C’était la mode alors de chuter les mauvaises danseuses et les mauvais chanteurs. […] Il y eut d’abord des sourires, même des rires, puis on s’y fit, et les mauvaises langues rapportent que les figurantes recrutées par cette conscription originale firent les délices des Alliés en 1814, que beaucoup devinrent des grandes dames étrangères, des mères de famille respectées. […] Si la majorité estime qu’on ne doit pas penser au mariage par respect pour l’amour — une danseuse mariée sent mauvais, affirmait Roqueplan, — d’autres, plus éprises de réalités correctes, demandent au sacrement le décor de la considération : et c’est le port après la tempête, une tempête qu’elles regrettent fréquemment.
Quant aux positions, tout le monde sait qu’il y en a cinq ; on prêtend même qu’il y en a dix, divisées assez singulièrement en bonnes et en mauvaises, en fausses ou en vraies. […] je n’en connois de mauvaises que lorsque le corps est mal grouppé, qu’il chancèle et que les jambes ne peuvent le soutenir. […] Le défaut de lumières et de goût qui règne parmi la plupart des danseurs prend sa source de la mauvaise éducation qu’ils reçoivent ordinairement.
Daubignac dit M. le Prince, d’avoir si bien suivi les règles d’Aristote, mais je ne pardonnerai jamais aux règles d’Aristote d’avoir fait faire une si mauvaise tragédie à M. […] Elles se bornent à des positions que l’on divise en bonnes et en mauvaises ; c’est à dire, en cinq bonnes positions qui ne le sont pas, et cinq fausses, parfaitement dénommées. […] (Preuve non équivoque qu’il étoit mauvais danseur.)
Je serai mauvais conteur, sans doute, mais je connois votre indulgence. […] Les différences variées à l’infini, qui se manifestent dans les traits de la physionomie, existent également dans la conformation de l’œil : de là naît le bon et le mauvais emploi des teintes. […] un mauvais plaisant se trouve là et leur répond : c’est Jérome Pointu.
Quant aux positions, tout le monde sait qu’il y en a cinq ; on prétend même qu’il y en a dix divisées assez singuliérement en bonnes ou en mauvaises, en fausses ou en vraies : le compte n’y fait rien, & je ne le contesterai point ; je dirai simplement que ces positions sont bonnes à savoir & meilleures encore à oublier, & qu’il est de l’Art du grand Danseur de s’en écarter agréablement. Au reste, toutes celles où le corps est ferme & bien dessiné sont excellentes ; je n’en connois de mauvaises que lorsque le corps est mal grouppé, qu’il chancelle & que les jambes ne peuvent le soutenir. […] Le défaut de lumieres & la stupidité qui regne parmi la plupart des Danseurs, prend sa source de la mauvaise éducation qu’ils reçoivent ordinairement.
Mais de ce que ma Pantomime est refusée, s’ensuit-il qu’elle soit mauvaise ? […] Plutôt que d’écrire de mauvais vers ou de pitoyable prose, il vaut encore mieux faire des sauts périlleux.
Ce ferait leur jouer un assez mauvais tour, & rendre service au Public ....
La mauvaise santé de Louis XIII le rendait sombre. […] Nous devons à la protection singulière que le Cardinal de Richelieu accordait à ce mauvais ouvrage, ou à l’intérêt plus particulier qu’il prenait à son succès notre première Salle de Spectacle un peu régulière.
Il a été le tjantrie, jeune clerc, hésitant entre la contemplation et l’appel de la vie, le dieu-berger Krishna à la flûte enchantée, Vishnou qui descend de son trône de lotus pour mater les esprits mauvais.
Des Furies, & des Lutins, Poussez par de mauvais Destins, À leur tour, entrent en Cadence, Et n’ont, pour motif de leur Dance, Que de faire peur à Psiché, Qui, ceci soit dit sans péché, Mériterait mieux les Caresse De beaux Galants, à blondes Tresses.
Cependant, à force de réflexions et de complaisance, on souffrit enfin, au Théâtre Lyrique, deux sortes de plaisir ; mais ce genre trouvé par la Motte, dont on n’attribua le succès, suivant l’usage, qu’au Musicien qu’il avait instruit et guidé, nous débarrassa du mauvais genre que Quinault avait introduit sous le titre de Ballet.
