur son Empire, Nonobstant certains Envieux, Qu’il l’est, sur la Terre, en tous Lieux.
Je reviens aux masques, ces figures hideuses qui cachent la nature pour ne nous en montrer qu’une copie difforme et grimacière. J’ai eu le courage de les proscrire du théâtre, et ils n’osent plus se montrer qu’aux bals ; J’ai toujours regardé ces masques de bois ou de cire, comme une enveloppe épaisse et grossière, qui étouffe les affections de l’àme, et ne lui permet pas de manifester au dehors les impressions qu’elle ressent.
La tradition théâtrale nous les peint comme des colosses : le goût ne nous les montrerait plus que comme des pygmées.
C’est que ces vastes et symétriques mouvements de masses asservies à une volonté unique n’admettent aucune velléité individuelle ; vue d’une avant-scène des quatrièmes loges, la disposition des danseurs doit se montrer pareille à un tracé planimétrique.
VI Mon nom fait, je compris qu’il fallait m’en montrer digne. […] Être au besoin tout cela à la fois Se montrer triste et échevelé, sérieux et furibond, indifférent et passionné.
Ils montraient des prétentions folles et je les renvoyai d’où ils venaient. […] La Finlande — et c’est intéressant à constater — a toujours montré la plus grande sympathie pour le Japon.
Comme dans tout ce Traité je me suis proposé de montrer à cette noble Jeunesse la maniere de se bien conduire dans les endroits où l’usage du monde l’appelle, & que le Bal donne une certaine liberté, par la facilité que tout le monde a de s’y introduire, & qu’il s’y glisse nombre de personnes, dont la plûpart enflez de je ne sçai quelle naissance ou de quel rang, mais peu civilisez, prennent cependant des licences qui en dérangent tout le bon ordre.
Mais lorsque Me Spinnael, au nom de l’Opéra, se rendit à la Monnaie pour opérer la saisie, on lui montra un reçu signé de Fanny et prouvant qu’elle s’était fait payer d’avance sa part des recettes à effectuer, à savoir 1 500 francs par représentation. […] Ce n’est pas à Paris, c’est au théâtre allemand de Budapest que Fanny se montra dans l’hiver de 1844 à 1845. […] Sa réputation de libéralisme, l’hostilité que lui montrait l’Autriche, une bonhomie spirituelle rendaient extrêmement populaire le nouveau pape… Qui depuis Rome alors admirait ses vertus. […] Le poème lui fut présenté sur une feuille encadrée de gravures qui la montraient dans ses principaux rôles. […] Si Grillparzer était devenu trop sauvage pour s’y montrer, malgré son affection pour Fanny, on y voyait Hebbel à qui souriait la fortune, après une longue et douloureuse attente.
Eh bien, dans les déboulés de sa finale, Mlle Lorcia montra une si belle ardeur et une énergie si pathétique dans les tours que cette blafarde variation se colora subitement.
Ce fut encore le roi qui s’occupa des droits d’auteur ; et il faut reconnaître qu’il se montra — proportionnellement — plus généreux envers les auteurs qu’envers les artistes. […] Grincheuse, susceptible et fière avec les « matadors » de l’administration, elle se montrait avec les petits douce, charitable et maternelle.
« A l’Opéra, dit Charles de Boigne, on ne rêvait que Tempête ; on ne jurait que par la Tempête, on n’adorait que la Tempête ; depuis le directeur jusqu’au dernier figurant ou machiniste, le théâtre avait la tête à l’envers et le cœur idem 95. » Véron prêchait d’exemple ; selon son habitude, il se montrait un merveilleux boute-en-train. […] Jamais ce feuilletoniste ne montra mieux que par son compte rendu de la Tempête combien son autorité et sa réputation étaient usurpées. […] Ce n’était pas assez de la montrer du haut de la scène de l’Opéra au public enchanté. […] Mlle Taglioni mérite tous les bravos, tous les applaudissements ; cependant il nous semble que ceux-ci avaient l’air d’être prodigués comme compensation au brillant et légitime succès de Mlle Elssler, et en cela les auteurs du divertissement se sont montrés maladroits. » La Revue de Paris était taglioniste. […] Enfin l’on avait exposé la débutante à se montrer inférieure à elle-même, en la privant, le premier soir où elle affrontait le public parisien, de l’appui de sa sœur.
Se montrer sans cette marque distinctive de la Fête, aurait paru une sorte d’infamie : les Sénateurs mettaient une espèce d’honneur à en avoir les premiers.
J’ai été souvent témoin de ce désordre, et il doit être attribué à la négligence des maîtres, qui livrent trop tôt leurs écoliers à eux-mêmes, et qui s’empressent de les voir se montrer sur le théâtre, avant d’avoir accompli leurs études.
Mais au nom d’Auguste, et plus encore à la voix de Mécène, les marbres de leurs tombes s’ébranlèrent et s’ouvirent ; et s’emblables au Phénix qui renait de sa cendre ils réssuscitèrent pour ainsi dire, et se montrèrent à Rome avec éclat ; ils y déployèrent toutes leurs richesses, et firent presque pour elle ce qu’ils avoient fait pour Athènes. […] Les Grecs imitèrent les Egyptiens ; et les Romains à leur tour prirent les Athéniens pour modèle ; ils héritèrent de leur goût pour les arts et les sciences, de leur inconstance et de leur injustice ; ils les surpassèrent dans l’amour qu’ils eûrent pour les théâtres ; mais la passion qu’ils montrèrent pour la pantomime fut portée jusqu’à l’enthousiasme, et dégénéra insensiblement en frénésie.
On ne vous a montré jusqu’ici que d’anciennes rubriques, de vieilles routines qui ne sont pas dignes de vous.