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18. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Épître à Monsieur F. A. Blasis mon Père, » pp. 1-4

[5] C’est à vous, respectable et tendre Père, que je dois, après la vie, une éducation, dont peut être je n’ai pas retiré tout le fruit que votre sollicitude attendait.

19. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre VII. Emploi de l’Archimime dans les funérailles des Romains »

Ces personnages futiles, dont plusieurs vices, l’ébauche de quelques vertus, l’orgueil extrême, et beaucoup de ridicules composent le caractère, connaissaient d’avance le sort qui les attendait un jour, par la risée publique, à laquelle ils voyaient exposés leurs semblables.

20. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIX, sardou et kawakami » pp. 214-

On nous introduisit dans la salle du comité où ces messieurs nous attendaient, assis autour d’une grande table. […] Il y eut un silence et je compris qu’on attendait une réponse de Kawakami.

21. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre i. sur les fêtes nationales. » pp. 109-115

Il ne tiendroit qu’a moi de donner un corps à mes idées, en mettant au jour le plan d’une grande fête ; mais il faut attendre un grand événement. Dailleurs je ne veux pas enrichir un tas de filoux qui, en s’acharnant à se disputer mes dépouilles, ne les présenteroient qu’en lambeaux ; un temps plus heureux arrivera sans doute ; il faut l’attendre.

22. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Poste-face, Post-scriptum , ou. Réflexions sur l’incertitude des jugemens en matière de Littérature. » pp. 38-48

Les Drames dont on enrichir la Scène, n’attendent-ils pas leur succès des applaudissemens continuels du Public ? […] Soyez moins paresseux, parce que vous êtes trop riches ; ayez un Théâtre où soient représentées toutes les Pièces qu’on vous apporte ; attendez que le véritable Juge des productions de l’esprit les ait mises à leur place ; & convenez enfin que parce que vous avez une mémoire excellente, & l’art de faire valoir les vers des Auteurs, vous n’en êtes pas pour cela plus spirituels ni plus grands connaisseurs dans tout ce qui concerne la Poétique. […] Comme j’étais loin de m’y attendre, & que j’étais au contraire fortement persuadé qu’elle serait accueillie avec transport, j’ai écrit mon espèce de préface & ma Lettre à M.

23. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « A, son altesse royale. Monseigneur. le duc d'Orléans, petit-fils de France. » pp. -

Elles ne pouvoient l’une & l’autre se montrer dans une circonstance de tems plus convenable, que celle de la paix que vous avez fait régner dans l’Europe entre tous les Princes Chrétiens, dès le moment que vous avez pris le gouvernail ; & quel bonheur ne devons-nous pas attendre d’un regne dont le Monarque parvenu à l’âge de gouverner par lui-même, se repose encore sur la sagesse & la prudence de vos conseils !

24. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195

Un de ses principaux Officiers vient l’avertir, que tout est prêt pour l’Hymen des Danaïdes ; que l’on n’attend que lui pour marcher au temple ; ce Prince revenu à peine de son évanouissement, mais dont l’ame est agitée par la frayeur et par la vengeance, fuit avec précipitation un lieu, qui lui paroît d’autant plus redoutable, qu’il vient d’y lire sa destinée. […] Les Danaïdes restent immobiles à la vue de leur cruel attentat ; ici sortent du lieu du massacre des spectres horribles ; Tisiphone, Alecto, Mégère les accompagnent ; le Crime, la Trahison, la Perfidie et le Remords les suivent ; cette troupe infernale s’empresse à présenter aux Danaïdes les tableaux effrayans de leurs crimes ; les images, qui leur sont retracées par les enfers, leur déchirent l’ame, et leur causent à chaque instant de nouvelles épouvantes ; elles veulent fuir ; mais elles sont sans cesse arrêtées dans leur fuite par les grouppes horribles, qui les dévancent ou qui les poursuivent ; le Crime, le Remord, la Trahison et la Perfidie, conduits par les Furies, les enchaînent, pour ne les plus abandonner ; en vain veulent-elles échapper à la punition, qui les attend ; la terre s’entr’ouvre, il s’en exhale une vapeur épaisse mêlée de flammes ; un bruit sourd et confus ajoute à cette horreur ; un spectre hideux armé d’une faulx, sort à pas lents du souterrain ; son apparition glace d’épouvante l’ame des Danaïdes ; la pâleur de la mort se répand sur leurs traits ; le spectre leur montrant d’une main menaçante la route qu’il vient de leur frayer, leur ordonne d’y descendre ; c’est inutilement qu’elles tentent de se soustraire à sa puissance ; elles sont entrainées par la troupe infernale et les spectres armés de torches funéraires et lugubres les précipitent dans l’empire des morts. […] Pour donner à l’action un caractère plus effrayant, un chanteur dérobé par le grouppe de sculpture au devant du quel l’ombre apparoît, articule ces mots ; frémis tyran, la mort t’attend.

25. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Graces. Ballet anacréontique. » pp. 75-97

Satisfaites de leur ruse et de leur précaution, elles s’en applaudissent et courent se cacher derrière un buisson de roses pour en attendre le succès. […] De qui, leur dit-il, de qui l’amour peut-il attendre du secours si la beauté le fuit, si les Graces l’abandonnent ? […] Ce vieux Berger et cette vieille Bergère, assis près d’une table sur la quelle est servi un repas champêtre et frugal, attendent le retour de leurs filles ; ils expriment leur crainte et leur tendre inquiétude ; ils ne savent à quoi attribuer une aussi longue absence, et déjà ils se livrent au sentiment accablant de l’incertitude, lorsqu’enfin ils les voyent paroître. […] Elles présentent la corbeille à Lycénion ; elles ont eu soin de la couvrir de leur voile ; Thalie veut, avant tout, que sa mère devine ce qu’il y a dans cette corbeille et sans se donner le tems d’attendre sa réponse, elle la découvre elle-même. […] Cependant le moment de la décision approche, les juges se lèvent et vont prononcer ; le trouble augmente parmi les Bergères ; partagées en petits groupes, elles attendent avec timidité l’instant qui va nommer le vainqueur.

26. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Je leur expliquai tous mes jeux de lumière et mes danses, puis je pris congé et retournai auprès de ma mère qui m’attendait. […] Je finissais de m’habiller lorsque le directeur se précipita chez moi en criant : — Il est quatre heures et la Reine attend depuis deux heures et demie. […] Etait-elle fâchée que je l’eusse fait attendre ? […] Et je lui sais, aujourd’hui encore, un gré infini d’avoir attendu si longtemps pour ne pas quitter le théâtre sans avoir vu, ne fût-ce qu’un moment, la Loïe Fuller et ses danses.

27. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre XI. Des Usages de quelques Peuples, et de certaines Lois de Lacédémone. »

Quelle intrépidité ne devait-on pas attendre de cette foule de guerriers, qui, dès leurs plus jeunes ans, étaient familiarisés avec les armes ?

28. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « II. Vocation. » pp. 14-23

M. le marquis de X… s’habilla correctement, et s’étant composé un visage de circonstance, entra dans le salon où l’attendait le père de la danseuse. […] vous seriez… Et, sans plus attendre, la jeune fille se prit à courir, appelant ses camarades : — Mesdemoiselles, venez !

29. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIV, la princesse marie » pp. 146-

La réponse ne se fit pas attendre. […] Puis la Princesse me demanda mille autres choses encore, et nous étions tellement absorbées dans notre causerie que son déjeuner attendit plus d’une heure. […] Elle était encore à sa toilette lorsque j’arrivai, mais pour ne pas me faire attendre elle me dit d’entrer dans son petit boudoir où personne ne nous dérangerait.

30. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « ERRATA DU TOME II. » p. 242

38. 23. doit atteindre, lises : doit attendre.

31. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre sixième. Des temps, des pas, des enchaînements et de l’entrechat » pp. 71-78

Soyez léger le plus que vous pourrez ; le spectateur veut trouver dans un danseur quelque chose d’aérien ; celui qui est pesant et lourd, ne produit qu’un vilain effet, et trop éloigné de ce que l’on attend de lui. […] Ils sont nerveux, vifs et brillants dans les choses qui tiennent plus de la force que de l’adresse ; nerveux et légers, attendu la direction de leurs faisceaux musculeux, et vu la consistance et la résistance de leurs ligaments articulaires ; vifs parce qu’ils croisent plus du bas que du haut, et qu’ayant, par cette raison, peu de chemin à faire pour battre les temps, ils les passent avec plus de vitesse ; brillants parce que le jour perce entre les parties qui se croisent et se décroisent.

32. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 1er janvier 1923. Carte de visite. »

Nous souhaitons encore que les créations en souffrance comme celle de Cydalise, qui compte six mois de répétitions, souvent inutiles car interrompues, comme celle de Padmavati toujours dans les limbes, soient réalisées dans le plus bref délai ; que les reprises faciles à effectuer comme celle des Deux Pigeons, si attendus, ne languissent pas infiniment ; que la 400e de Coppélia, petit chef-d’œuvre français dont le succès est inépuisable, serve d’occasion pour renouveler décors et costumes et pour nous rendre le troisième acte arbitrairement coupé ; qu’on maintienne au programme Castor et Pollux, qui appartient au fond national, impérissable ; qu’on ne laisse pas à l’étranger la gloire d’avoir monté avant l’Opéra des œuvres telles que la Valse de Ravel.

33. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre IV » pp. 44-59

Un jour qu’il pleuvait, que le ciel était gris, que j’étais seule chez moi, je me mis à penser à notre sort actuel et à celui qui nous attendait. […] On attend, pour être sévère avec nous, pour nous reprocher nos déréglements, que la vieillesse soit venue.

34. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre II. Des Fêtes de la Cour de France, depuis 1560 jusqu’en l’année 1610 »

Le Mardi 18 Octobre, le Cardinal de Bourbon fit son Festin de Noces en l’Hôtel de son Abbaye Saint-Germain des Prés, et fit faire à grands frais, sur la rivière de Seine, un grand et superbe appareil d’un grand Bac accommodé en forme de Char triomphant, dans lequel le Roi, Princes, Princesses et les Mariés devaient passer du Louvre aux Pré-aux-Clercs, en pompe moult solennelles, car ce beau Char triomphant, devait être tiré par-dessus l’eau, par d’autres bateaux déguisés en Chevaux Marins, Tritons, Dauphins, baleines et autres monstres Marins en nombre de vingt-quatre, en aucuns desquels étaient portés à couvert au ventre desdits monstres, Trompettes, Clairons, Cornets, Violons, Hautbois, et plusieurs Musiciens d’excellence, même quelques de feux artificiels, qui pendant le trajet devaient donner maints passe-temps, tant au Roi qu’à 50 000 personnes qui étaient sur le rivage ; mais le mystère ne fut pas bien joué, et ne put-on faire marcher les Animaux ainsi qu’on l’avait projeté, de façon que le Roi ayant attendu depuis quatre heures du soir jusqu’à sept aux Tuileries, le mouvement et acheminement de ces animaux, sans en apercevoir aucun effet ; dépité, dit, qu’il voyait bien que c’étaient des bêtes qui commandaient à d’autres bêtes ; et étant monté en Coche s’en alla avec les Reines et toute la suite, au Festin qui fut le plus magnifique de tous ; nommément en ce que ledit Cardinal fit représenter un Jardin artificiel garni de fleurs et de fruits, comme si c’eût été en Mai, ou en Juillet et Août. […] Ce qui veut dire : Je vous donne un Dauphin, et j’en attends un autre.

35. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Préface. » pp. -

Le Public n’attend pas d’un homme comme moi, qui a passé tout le tems de sa vie à étudier & à enseigner la Danse une longue dissertation sur l’origine & l’ancienneté de cet Art : je laisse ce soin aux Sçavans. […] Il y avoit dans ce Ballet une Scene très singuliere où un Maître à danser vient vanter en chantant tous les avantages de son Art, & comme il executoit en même tems les divers caracteres de Danse qui se trouvent dans les Ballets, & qu’il avoit un peu de voix & beaucoup de goût pour le chant, il entreprit de faire ce rôle, & le remplit si bien qu’il engagea dès ce jour-là le public à remarquer avec plus d’attention les talens qu’il avoit pour la Danse, où il a soûtenu constamment ce qu’il fit attendre de lui.

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