On copie, on se modèle souvent sur les danseurs de théâtre ; cependant il n’est pas plus du bon ton d’imiter, dans les danses de société, les danseurs de l’opéra que les grotesques d’Italie, ou les baladières de l’Hindoustan ; l’attitude, les gestes ne sont plus les mêmes, et c’est en partie faute de discernement et pour ne pas savoir juger des convenances que tant de maîtres ineptes font de si mauvais écoliers.
Rien ne seroit plus mauvais qu’une décoration peinte dans le même ton de couleur et dans les mêmes nuances ; il n’y auroit n’y lointain, ni perspective : de même, si les morceaux de peinture divisés pour former un tout, sont éclairés avec la même force, il n’y aura plus d’entente, plus de masses, plus d’opposition, et le tableau sera sans effet. […] Je suis du sentiment d’un auteur qui dit que les grands morceaux de peinture, de musique et de danse qui ne frappent pas à un certain point un ignorant bien organisé, sont ou mauvais ou médiocres. […] Au reste, c’est au machiniste à remédier à la mauvaise combinaison qui s’oppose à leurs effets, à leur jeu et à leur activité. […] L’homme s’évite ; il craint de se montrer avec ses propres traits ; il en emprunte toujours d’étrangers, et il rougiroit d’être lui : aussi faut-il acheter le plaisir d’admirer quelques bons originaux, par l’ennui de voir une multitude de mauvaises copies qui les précédent. […] Ce plan peut paraitre mauvais à la lecture, mais il fera le plus grand effet sur la scène ; il n’offre pas un instant que le peintre ne puisse saisir ; les situations et les tableaux multipliés qu’il présente ont un coloris, une action et un intérêt toujours nouveau ; l’entrée seule de Tircis et celle d’Aristée sont pleines de passions ; elles peignent, elles expriment, elles sont de vrais monologues.
Rien ne seroit si mauvais qu’une décoration peinte dans le même ton de couleur & dans les mêmes nuances ; il n’y auroit ni lointain ni perspective ; de même, si les morceaux de Peinture divisés pour former un tout sont éclairés avec la même force, il n’y aura plus d’entente, plus de masse, plus d’opposition, & le Tableau sera sans effet. […] Je suis du sentiment d’un Auteur, qui dit, que les grands morceaux de Peinture, de Musique & de Danse qui ne frappent pas à un certain point un ignorant bien organisé sont ou mauvais ou médiocres. […] Au reste, c’est au Machiniste à remédier à la mauvaise combinaison qui s’oppose à leurs effets, à leur jeu & à leur activité. […] L’homme s’évite, il craint de se montrer avec ses propres traits, il en emprunte toujours d’étrangers, & il rougiroit de se ressembler ; aussi faut-il acheter le plaisir d’admirer quelques bons Originaux, par l’ennui de voir une multitude de mauvaises copies qui les précedent. […] Ce plan peut paroître mauvais à la lecture, mais il fera le plus grand effet sur la Scene ; il n’offre pas un instant que le Peintre ne puisse saisir ; les situations & les Tableaux multipliés qu’il présente ont un coloris, une action & un intérêt toujours nouveau ; l’Entrée seul de Tircis & celle d’Aristée sont pleines de passion ; elles peignent, elles expriment, elles sont de vrais monologues.
Pour revenir à mon sujet, n’est-il pas vrai que si les Acteurs ne jouaient que par signes, les Spectateurs ne seraient plus ennuyés, dégoûtés, révoltés par le mauvais style de la plupart des Pièces nouvelles ? […] Combien de fois n’est-on pas au supplice par la mauvaise prononciation des héros de Théâtre !
Ils se mêlèrent sur ces petits Théâtres de société et tout fut bientôt Pantomime bon ou mauvais.
Ça serait intéressant si j’imitais une foule d’amies à moi qui ont inventé sur elles un las d’histoires pleurnichardes pour s’excuser de leurs mauvaise conduite.
Ces passions ouvrent la porte à tous les vices, et les vices se propagent aisément, lorsqu’on se laisse entraîner par la force du mauvais exemple, et que l’honnêteté cesse d’être en sentinelle pour les repousser.