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30. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre V. Du mouvement du Coude & de l’Epaule. » pp. 206-209

Ce dernier mouvement de bas en haut, n’est pas moins necessaire que le premier ; parce qu’il y a des pas ausquels il faut les prendre de bas en haut ; de plus pour les oppositions, ordinairement le bras qui est étendu se tourne en dessous, & il se plie en s’opposant au pied contraire ; ce qui est expliqué plus au long dans le Chapitre suivant.

31. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XLII. Des Battemens de differentes façons. » pp. 190-193

On fait encore d’autres battemens qui se font differemment des autres ; ce n’est que des hanches que ces battemens se forment, comme dans les Entre-chats, Cabrioles & autres pas qui sont reservez pour le Ballet ; ce qui m’engageroit dans une trop longue description : c’est pourquoi je finis cette premiere Partie pour passer à la deuxiéme, qui enseigne la maniere de conduire ses bras à chaque differens pas.

32. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 novembre. Classicisme et exotisme. Une étoile parnassienne : Mlle Schwarz. — Djemil. — Un maître français. — Reprise de « Roméo ». »

Sur une note stridente de l’orchestre, l’étoile projette violemment une jambe à la grande deuxième ; avant de retomber, cette jambe reste un long instant en suspens, vibrante, tandis que le corps porte sur la demi-pointe de la jambe d’appui. […] Sa large bouche au sourire placidement féroce, ses longs yeux cernés, sa cotonneuse crinière dégagent un charme sensuel très direct.

33. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XII. » pp. 115-121

Si ces prétendus maîtres de ballets se faisoient lire ce qu’Apulée a écrit sur leur art, s’ils pouvoient entendre et concevoir les longues énumérations des qualités et des connoissances que doit avoir le maître de ballets, ils seroient effrayés de leur ignorance, ils abandonneroient une profession qui n’est pas faite pour eux et qu’ils dégradent journellement par des productions monstrueuses : en se bornant au pur méchanisme de l’art, nous serions plus riches en bons figurants, et les ballets prendroient alors une forme plus sage, un caractère plus imposant ; ils offriroient des tableaux plus agréables, un intérêt plus soutenu, des situations plus naturelles, des groupes mieux dessinés, des contrastes moins choquants et une action plus vive, plus noble et plus expressive. […] tout sera long, traînant et confus, et ne présentera à l’oeil fatigué qu’une masse informe amoncélée par la routine et l’ignorance.

34. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXVI. Discours sur la Courante en general. » pp. 110-114

Après que l’on a fait les reverences qui se font ordinairement avant de danser ; & de même que je les ay representées ci-devant : en vous relevant de votre seconde reverence, vous laissez poser le corps sur le pied droit ; & vous portez le pied gauche à la quatriéme position, & posez le corps dessus en presentant la main à la Demoiselle & en faisant un tems de Courante : ensuite vous commencez le pas de courante, par un demi-jetté du pied gauche, & ensuite un coupé du pied droit, ce qui termine le pas de Courante (& fait voir la difference du pas au tems) & vous en recommencerez une autre du pied droit, en faisant un demi-jetté de ce pied & un coupé du gauche ; mais comme tous ces differens pas vous conduisent dans une figure reglée, qui forme une espece d’ovale longue, mais à ce dernier coupé, vous recommencez de faire un pas, marchez du pied gauche, & un tems de Courante ou pas grave du pied droit, & recontinuer les demi-jettez & les coupez ; ce qui se repete dans tout le courant de cette danse, & comme je n’entreprends pas de décrire les figures des danses, je laisse ce soin aux Maîtres de conduire leurs Ecoliers : de plus c’est que cette danse n’est plus en usage, non plus que les autres Courantes figurées de ce tems là, comme la Dauphine, la Duchesse, & la Bocanne, qui étoient de parfaitement belles danses, & que les personnes qui seront curieux de les sçavoir, pourront avoir recours à la Choregraphie.

35. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VIII. Suites du Vice primitif »

Sur un Théâtre créé par le génie, pour mettre dans un exercice continuel la prodigieuse fécondité des Arts, on n’a chanté, on n’a dansé, on n’a entendu, on n’a vu constamment que les mêmes choses et de la même manière, pendant le long espace de plus de soixante ans.

36. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

Et le pauvre garçon fut embarqué, presque de force, pour un long, très long voyage autour du monde.

37. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Le Public n’attend pas d’un homme comme moi, qui a passé tout le tems de sa vie à étudier & à enseigner la Danse une longue dissertation sur l’origine & l’ancienneté de cet Art : je laisse ce soin aux Sçavans. […] Dans une seule de ses Danses sont renfermées toutes les regles qu’après de longues meditations nous pourrions donner sur notre Art, & elle les met en pratique avec tant de grace, tant de justesse, tant de legereté, tant de précision, qu’elle peut être regardée comme un prodige dans ce genre.

38. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »

Tu l’as fait long : je l’ai fait grand.

39. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 22 janvier. Prose morose. »

Pierné une carrière longue et heureuse ; quant à l’ingénieux et poétique livret il pouvait fort bien durer jusqu’à la centième.

40. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Après une longue résistance, la Vestale succombe et Décius l’emporte dans ses bras. […] Mieux que l’actuelle pantomime de l’Opéra un film dramatique « tourné » par des maîtres de l’art cinématographique peut donner une idée de ces longues actions muettes, mais on ne doit pas oublier que dans les ballets de Viganò tous les mouvements s’effectuaient sur un rythme déterminé par la musique. […] Le troisième acte parut long. […] Il vivait séparé de sa femme depuis de longues années ; il en avait eu plusieurs enfants, mais un seul avait survécu : Elena Viganò, chanteuse et pianiste de talent chez qui fréquentait assidûment Stendhal durant son séjour à Milan24. […] Il ne se mettait jamais en colère et aimait l’oisiveté, mais il est probable que durant ses longues siestes, son imagination ne cessait de travailler et d’enfanter de nouvelles combinaisons de mouvements, de nouvelles visions.

41. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 février. Pour un répertoire. »

Décidément il faudrait, après un classement consciencieux, un effort de longue haleine, réparti sur autant d’années qu’il serait nécessaire, exécuté avec méthode, pour la création d’un répertoire de danse.

42. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXII. Des Piroüettez. » pp. 148-152

Mais lorsque vous êtes élevé & que vous avez tourné le quart ou demi tour, il faut poser le talon du pied où le corps est posé : afin d’être plus ferme pour en reprendre un autre ; ce pas est très-agréable lorsqu’il est fait avec soin, il doit estre accompagné d’un contour de bras, & d’une maniere de porter sa tête avec grace, ce qui fait une des plus grande perfection de ce pas ; ce qui sera expliqué plus au long dans ma seconde Partie, celle-ci n’étant que pour la maniere de former les pas, & l’autre pour la conduite des bras selon les regles de l’Art.

43. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

Langage que je crois même indispensable dans nos leçons, en traçant sur l’ardoise ces figures par des lignes droites, comme dans l’exemple donné ici : cent élèves à la fois, ayant les yeux fixés sur ce modèle, concevront de suite, ensemble, et très facilement, leurs positions, leurs attitudes, sans que le maître soit obligé de s’époumoner par des discours longs à chacun d’eux. […] J’ai préféré ce nouveau moyen, certainement plus sûr et plus efficace, à celui d’une longue et fatigante description des mouvements de la danse, qui ne ferait souvent qu’embarrasser et confondre l’esprit de l’élève.

44. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

Vers neuf heures des gens arrivèrent et parmi eux j’aperçus un bonhomme en qui je reconnus le classique juif polonais, prêteur sur gages, avec sa longue lévite noire, son grand chapeau rond, sa barbe de Christ et son sourire cauteleux. […] On me fit en Russie un long procès pour n’avoir pas tenu mon engagement et avant qu’il fût terminé je perdis, en manquant d’autres offres que je ne pouvais pas accepter sans mes lampes et mes costumes retenus en gage, tout près de deux cent cinquante mille francs.

45. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Le professeur les leur indique d’une voix brève et d’une façon si rapide qu’il faut avoir une longue habitude de ce genre de démonstration pour y comprendre quelque chose. […] A toutes les saillies du décor, posé pour la représentation du soir, des chapeaux de vingt-cinq louis, des toquets de fourrures, des Gainsboroughs à longues plumes tirebouchonnées, en compagnie des décrochez-moi-ça de la rotonde du Temple et des galettes que l’on improvise, chez soi, à la pointe de l’aiguille, avec un bout de ruban et trois bouts de laiton.

46. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Même, quelques jours plus tard, le 5 novembre 1907, il écrivait, dans le Temps, un long et toujours trop élogieux article, mais que je cite ici parce qu’il donne bien l’impression de mon travail de répétition. […] Ce fut long ce livre, si long, et formidable… pour moi !

47. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Gautier s’excusait auprès de ses lecteurs de leur avoir donné une longue analyse d’un ouvrage nul et ennuyeux, au lieu de décrire les mérites de la principale interprète. […] En mars commença un long mois de maladie. […] Gautier perdit son temps à donner une très longue et peu intéressante analyse de la Tarentule. […] Mais l’éclaircie ne fut pas de longue durée. […] Quelques numéros auraient pu disparaître ; la soirée sembla longue à beaucoup de spectateurs.

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