On continua d’y jouer jusqu’à ce que la nouvelle salle construite près de la porte Saint-Martin eût été achevée.
Les taglionistes lui faisaient une guerre continue. […] Asmodée continue de combattre le penchant que l’écolier a pour Florinde, en lui faisant saisir sur le vif les manèges et les frivolités de cette charmante coquette. […] Elle conclut un arrangement avec Solomé, directeur du Grand-Théâtre de Bordeaux et se proposa de continuer par Marseille son voyage dans le Midi.
je suis si contente qu’il me semble que je continuerais toujours, si je pouvais seulement me reposer une minute.
« Miraculeux, repondront-ils, ils sont du dernier bien ; et les arts agréables sont étonnants. » Représentez leur qu’il y a des changemens à faire, que la danse est froide, que les ballets n’ont d’autre mérite que celui du dessein, que l’expression y est négligée, que la pantomime est inconnue, que les plans sont vides de sens, que l’on s’attache à peindre des sujets trop minces ou trop vastes, et qu’il y auroit une réforme considérable à faire au théatre ; ils vous traiteront de stupide et d’insensé ; ils ne pourront s’imaginer que la danse et les ballets puissent leur procurer des plaisirs plus vifs. » Que l’on continue, ajouteront-ils, à faire de belles pirouettes, de beaux entrechats ; que l’on se tienne long tems sur la pointe du pied pour nous avertir des difficultés de l’art ; qu’on remue toujours les jambes avec la même vitesse, et nous serons contens. […] Voilà la difficulté ; il seroit rare d’en trouver un grand nombre, continua-t-il, capable de jouer ces pièces : ces scènes simultanées seroient embarrassantes à bien rendre ; cette action pantomime seroit l’écueil contre le quel la plupart des comédiens échoueroient.
« Que l’on continue, ajouteront-ils, à faire de belles pirouettes, de beaux entrechats ; que l’on se tienne longtemps sur la pointe du pied pour nous avertir des difficultés de l’Art ; qu’on remue toujours les jambes avec la même vîtesse, & nous serons contents. […] Voilà la difficulté ; il seroit rare d’en trouver un grand nombre, continua-t-il, capable de jouer ces Pieces ; ces Scenes simultanées seroient embarrassantes à bien rendre ; cette action Pantomime seroit l’écueil contre lequel la plupart des Comédiens échoueroient.
Et c’est pour cela qu’il se fait dans le cerveau humain un bien plus grand développement du sens de la vue, avant que nous puissions le diriger et même en comprendre les résultats ou l’usage. » — Ceux qui observent la Loïe Fuller durant son travail, continua M.
Il faut leur laisser leur routine accoutumée ; il faut qu’ils persistent à peindre en camayeux, qu’ils n’abandonnent point les transparents, tristes enseignes de la médiocrité ; qu’ils continuent à copier et à dégrader les productions bizarres des Boulvards et celles des artistes estimables qui suivent la route que j’ai tracée.
Haydn et Mozart continuaient, après leur mort, à séduire par leur éternelle fraîcheur de nombreux auditoires. […] Cet ancien garçon de café enrichi dans les tripots de Naples, devenu fermier des jeux du royaume et directeur du théâtre San Carlo, ce geôlier de Rossini qu’il astreignait à une production continue, vint à Vienne en 1822, lorsqu’il eut été dérangé par les événements politiques dans ses nombreuses et fructueuses gestions, et afferma le théâtre de la Porte de Carinthie.
Cependant Paris continuait, malgré son premier échec, d’exercer sur elle la même fascination que sur tous les autres artistes de l’époque. […] « Elle n’en est pas pénétrée, écrit-elle en français, et voilà ce qui manque à ses membres », et elle continue en allemand : « Ils ne sont pas animés d’un seul et même esprit comme chez Fanny Elssler. » Rahel revient à l’appréciation du physique pour s’écrier : « Magra, magra, magrissima !
Ce seroit mal m’entendre que de croire qu’un ballet de ce genre doit offrir une allégorie continue. […] Lorsque je dis que l’on fait des ballets allégoriques, je ne prétends pas avouer que toutes les scènes de ces ballets doivent être chargées d’allusions ; une allégorie trop continuée paroitroit d’autant moins naturelle, qu’elle seroit un effort de l’art ; dailleurs les vapeurs d’un encens prodigué sans ménagement révolteroient ; un seul grain suffit lorsqu’il est offert par le coeur et qu’il est allumé au feu du sentiment.
Je ne le savais pas et continuai à lire les jounaux, me grisant des articles qui parlaient d’elle.
La petite X… continue avec fruit son commerce.
» Après cette observation générale, saint Augustin commence par s’appliquer à lui-même la parabole dont il s’agit : « Nous sommes, continue-t-il, les dispensateurs des trésors du Seigneur : nous les distribuons, vous les recevez ; mais nous voulons qu’ils profitent entre vos mains.
Ceux là me fourniroyent vne multitude d’exemples, si la reuerence que ie porte au liure de Dieu, me permettoit le meslange des choses sainctes à celles qui ne le sont pas, joint aussi que ie m’engagerois d’expliquer le sens des Escritures, pour faire voir le suject qui obligeoit tant de sainctes ames à la danse, ce qui contrarie à la briefueté que ie me suis proposée, vn autre dira à ma capacité, ie l’aduouë : Mais si est-ce qu’il n’y a rien de plus palpable que les plus authorisez parmy le peuple de Dieu, (poussez d’vne saincte allegresse) ont dansé, & que depuis en la primitiue Eglise, la coustume longtemps continuée a esté, qu’on obseruoit des cadences & des pas mesurez au son de certains motetz qu’on y chantoit.
C’est qu’il a un langage, me repondra l’amateur que vous n’entendez point ; c’est une conversation qui n’est pas à la portée de tout le monde, continuera-t-il, mais elle est sublime pour quiconque peut la comprendre et la sentir ; et ses sons sont autant de sentimens qui séduisent et qui affectent lorsque l’on conçoit son langage.
Cette conversation n’est pas à la portée de tout le monde, continuera-t-il, mais elle est sublime pour quiconque peut la comprendre & la sentir, & ses sons font autant de sentiments qui séduisent & qui affectent lorsque l’on conçoit son langage.
Je fais bâtir parce que mon pauvre vieux manoir devient réellement inhabitable pendant l’hiver et que je ne suis pas décidé à continuer le métier d’oiseau voyageur, pour aller chercher tous les ans le soleil en Italie ou en Espagne.
Or il est dans la nature que l’âme n’éprouve point de sentiment, sans former le désir prompt et vif de l’exprimer ; tous ses mouvements ne sont qu’une succession continue de sentiments et d’expressions ; elle est comme le cœur, dont le jeu machinal est de s’ouvrir sans cesse pour recevoir et pour rendre : il faut donc qu’à l’aspect subit de ce tableau frappant qui occupe l’âme, elle cherche à répandre au-dehors l’impression vive qu’il fait sur elle.