Lorsque je lis les poèmes immortels d’Homère de Virgile, du Tasse, de l’Arioste et de Voltaire ; lorsque j’examine avec enthousiasme le Laocoon, l’Appollon du Belvéder, et la Venus de Médicis, lorsqu’enfin mon oeil s’arrête sur les chefs-d’oeuvre de Raphaël, de Michel-Ange, de Paul Veronnèse et du Corrège ; ces étonnantes productions du génie me pénétrent d’une admiration respectueuse ; ces hommes extraordinaires se peignent à mon ésprit étonné, sous la forme des Géants ; je réfléchis, et je me demande si ce sont les règles qui ont opéré tous ces miracles ; je consulte ma raison, et elle m’assure que la beauté, la grace et l’élégance ne peuvent être leurs ouvrages, et que les règles isolées sont des bâtons propres à guider les pas mal assurés des artistes à vüe basse.
mais ces figures étoient placées sur des bas reliefs et pouvoient être supportables.
Que les Danseurs qui commencent ne confondent pas cette Pantomime noble, dont je parle, avec cette expression basse & triviale que les Bouffons d’Italie ont apporté en France & que le mauvais goût semble avoir adopté.
La nuit est mauvaise, je vous dis, très mauvaise, même dans les bas, à preuve qu’il y a ici un voyageur pour… dont le cocher a été forcé de s’arrêter.
On ne les voit plus, comme à l’époque d’Albéric Second et de M. de Boigne, arriver à la barre, un petit arrosoir à la main, et l’extrémité des jambes emmaillotée dans des guêtres en coutil, destinées à protéger contre toute souillure leurs bas couleur de chair et leurs chaussons de satin.
Ne pensez pas que ce grand acteur fut bas, trivial, et grimacier : fidèle imitateur de la nature, il en sût faire le plus beau choix ; il la montra toujours dans des positions heureuses et dans des jours avantageux ; il conserva la décence que le théatre exige dans les rôles même les moins susceptibles de graces et d’agrémens ; il ne fut jamais au dessous ni au dessus du personnage qu’il faisoit ; il saisissoit ce point juste d’imitation, que les comédiens manquent presque toujours : ce tact heureux qui caractérise le grand acteur et qui le conduit à la vérité, est un talent rare que M. […] L’élévation de son âme, le caractère respectable de sa physionomie, ses organes disposés à rendre le pathétique et à faire verser des larmes, n’auroient pu convenir à des caractères bas, qui exigent aussi peu de talens que de perfection.
« Mlle Fanny Elssler est grande, souple et bien découplée ; elle a les poignets minces et les chevilles fines ; ses jambes, d’un tour élégant et pur, rappellent la sveltesse vigoureuse des jambes de Diane, la chasseresse virginale ; les rotules sont nettes, bien détachées, et tout le genou est irréprochable ; ses jambes diffèrent beaucoup des jambes habituelles des danseuses, dont tout le corps semble avoir coulé dans les bas et s’y être tassé ; ce ne sont pas ces mollets de suisse de paroisse ou de valet de trèfle qui excitent l’admiration des vieillards anacréontiques de l’orchestre et leur font récurer activement les verres de leur télescope, mais bien deux belles jambes de statue antique dignes d’être moulées et amoureusement étudiées… « Autre sujet d’éloge : Mlle Elssler a des bras ronds, bien tournés, ne laissant pas percer les os du coude, et n’ayant rien de la misère de formes des bras de ses compagnes, que leur affreuse maigreur fait ressembler à des pinces de homard passées au blanc d’Espagne. […] Mlle Elssler devrait aussi se coiffer avec plus de fond de tête ; ses cheveux, placés plus bas, rompraient la ligne trop droite des épaules et de la nuque. […] Le cancan, le chahut, toutes les variétés de la chorégraphie de carrefours et de basses tavernes gagnaient du terrain.
Quand vint la guerre, les fonds étaient bas.
