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99. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre sixième. Des temps, des pas, des enchaînements et de l’entrechat » pp. 71-78

Ils sont nerveux, vifs et brillants dans les choses qui tiennent plus de la force que de l’adresse ; nerveux et légers, attendu la direction de leurs faisceaux musculeux, et vu la consistance et la résistance de leurs ligaments articulaires ; vifs parce qu’ils croisent plus du bas que du haut, et qu’ayant, par cette raison, peu de chemin à faire pour battre les temps, ils les passent avec plus de vitesse ; brillants parce que le jour perce entre les parties qui se croisent et se décroisent.

100. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre IV. Fragment de Lucien »

En remontant plus haut on est frappé de l’entreprise des sept Princes contre Thèbes, de la manière dont y sont reçus les gendres fugitifs d’Adraste, de la mort cruelle d’Antigone et de Ménécée.

101. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

On doit joindre à tous ces réglemens si unanimes des différens conciles que je viens de citer, celui du troisième concile de Milan, que j’ai rapporté plus haut en marquant ce que saint Charles a pensé des danses.

102. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

ARREST de la Cour de Parlement, portant que conformément aux Ordonnances, & à l’Arrest donné en la Cour des grands jours le 14 Décembre 1665, les danses publiques appellées fêtes baladoires, & autres semblables, demeureront supprimées : avec défenses à tous Seigneurs hauts Justiciers, tant Ecclesiastiques que Seculiers, & à leurs Officiers, de les permettre, ni souffrir que les Foires & Marchez soient tenus ès Fêtes solemnelles. […] « Sur ce qui a été remontré à la Cour par le Procureur Géneral du Roy, que suivant & conformément aux Ordonnances, par Arrest donné en la Cour des grands jours le 14 Décembre 1665, les danses publiques & fêtes appelées baladoires introduites par quelques Seigneurs hauts Justiciers pour avoir prétexte d’en tirer un tribut honteux de leurs Justiciables pour la permission d’icelles, auroient été entierement supprimées pour les désordres qui s’y commettoient ordinairement, & défenses faites de tenir Foires & Marchez dans l’étendue du ressort desdits grands Jours ès jours du Dimanche, Fêtes du Patron, & autres Fêtes annuelles & solemnelles : & comme la qualité des jours desdites Fêtes annuelles & solemnelles n’auroit été reglé par ledit Arrest, les Commissaires départis ès Provinces desdits grands Jours pour l’exécution des Arrests qui y avoient été donnez, auroient trouvé que sous prétexte de ce l’on continuoit en quelques endroits desdites Foires & Marchez ès mêmes jours qu’auparavant ; requerant y être par la Cour pourvû, & que ce qui avoit été reglé par ledit Arrest pour le ressort de la Cour des grands Jours, fût exécuté dans tout le ressort de la Cour.

103. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre septième. Des pirouettes ; » pp. 79-87

L’art de la danse a été porté par Dauberval, Gardel, Vestris, et quelque autre grand artiste, à un si haut degré de perfection, qu’elle a dû surprendre Noverre lui-même (a).

104. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VII » pp. 90-105

J’ai dit plus haut qu’il adorait les réclames.

105. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XII, la collection de m. groult » pp. 124-133

Puis elle assura le vieillard que nous étions toutes deux on ne peut plus sensibles à la marque de rare et haute estime qu’il voulait bien nous donner.

106. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

Je me suis souvent demandé si la police leur avait été aussi clémente au retour qu’à l’aller… *** A Marseille, lors de l’Exposition coloniale, quelqu’un des hauts commissaires artistiques me demanda s’il ne me plairait pas de donner un soir une représentation en plein air.

107. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

XVIII comment j’ai découvert hanako Tout ce qui vient du Japon m’a toujours intéressée au plus haut point.

108. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Et la royauté naguère incomparable de l’étoile ne conservait de cette cour, dont Théophile Gautier, Jules Janin, Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé, Gavarni et Lamy avaient été les hauts dignitaires, que le dernier carré des abonnés décrépits.

109. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Mais le Lecteur auroit lieu de se plaindre, si dans un tems où la Danse est parvenuë au plus haut degré de sa perfection, je ne parlois point des progrès qu’elle a fait sur la fin du dernier siécle, qu’elle fait encore tous les jours par l’émulation qu’excitent les spectacles de l’Academie Roïale de Musique.

110. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Cléofas, qui tout en fuyant s’est égaré sur les toits, entre dans ce réduit Juste comme le vin entre dans les bouteilles, c’est-à-dire par le haut. […] — Pendant qu’elle s’abandonnait à cette folle danse avec tant d’ardeur et d’oubli, Asmodée a soulevé le toit et fait voir à Cléofas que les chagrins d’une actrice ne sont jamais de longue durée. — L’écolier, outré de colère, a lancé du haut du plafond, aux pieds de Florinde, la rose qu’elle lui avait donnée au bal ! […] Les créanciers poussent les hauts cris, les fournisseurs accourent les serres ouvertes et le bec frais émoulu, pour dévorer le misérable. — Don Cléofas se jetterait volontiers dans le Manzanares, si cet honnête fleuve pouvait se prêter à un suicide, mais il n’est pas commode de se noyer dans une rivière qu’on arrose l’été avec de l’eau de puits. — Bellaspada, pour comble de honte, voyant tomber une à une les plumes de paon dont le geai s’était paré, tire sa sœur par le bras et s’éclipse discrètement.

111. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Un soir, il va prendre l’air sur le boulevart extérieur ; à son retour, on lui dit : Votre épouse et votre fille ne sont pas là haut. […] — C’est un peu haut pour un début. […] Un de ces individus invite un jour trois dames à dîner chez le restaurateur ; mais, avant de se mettre à table, il tire à part le garçon, et lui dit : Toutes les fois que je te demanderai tout haut du vin de Volnay tu nous donneras du Beaune. […] Si la Lorette écrit d’un sol élevé de deux millimètres au-dessus du niveau de la mer, elle date sa lettre : Du haut des Alpes… ce… Sur deux mille épîtres sentimentales, la Lorette en commence dix-neuf cent soixante-sept par ces mots : Minuit sonne… A ce sujet, voici ce qui arriva à une Lorette très-connue dans Paris. […] Il faut que le corps des Lorettes soit bien mieux confectionné que les machines à vapeur à haute et basse pression ; il n’est pas possible de les faire fonctionner aussi activement sans retouche.

112. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

Il y a dans ce pas un certain saut qui sera bientôt aussi célèbre que le saut du Niagara… Au moment où la vision va finir, la Péri se laisse tomber du haut d’un nuage dans les bras de son amant. « Si ce n’était qu’un tour de force nous n’en parlerions pas ; mais cet élan si périlleux forme un groupe plein de grâce et de charme ; on dirait plutôt une plume de colombe soutenue par l’air qu’un corps humain qui se lance d’un plancher… » Mais Gautier ne quitte Le Pas de l’ombre que pour combler des plus hauts éloges le Pas de l’abeille, cette suave et chaste transposition d’une vision d’Orient ardente et lascive.

113. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

Quand je débarquai à Paris, j’aperçus tout de suite la belle barbe blanche, la figure pâle et fatiguée du docteur Chapman, dont la haute taille dominait la foule.

114. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

Tout cela fut dit à voix très haute.

115. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

Alors je compris soudain l’attitude étrange du public, et, poussée par une sorte d’inspiration, je m’écriai à voix assez haute pour que tout le monde pût m’entendre : — J’ai oublié de vous dire combien notre artiste est aimable.

116. (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268

Comme elles sautaient très haut, ainsi que des balles, sur le tapis sombre, comme elles étaient vêtues d’étoffes claires et voltigeantes, les petites filles me firent exactement l’effet de petits anges ; je lus une infinie bonté dans leur infinie douceur, et leur tendre sourire me rappela celui des images saintes qu’aima mon enfance.

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