La règle est constante, parce qu’elle est puisée dans la nature, que l’expérience de tous les siècles la confirme, qu’en s’en écartant, la Danse n’est plus qu’un ornement sans objet, qu’un vain étalage de pas, qu’un froid composé de figures sans esprit, sans goût et sans vie.
Mais que pourrait-on comparer à cette sensation de vie accélérée, intensifiée que nous causent les triples tours de la danseuse, au lyrisme vibrant de l’arabesque à laquelle aboutit la rotation de l’hélice humaine ?
Car vous vous évadez par des chemins différents mais qui convergent, des réalités mesquines ; et vous affirmez votre humanité plus pure en dépassant les limites de la vie usuelle.
Vialart, après s’être plaint que ces saints jours ne sont guère plus en honneur que les autres de la semaine, et qu’on n’en fait presque plus de discernement, ajoute : « Et ce qui est encore plus déplorable, c’est que ces jours de piété tournent en dissolution par les jeux et les danses, par la fréquentation des tavernes, par des débauches publiques et scandaleuses, au mépris du service divin, qui est délaissé, et de la Religion que les hérétiques prennent de là sujet de décrier et de blasphémer. » Dans une lettre pastorale adressée à tous les Fidèles de son diocèse, et datée du 4 novembre 1654, pour les exhorter à faire un bon usage des calamités publiques dont il avoit plu à Dieu de les visiter les années précédentes, et à se réconcilier avec lui par une sérieuse pénitence et un véritable changement de vie, le saint prélat entre dans le détail des principaux péchés qui ont pu allumer contre eux le feu de la colère de Dieu, pour les exhorter à y renoncer et à les faire cesser : et, dans ce détail, il marque en particulier les danses. […] Enfin il est rapporté dans sa vie, que le 14 décembre 1665, et le 3 septembre 1667, le Parlement de Paris avoit rendu deux arrèts pour interdire les danses publiques, sous peine de cent livres d’amende, tant contre chacun des contrevenans, que contre les seigneurs qui les auroient souffertes, et les officiers qui auroient dû les empêcher et qui ne l’auroient pas fait. […] L’auteur de la vie de M. […] Une première raison, c’est que le temps de la vie présente n’est pas le temps de songer à se divertir, et surtout par un divertissement aussi dissipant que la danse ; mais le temps de gémir et de pleurer, parce que nous sommes ici-bas dans un lieu d’exil, dans une vallée de larmes, et comme dans une prison, et que de quelque côté que l’homme se tourne il ne voit autour de lui que des sujets d’affliction.
Et quoi de plus doux, pour un mari qui veut mener une vie honnête et chaste, que la compagnie de sa femme ? […] Vous avez les paroles de la vie éternelle ; mais encore ceux même qui étoient venus pour se saisir de sa personne, répondoient aux pharisiens qui leur en avoient donné l’ordre : Jamais homme n’a parlé comme cet homme.
Philoclète qui accourt au bruit excité par les mouvemens de cette situation terrible, s’empresse à la sécourir cl à l’arracher d’un lien, qui, à son retour à la vie, ne pourroit que renouveller plus fortement ses douleurs. […] Jolé, Philoclète et les suivans d’Hercule ne sont occupés que de la conservation de ce jeune et malheureux Prince, qui tente alternativement tous les moyens qui peuvent le délivrer de la vie.
Lucrèce, Pénélope, Thomiris, Judith, Porcie et Sulpicie les remplacèrent, en présentant à la jeune Princesse les palmes de la Pudeur, qu’elles avaient méritées pendant leur vie.
Croyez toute votre vie aussi opiniâtrement qu’un Dervis Turc, qu’une pirouette bien soutenue est le chef-d’œuvre de l’Art.
e livre des rois, (c. 22.) que pour un seul véritable prophète, nommé Michée, qui eut le courage de dire la vérité à Achab, il se trouva quatre cents faux prophètes qui ne cherchèrent qu’à le flatter, et qui, en l’assurant qu’ils lui parloient de la part de Dieu, qui ne les avoit pas envoyés, l’engagèrent dans une entreprise qui lui coûta la vie.
— Je te donnerai la vie, répondait froidement le farouche Montagnard. […] Le prince Pignatelli, comte d’Egmont, était possesseur d’une immense fortune et doué des plus vifs instincts de haute vie. […] Ce vieux soudart de cabinet entretint, en effet, avec cette danseuse une liaison qui ne finit qu’avec sa vie. […] Mais bientôt, sans doute, elle s’était dégoûtée de la vie ascétique ; elle avait regretté l’Opéra, la Tentation, et elle avait voulu être rendue à ce monde qu’elle avait cru détester. […] C’est ma vie, ma vie tout entière que je serais heureux de vous sacrifier !
C’était la première fois de sa vie qu’elle visitait un navire de guerre et elle fut enthousiasmée de la grandeur du spectacle. […] Ils sont morts à toute vie intellectuelle, complètement morts. […] On ne lui connaissait aucune liaison ; dans sa vie, que les journaux étalaient au public, le censeur le plus austère ne découvrait aucun désordre. […] Pour mener une vie pareille, il fallait une volonté qui fût d’acier comme les jarrets. […] Décidément tout n’était pas rose dans la vie.
. — Vie intérieure. — Pas d’histoire : — Julia Subra. — Une Ophélie engraissée. — Le tailleur de Montmartre. — Les dispositions de la fillette. — Son travail sérieux. — Son brillant examen. — Sa situation actuelle. […] La vie était grave, sévère, presque dure. […] Je sais encore qu’elle a ses historiographes pour nous apprendre que sa loge est une cage charmante, bien digne de l’oiseau qui l’habite, avec un papier doré de couleurs éteintes, de bons meubles capitonnés, des fleurs rares et des bibelots précieux ; qu’elle a un peu engraissé, depuis ses débuts, ce qui la complète d’une façon fort agréable pour les yeux ; qu’elle travaille la musique, qu’elle aime la littérature ; que, chez elle, on vient lui faire des conférences sur les œuvres anciennes et modernes des maîtres en tous genres ; qu’elle étudie les langues étrangères, — y compris le flamand et le wallon, — et que sa vie est remplie par les occupations d’une femme de goût et d’une femme d’esprit.
Trop heureux si je puis à la fois, offrir à la science des maîtres une méthode lumineuse et sûre, prémunir l’inexpérience des élèves contre les écarts du faux goût, et perfectionner un art qui a fait l’occupation et le charme de ma vie tout entière.
Emmanuel cherche à galvaniser la mort en lui juxtaposant la vie.
Il a été le tjantrie, jeune clerc, hésitant entre la contemplation et l’appel de la vie, le dieu-berger Krishna à la flûte enchantée, Vishnou qui descend de son trône de lotus pour mater les esprits mauvais.
Ils sont des maîtres impérieux parce qu’ils créent, parce qu’avec de la pensée ils font de la vie. […] Ta vie ne t’appartient pas à toi seule. […] Il lui tardait aussi de goûter les joies silencieuses de la vie de famille, après avoir épuisé les ivresses de la vie de théâtre. […] Des embarras pécuniaires, l’éternelle misère de sa vie, la chassèrent de ce séjour enchanteur. […] Après avoir passé les dernières années de sa vie dans la gêne, elle s’éteignit obscurément à Marseille, le 24 avril 1884.
Son refrain est : la vie est si courte !