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134. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre X. Vues des Philosophes : objet des Législateurs relativement à la Danse. »

Ce fut celui de Lycurgue ; et voilà le principe secret de quelques-unes de ses Lois, que faute d’attention on trouve quelquefois bizarres, et qui firent cependant, du peuple le plus pauvre du monde, le Peuple le plus redoutable et le plus heureux.

135. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VIII. Suites du Vice primitif »

Les Acteurs, les Danseurs, l’Orchestre, le Décorateur, le Machiniste ont crié au schisme, et presque à l’impiété, lorsqu’il s’est trouvé par hasard quelque esprit assez hardi pour tenter d’agrandir et d’étendre le cercle étroit dans lequel une sorte de superstition les tenait renfermés.

136. (1908) Quinze ans de ma vie « Préface » pp. -

Volontiers elle peint d’un trait vif et brillant les pauvres gens en qui elle trouve quelque beauté qui les grandit et les décore.

137. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 24 mai. « Pétrouchka » et « Lâcheté » ou l’histoire vue par le ballet. »

Heureux le blond étudiant en vareuse verte qui trouve la mort en poursuivant un rêve d’amour : il ne verra pas.

138. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 14 juillet. « La Maladetta ». »

Je ne nie pas avoir trouvé le panorama des montagnes grotesque, les « bandes de ciel » navrantes et les costumes d’un mauvais goût sinistre.

139. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 décembre. La revanche de la danse. »

Car la thèse de ces chercheurs qui n’ont pas trouvé, a une grandeur qui est faite pour nous tenter.

140. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XII. » pp. 70-72

Le gouvernement le trouva commode et s’en arrangea.

141. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre II. De la maniere de bien marcher. » pp. 4-8

C’est pourquoi je prie le Lecteur de faire attention à cette méthode facile que je vais d’écrire ; on n’y trouvera que les propres mouvemens que la nature fait.

142. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Je trouvai plaisant de transformer, sans trivialités, le Maitre du Parnasse en un Maître à danser. […] Je saute vingt feuillets pour en trouver la fin ; Et je me sauve à peine au travers du jardin. […] Acteur toujours nouveau, chéri des spectateurs, Il trouve en chacun d’eux autant d’admirateurs. […] En vain, mille danseurs y pensent arriver, Et cet heureux phénix est encore à trouver. […] Cette nouveauté déplut à la plus grande partie des spectateurs : cependant on s’y accoutuma, au point que deux ans après, Gaëtan Vestris, ayant été engagé par les principaux seigneurs de la Cour à remettre le masque, le public trouva aussi ridicule de voir danser masqué, qu’il avait trouvé singulier, deux ans avant, de voir danser à visage découvert.

143. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre septième. Des pirouettes ; » pp. 79-87

Maintenant que l’art de la danse est si compliqué, et que presque tous les élèves de nos jours se destinent à tous les genres, il est difficile de trouver un artiste parfait. « Qui trop embrasse mal étreint. » (a) Ce grand talent a dû en avoir la preuve convaincante ; il s’est trouvé aussi à la plus belle époque des progrès de la danse, et il n’y a que très peu d’années qu’il est mort.

144. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre première. » pp. 2-8

En effet il est rare, pour ne pas dire impossible, de trouver du génie dans les plans, de l’élégance dans les formes, de la légèreté dans les grouppes, de la précision et de la netteté dans les chemins qui conduisent aux différentes figures ; à peine connoit-on l’art de déguiser les vieilles choses, et de leur donner un air de nouveauté. […] Je demanderai à tous ceux qui ont des préjugés d’habitude, s’ils trouveront de la symétrie dans un troupeau de brebis qui veut échapper à la dent meurtrière des loups, ou dans des paysans qui abandonnent leurs champs et leurs hameaux, pour éviter la fureur de l’ennemi qui les poursuit ?

145. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvii.  » pp. 102-108

Nous trouvâmes dans ce grand assemblage de tableaux, deux ou trois Rubens, autant de Van-Dick et quelques Téniers, qui fixèrent notre admiration ; mais ils étoient entourés d’une foule de bonnes et de mauvaises copies et d’un amas de petits tableautins assez médiocres. […] A cette époque, les hommes dans les quels j’ai trouvé de grandes dispositions, arrivoient de la province ; ils doivent avoir acquis beaucoup de talens en travaillant sous un maître aussi célèbre que Mr.

146. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Approbation. De M. l’Abbé Richard, Doyen des Chanoines de l’Eglise Royale & Collégiale de Ste Opportune à Paris, Prieur-Seigneur de l’Hôpital, &c. Censeur Royal. » pp. -

Mais quand on veut remonter à son origine, on revient bientôt de l’idée que l’on a prise ; on trouve que la Danse a été inventée chez les Egyptiens pour représenter le mouvement des Astres, & chez les Juifs pour rendre plus vénérable le culte de la Religion.

147. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VII. Principes Physiques du vice de l’Exécution primitive de l’Opéra Français. »

Boileau, Racine, et les autres Juges134 de la Littérature Française y cherchèrent dès lors les différents traits de physionomie du Poème qu’on nommait communément Tragédie, et ils l’apprécièrent à proportion du plus ou du moins de ressemblance qu’ils lui trouvèrent avec ce genre déjà établi.

148. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 janvier. Trois vedettes. »

Car, à la base de son exécution, nous trouvons l’appétit effréné du succès ; elle pactise avec les instincts du public et leur sacrifie la grande tradition ancestrale.

149. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 19 février : Ballet de l’Impatience — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 26 février 1661 »

Loret, lettre du 26 février 1661 Malgré la dur[e]té qu’accompagne, Un certain Breton de Bretagne, Officier moderne du Roi, Ce me semble, nommé Taloi, Qui par caprice, ou par grimace, M’obligea de changer de place, Et tout plein d’autres Gens d’honneur, Qu’il irrita, le bon Seigneur ; En dépit, donc, de l’incartade D’icelui, sujet à boutade, Plus ravi qu’on ne peut penser, Mardi dernier, je vis danser, Dans toute sa magnificence, Le Ballet de l’Impatience, Qui me parut, en bonne foi, Digne d’un illustre et Grand Roi : Ses seize admirables Entrées Par moi, de près considérées, (Car, nonobstant ledit Breton, J’étais placé comme un Caton) Que, sans mentir, on trouva telles Qu’un chacun les jugea très belles.

150. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

— Vous la trouvez jolie ? […] L’aveugle trouva que cet arrangement était une bénédiction du Ciel, un bienfait, directement envoyé par la Providence. […] Il avait cinq frères et sœurs ; il faisait tout ce qu’il pouvait trouver à faire dans la rue, et gagnait de six à huit pence — douze à seize sous — par jour.

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