On lui présente ses armes ; Vénus joue l’évanouissement ; elle tombe dans les bras des Graces. […] Il disparoît, et il est remplacé par l’Amour qui tombe aux genoux de sa mère dans l’attirail du Dieu des combats.
Je dis un jetté échapé ; parce que lorsque vous avez fait ce tems soûtenu, & que vous vous êtes élevez dessus le droit les jambes étenduës, aussi-tôt le genoüil droit se plie, qui par son mouvement rejette le corps sur la jambe gauche qui se passe doucement devant, en se laissant tomber sur son pied : ce qui ne se peut appeller autrement, d’autant qu’il n’est sauté qu’à demi. […] Mais le pied fait tout le contraire de la main, puisque dans le tems que vous relevez sur la pointe du pied droit, c’est dans ce même tems que vous frapez ; ainsi on doit plier sur la fin de la derniere mesure, pour se trouver à portée de relever dans le tems que vous frapez : la cadance s’exprime de deux manieres en dansant, sçavoir les pas qui ne sont que pliez & élevez sont relevez en cadence, mais ceux qui sont sautez doivent tomber en cadence.
Robinet, lettre du 13 septembre 1670 […] Puis, on passe dedans un Bois, Où (le Jour étant aux abois) On devait, de la Comédie, Avec Concert, et Mélodie, Avoir le Divertissement, Dessus un Théâtre charmant, Coûtant grand nombre de Pistoles, Ornés de Lustres, Girandoles, Festons de feuillage, et de Fleurs, Des plus éclatantes Couleurs De Vases d’or, de Porcelaines, Et, bref, d’argentines Fontaines, Dont l’eau tombaient, sans aucun bruit, Dans un Bassin, exprès, construit, Où, tout au moins, rempli de mousse, Qui rendait sa chute si douce, Que l’oreille elle chatouillait, De l’air dont elle gazouillait, Sans qu’elle interrompit l’ouïe, Dans le cours de la Comédie.
Il veut fuir ; mais il est arrêté par des gouffres de feu, qui s’entrouvrent sous ses pas ; l’ombre menaçante de Gélanior(1) lui apparoît, elle confirme au Tyran la fin de son règne ; l’inscription s’enflamme et devient plus terrible ; le bruit s’accroit ; le feu s’exhale de toutes parts, et Danaüs ne pouvant plus soutenir la vüe d’un pareil spectacle, tombe sans sentiment sur une couchette. […] A ce spectacle, les Danaïdes reculent épouvantées ; Hypermnestre frémissant du crime, que son père exige d’elle, tombe à ses genoux ainsi que ses sœurs ; en vain elles veulent révoquer leurs sermens ; en vain conjurent-elles Danaüs de leur épargner l’horreur et le remords d’un parricide ; ce père barbare est insensible aux larmes et aux prières de ses filles ; il les menace, il entre en fureur, et il leur ordonne en se retirant de lui obéir, et de ne point épargner le sang de leurs époux. […] A la lueur d’une lampe suspendue dans la chambre nuptiale, Lincée découvre ses frères massacrés et baignés dans leur sang ; la vue d’un tel spectacle le transporte de fureur ; il veut courir au secours de ses frères ; il veut venger leur mort par celle dn cruel Danaüs ; mais ne pouvant plus soutenir l’idée de tant de forfaits, ni résister à la violence de sa douleur, il tombe sans connoissance dans les bras d’Hypermnestre, elle l’entraîne avec le secours de quelques amis fidèles hors de ce lieu d’épouvante ; elle leur confie les jours de son époux ; elle se retire en implorant leur secours, et en leur recommandant de prendre la fuite avec Lincée. […] Danaüs, averti de la révolte, paroît à la tête de quelques troupes encore fidèles ; le combat recommence, mais ses efforts sont repoussés ; rien ne peut résister à la valeur de Lincée secondé des siens : Danaüs, se voyant prêt à être enveloppé, et à recevoir le châtiment qu’il mérite, s’élance sur Hypermnestre, qui, attentive à la conservation des jours de son père et de son époux, a volé au milieu d’eux, pour suspendre ou détourner leurs coups ; il la saisit d’une main, et lève le bras pour lui plonger dans le sein le glaive dont il est armé ; ici, Lincée, voyant le danger d’Hypermnestre, se jette sur Danaüs, lui arrête le bras et le désarme ; un Officier de confiance saisissant cet instant, plonge son poignard dans le sein du Tyran ; déjà la mort s’imprime sur ses traits ; des mouvernens convulsifs annoncent son dernier instant ; il tombe : c’est en vain que sa fille vole vers lui, qu’elle le presse et le conjure de jetter sur elle un regard de clemence ; déjà la mort étend ses voiles sur les traits de Danaüs ; il expire ; Lincée et Hypernmestre receuillent son dernier soupir ; Danaüs toujours cruel détourne avec horreur ses yeux de dessus eux, ou, si par hazard il les regarde, c’est pour leur reprocher sa mort, leur prouver qu’il emporte sa haine, et qu’il expire avec le regret de n’avoir pu éteindre sa vengeance dans leur sang.