Fuyez sur-tout, fuyez, ces basses jalousies, Des vulgaires esprits malignes frénésies. […] Artiste, aux bonnes mœurs, joignez l’aménité : Fuyez sur-tout, fuyez ces basses jalousies, Des vulgaires talens malignes frénésies. […] Cette danse est d’un comique bas. […] Il ménage les contrastes, évite les contradictions, écarte les idées basses, dédaigne les petits détails, rejette les moyens frivoles ou gigantesques, n’adopte que les vues fines, les plans nobles, les idées justes.
Un peu plus bas elle voit un Berger qui brise son chalumeau, et qui exprime ce que la douleur et la langueur ont de plus touchant.
Les tuyaux d’un calorifère à basse pression chauffaient la pièce en hiver. […] A New-York les maisons étaient basses ; un badigeon rouge, vert ou jaune, coupé par des encadrements de fenêtres d’une autre teinte, leur donnait un air idyllique de cottages.
“Malheureux, s’écrie l’espiègle, je vous avais demandé la dent du bas, et vous m’apportez celle du haut !”
Plus bas, (pag. 346.) le même auteur ne permet pas d’apprendre à danser en son particulier ; et la raison qu’il en donne, c’est « qu’il est à craindre que quand on l’aura appris, on ne fasse montre de sa science à cet égard ; ou si on n’a pas cette intention, et qu’en effet on n’en doive point faire usage, pourquoi, dit Vossius, perdre le temps à apprendre ce qu’on n’a pas dessein de faire quand on le saura ?
Une laçure et une espèce de chaussure imitant l’écorce d’arbre, m’avoient semblé préférables à des escarpins ; point de bas ni de gants blancs, j’en avois assorti la couleur à la teinte de la carnation de ces habitans des forêts ; une simple draperie de peau de tigre couvroit une partie de leurs corps, tout le reste paroissoit nu ; et pour que le costume n’eût pas un air trop dur, et ne contrastât pas trop avec l’habillement élegant des Nymphes, j’avois fait jetter sur les draperies une guirlande de feuillages mélés de fleurs.
Une lassure & une espece de chaussure imitant de l’écorce d’arbre m’avoient semblé préférables à des escarpins ; point de bas ni de gands blancs, j’en avois assorti la couleur à la teinte de la carnation de ces habitants des forêts ; une simple draperie de peau de tigre couvroit une partie de leur corps, tout le reste paroissoit nu ; & pour que le costume n’eût pas un air trop dur & ne contrastât pas trop avec l’habillement élégant des Nymphes, j’avois fait jetter sur les bords des draperies une guirlande de feuillage mêlée de fleurs.
D’abord j’eus, pour la tenue décente du voyage, une robe propre et deux chemises, avec des bas et un chapeau de paille à rubans.
Au-devant du bas de chaque colonne du second ordre, était une girandole formant des branches de roseau. […] Au-devant du bas de chaque colonne était une girandole dorée à fleurs-de-lis. […] La cour pendant tout ce temps ne cessa d’être triste, que pour descendre jusqu’à une sorte de joie basse, pire cent fois que la tristesse. […] Au-dessus de cet entablement s’élevait un attique, où étaient les compartiments qui renfermaient des inscriptions que nous rapporterons plus bas. […] Cette avant-cour est très vaste, tous les appartements bas étaient autant de cuisines, offices et salles à manger ; ainsi pour la dérober à la vue, et à trois toises de distance, on avait élevé deux amphithéâtres longs de seize toises sur vingt pieds de hauteur, distribués par arcades, sur un plan à pan coupé et isolé.
Je lui en voudrais davantage d’avoir porté, pour un temps, des dessous, — bas, pantalons, corsets, jupons, — qui ne rappelaient qu’imparfaitement la nuance de la « robe légère », dont il est question, sur une mélodie charmante d’Hérold, dans un opéra de Planard.