Du plié et du Tendu Lorsqu’on saura bien les cinq positions, on se placera à la première, on pliera les genoux le plus bas et le plus lentement possible, sans lever les talons, ayant toujours les pieds à plate terre, observant qu’en pliant il faut que les genoux tombent en dehors et dans la direction de la pointe des pieds, avançant la ceinture et faisant bien attention que le corps et la tête ne fasse aucun faux mouvement, ce qu’on doit répéter de même, tant du pied droit que du pied gauche.
Pyrrhus, profitant de la brèche que les Troyens viennent de faire à leur ville, pour y donner l’entrée à l’enorme cheval qui renfermoit des hommes armés, et que les Grecs avoient fait construire et feint d’abandonner ensuite, pour surprendre la crédulité des ennemis ; Pyrrhus tombe sur les Troyens ; il fonce dans leur ville ; il y répand le carnage et la mort et la fait incendier par ses troupes. […] Ils marchent vers le temple ; mais des gouffres de feu leur en interdisent l’entrée ; leurs soupirs et leur encens sont repoussés par des coups de tonnerre ; la terre tremble de nouveau ; le tombeau d’Achille s’entr’ouvre ; et l’ombre menaçante de ce héros apparoît ; la pierre qui couvre cette tombe s’enflamme et on lit en caractères de feu : Arrête et frémis, si le sang de Polixène n’appaise mes manes irrités. […] Le tombeau s’embrase de nouveau ; l’inscription devient plus ardente ; l’ombre menaçante du héros s’élève toute entière au dessus de la tombe ; elle tient un poignard à la main ; elle le jette à son fils, en lui ordonnant d’égorger Polixène ; ce héros recule d’horreur ; il frémit d’un ordre aussi barbare ; et sa main et son cœur se refusent à l’obéissance ; Polixène ramasse ce poignard ; elle jette un regard fier et terrible sur l’ombre d’Achille.
Quant au mouvement de l’épaule, il n’est apparent que dans les pas tombez où il semble par la pente que le corps fait, que les forces vous manquent : aussi l’épaule par son mouvement fait comme si les bras tomboient ; ce qui sera ci-après expliqué dans la maniere de faire les bras à chaque pas.
Tombé.
De la Position du Corps Je lui ai donné une attitude prêt à marcher, c’est pourquoi elle a le pied gauche devant, & le pied droit prêt à partir, soit pour faire un pas en avant ou à côté, parce que le corps étant posé sur le gauche, par ce moïen le droit doit agir facilement ; j’espere que prenant toutes ces précautions on ne tombera pas dans le ridicule d’être gêné ou roide, ce que l’on doit éviter, ni même d’affectation ; la bienséance ne demandant que ce beau naturel & cet air aisé que la danse seule est capable de procurer.
Cette magicienne se livre progressivement à tous les mouvemens de la jalousie, et ne pouvant supporter sans mourir l’idée de l’ingratitude et de l’infidélité de son epoux, elle tombe expirante dans ses bras ; Créuse s’empresse à lui donner ses soins ; mais Médée revoyant la lumière et sa rivale, la fuit avec horreur. […] Créon, après avoir uni Jason à sa fille, le couronne de sa propre main, et le conduit au trône ; le peuple tombe aux pieds du nouveau Roi ; les cris d’allégresse éclatent de toutes parts ; le bruit des timballes et des trompettes retentit dans les airs ; le peuple applaudit au choix de Créon. […] Créuse ressent tout à coup les funestes effets des présens de Médée ; un poison dévorant s’allume dans ses veines, et répand sur ses traits l’empreinte de la mort ; Créon, frappé de ce spectacle déchirant, menace vainement Médée : soudain il est enveloppé par les tourbillons de flammes qui s’élèvent du coffret ; les vapeurs empestées qu’ils exhalent, le suffoquent ; il recule, il chancelle et tombe expirant.
Le saint roi Ezéchias étant tombé dangereusement malade, et ayant été averti par le prophète Isaïe de mettre ordre aux affaires de sa maison, parce qu’il alloit bientôt mourir, fit à Dieu une prière, où, pour lui représenter les sentimens de piété dans lesquels il lui avoit fait la grâce de vivre, il lui dit : (4. […] La vérité se cachant ainsi, l’ame se trouve remplie de ténèbres souvent si étendues et si épaisses, que l’erreur ayant pris la place de la vérité, et le mal celle du bien, ceux qui tombent dans ce malheur, souvent ne s’aperçoivent pas qu’ils y sont tombés. […] Plus ce malheur est grand, plus on doit craindre d’y tomber : et que faut-il faire pour l’éviter ? […] Mais que dirons-nous donc de ceux qui méprisent la voix de leur pasteur, sans y avoir égard ; qui s’exposent au péril de tomber dans des crimes, et qui peut-être ne sortent point de ce péril sans en avoir commis et sans en avoir fait commettre à d’autres ? […] Or, la mer et le feu ne sont pas plus dangereux à la vie du corps, que ces danses à la vie de l’ame : d’où je conclus que quiconque a quelque soin de son salut, se passera d’un tel divertissement, de peur que se trouvant dans un passe-temps consacré au démon, il ne tombe sous sa puissance ; il obéira à la voix de son pasteur, il fera pénitence de sa faute s’il ne lui a pas obéi, et il n’écoutera point la voix du serpent qui veut le séduire.
À parte gli accenti, molti nomi sono scritti correttamente (Assemblé, Balancé, Chassé, Coupé, Courante, Fleuret, talvolta scritto Fleuré, Rigaudon, Sissonne, Tombé), mentre gli altri cercano di restituire la pronuncia francese con un ortografia dubbia (come per esempio il pas de “Marcel”, maître de ballet francese, che Magri trascrive “Marseilles”, o l’emboité, che Magri trascrive come “Ambuetté”). […] Passi descritti da Magri (in ordine di capitolo) Ortografia modernizzata Ortografia originale Chapitre Simple ou naturel Passo Naturale o Semplice, Simple ou naturel 9 Piegare e del rilevare 10 Dégagé Passo Staccato, Degagè 11 Marché, pas Passo marciato, Pas marchè 12 Marcel, pas de Passo di Marseglia, Pas de Mareseilles 13 Battement Battimento del piede, Battimente 14 Tordichamb Tordichamb / Tordichamp / Tordicamp 15 Coupé Mezzo Tronco, Mezzo Coupè Coupè, Passo Tronco; 16 17 Jeté; Demi-jeté Passo Gettato, Pas Jettè; Mezzo Gettato, Demì Jettè 18 19 Pistoletta a terra 20 Tortillé Tortigliè 21 Balancé Passo Bilanciato, Pas Balancè 22 Tombé; Demi-tombé Passo Cadente, Pas Tombè; Mezzo Cadente, Demì Tombè 23 24 Grave, pas, courante Passo Grave ou Courante; Mezzi Passi Gravi 25 26 Échappé; Demi-échappé Passo Sfuggito, Pas Eschapè; Mezzo Sfuggito, Demì Eschapè 27 28 Bourrée pas de Bourèè 29 Sissonne; Demi-Sissonne Passo di Sissone, Pas de Sissonne; Mezzo Sissone 30 31 Gaillarde, pas de Passo di Gagliarda, Pas de Gaillarde 32 Sarabonda Passo di 33 Coursé Coursè 34 Chassé; Demi-chassé Passo Scacciato, Pas Chassè; Mezzo Scacciato, Demì Chassè 35 36 Ballonné Balonnè 37 Développé Deviluppè 38 Glissade Glissata, Glissade 39 Assemblé Passo Unito, Assemblè 40 Ballotté Balottè 41 Emboité Ambuettè 42 Fouetté Fuetè; Mezzo Fuetè 43 44 Pirouette Pirola, Piroùèttes 45 Contretemps pas de; Demi-contretemps Contratempo, Contratems; Mezzo Contratempo, Demi Contratems 46 47 Temps de cuisse Tempi di Coscia, Tems de Cuisse 48 Fleuret Fioretto, Fleuret, Fleurè 49 Brisé Brisè 50 Rigaudon, pas de Rogodone, Rigaudon 51 Troussé Trusè 52 Ciaccona Passo della 53 Flinc Flanc Flinc Flanc 54 Soubresaut Soubresaut 55 Carré Carè 56 Rondeau / Rondò 57 Attitude Attitudine 58 Braccia 59 Capriole 60 Per rendere più agevole la lettura e la citazione del testo, sono stati aggiunti due titoli entro parentesi quadra: Dedica e Conclusione.
Il tombe aux pieds de Cryséïs qui se jette dans ses bras. […] Ces deux amans tombent à ses pieds ; l’Amour les embrasse et les conduit dans son temple.
Il a été extrêmement à la mode pendant près de deux cents ans, on a surtout donné des Bals masqués magnifiques durant le règne de Louis XIV, mais les bals publics, dont je parlerai bientôt, firent tomber tous les autres pendant la Régence, et la mode des premiers n’est pas encore revenue.
Mais une réflexion me fait tomber la plume de la main. […] Il seroit bien à souhaiter, Monsieur, que les hommes de lettres employassent un instant leurs plumes savantes à célébrer les talens des artistes estimables, à qui le tems ordonne de cesser leurs travaux, ou à qui la parque commande de descendre dans la tombe, ils les arracheroient, pour ainsi dire, de leurs sépulcres ; et en les ressuscitant dans la mémoire des hommes, ils leur assigneraient une place au temple de l’immortalité. […] Dans ce moment où l’homme égaré marche, profère quelques mots sans suite, tombe dans le silence et l’abattement, en sort avec désespoir, articule des phrases entrecoupées, verse quelques larmes, double le pas sans savoir où il va, s’arrête, lève les bras au ciel, exprime, par un morne silence, et le geste de la douleur, combien son àme est déchirée ; une telle situation, dis-je, annonce le désordre de la raison, et ne peut être regardée que comme le délire de la passion. […] Il seroit bien à désirer sans doute de pouvoir transmettre à la posterité, à l’aide de certains signes, les beautés fugitives de la déclamation, les charmes passagers d’une belle voix, les graces et les contours de la danse ; ces talens précieux sont éphémères ; ils ne vivent qu’un instant ; ils ressemblent à ces phénomènes brillants qui devancent le coucher du soleil, en étalant l’éclat des plus riches couleurs ; mais qui bientôt s’effacent et sont enveloppés sous de sombres voiles, de même la mort, cette nuit éternelle entraîne dans la tombe tous ces êtres rares, qui embellissoient les arts, qui en faisoient le plus bel ornement, et leurs noms, et leurs talons sont pour ainsi dire ensevelis avec eux. […] Un instant après il devient plus ivre ; il perd son chapeau, abandonne ses étriers, il galope, frappe son cheval, le pique de ses éperons, casse son fouet, perd ses gands, et arrive aux murs de son parc ; il n’en trouve plus la porte, il veut absolument que son coursier dont il déchire la bouche, entre par la muraille ; l’animal se débat, se cabre, et jette mon vilain à terre. » Après cet exposé, Garrick commença ; il mit successivement dans cette scène, toutes les gradations dont elle étoit susceptible ; il la rendit avec tant de vérité, que lorsqu’il tomba de cheval Prévillo poussa un cri d’effroi ; sa crainte augmenta encore lorsqu’il vit que son ami ne répondait à aucune de ses questions.
Du coté oppose la tombe de cet officier entourée de Cyprès : vers le milieu de la scène, un autel. […] Déjà l’on conduit à l’autel la jeune Eucharis : le sort fatal l’a choisie pour être victime ; le coup affreux qui va trancher sa vie, est prêt de tomber sur elle ; mais il est suspendu par l’arrivée d’un jeune homme. […] Le tonnérre gronde, les éclairs percent la nue, les flots de la nier s’élèvent avec fracas, le ciel s’obscurcit, la terre tremble, un bruit souterrain se fait entendre ; la tombe s’ouvre, l’ombre de Lybas se lève, fait un geste menaçant, accépte le combat et descend de son tombeau.
Peu content de son ouvrage il tombe sur son siège et s’abandonne à une nouvelle pensée. […] Apelles se retourne et la voit ; il tombe à ses génoux, il lui fait l’aveu de sa passion ; il la presse et la conjure de répondre à sa tendresse ; Campaspe emue et vivement troublée, lui avoue que son cœur la partage. […] Ce Prince se livre à tout son ressentiment, Ephestion le modère ; Campaspe tombe aux pieds de son maître et s’y évanouit.