J’ai fait, d’accord avec la nature, trois élèves ; ils ont dans des genres opposés de très-grands talens : je parlerai d’eux lorsqu’il en sera tems, et en rendant hommage à la vérité, je ne pourrai me dispenser de faire leur éloge. […] Il doit savoir la danse, l’avoir exercé long-tems, connoître le mélange incalculable des temps ; ce sont eux qui établissent cette variété immense qui brille dans l’exécution. […] Il faut que le maître de ballets sache que la danse ne possède que sept pas fondamentaux ; ce petit nombre l’étonnera sans doute, mais sa surprise cessera lorsqu’il saura que la musique n’a que sept notes, et la peinture sept couleurs ; mais le mélange de ces notes et de ces couleurs offre pour la peinture une variété immense de teintes et de demi-teintes dégradées ; pour la musique une variété incalculable de combinaisons harmoniques et mélodieuses : de même les sept pas de la danse, forment à l’aide d’un heureux mélange une foule de temps, de demi-temps et d’enchaînements de pas et de mouvemens.
En ce temps mon père, ma mère et mes frères habitaient une ferme à seize milles de Chicago, et lorsque l’époque de mon entrée dans le monde approcha, la température devint si froide qu’il fut impossible de chauffer convenablement la maison. […] Ma mère se défendit tant bien que mal, alléguant qu’elle n’avait pas le temps de faire les préparatifs nécessaires.
L’Opéra vient d’offrir au public plusieurs soirées composées intégralement de danses, comme cela s’était fait de tout temps à Moscou ou à Petrograd. […] Le rythme doit vaquer à la distribution du mouvement dans le temps ; il prétend en dicter la configuration dans l’espace.
J’ai sçu de lui que suivant les regles de son tems on comptoit cinq pas dans la danse, desquels dérivent les autres pas, qui se pratiquent dans la danse ; & comme il avoit beaucoup de goût pour le Dessein, (ce qui est très-necessaire pour un Compositeur de Ballet aussi-bien que la Musique,) ce rare génie trouva que rien n’étoit plus important pour maintenir le corps dans une attitude gracieuse, & les pas dans une grandeur mesurée, que d’introduire ces cinq Positions ; aussi on doit les regarder comme des regles indispensables que l’on doit suivre.
VIII En ce qui concerne le poème, l’allégorie est venue, de tout temps, en aide à la figuration grossière de l’anecdote.
Mais, après aussi ledit terme, On s’en divertit fort et ferme, Et ce beau Divertissement Agréa d’autant plus vraiment Aux Spectateurs et Spectatrices Que le Temps, sujet aux Caprices, Alors plus complaisant pour eux, Ne fut point du tout pluvieux.
Le passe-temps du Carnaval, Masquarade, Ballet, ni Bal, N’empêchent point votre prudence Et votre juste vigilance De travailler avec éclat À ce qui regarde l’État, Et de bien régler les affaires, Glorieuses et nécessaires, Dont vous venez si bien à bout Que vous trouvez du temps pour tout.
Contenant des éléments de beauté impérissable le ballet 1830 est bien de son temps. […] L’avènement décisif des temps sur les pointes, le triomphe de l’« élévation » en résultent. […] Ainsi le Traité de la Danse de Carlo Blasis, l’illustre maître milanais, mentionne dans le texte de la première version (1820) tels temps ou positions sur les pointes. […] Il cède le pas à la danseuse, être aérien, matérialisation diaphane de « l’éternel féminin » qui traverse la scène dans une envolée de temps sautés et ballonnés, de jetés prodigieux. […] Dès 1836, Gautier non promu encore critique dramatique acclame dans une « chronique parisienne » Marie Taglioni comme « l’un des plus grands poètes de notre temps ».
Des Actions convenables à la Danse Théâtrale Le Théâtre Lyrique est en possession de plusieurs actions tragiques, de quelques sujets comiques, de la Pastorale, de la Magie, de la Féerie, du merveilleux de la Fable, et depuis quelque temps de la Farce de delà les monts.
MONSEIGNEUR, Quelque foible que soit l’hommage d’un Essai sur la Danse, Votre Altesse Sérénissime a bien voulu me permettre de le lui offrir dans le temps même où elle s’empressoit de marcher à la tête des secours puissants qu’elle vient d’accorder à ses Alliés.
Le Menuet est composé de trois pas complets souvent répétés, qui sont : le pas en avant, le pas à droite et le pas à gauche ; chaque pas complet est composé de quatre pas incomplets, dont deux sont pliés, glissés, et deux sont marchés, tendus, qui s’exécutent dans l’intervalle de deux mesures à trois temps, qui est la mesure de musique du menuet.
Mais ils ont beau faire : toutes leurs inventions ne vont qu’à embellir un art qui a fait son temps.
Ledit Ballet je revis, donc, Agréable s’il en fut, onc, Où, du Roi, la belle prestance, L’air noble, la taille et la danse, Comblèrent, en ce temps de Paix, Les cœurs, d’amour, plus que jamais.
Les seules créatures qui n’aient pas le temps d’aimer, ce sont les actrices. […] Comment voulez-vous que ces malheureuses trouvent le temps d’aimer au milieu de tant de labeurs, de fatigues et de préoccupations. […] Depuis quelque temps, du reste, la moralité s’est glissée sur les planches, et l’art, il faut bien le dire, a été quelque peu supplanté par le pot-au-feu. […] Vous voyez bien que les hétaïres de notre temps, loin d’être folles et dissipées, comme on le suppose, sont des personnes fort sensées, beaucoup plus occupées de leurs intérêts que de leurs plaisirs, et moins jalouses de leurs plus belles amours que de leur moindre rôle.
Le rêve de reconstituer l’orchestique des anciens ou bien, pour user de la terminologie plus circonspecte de Goethe, « s’approchant de la forme ancienne », a de tout temps hanté l’imagination des musiciens et des maîtres de ballet : Gluck et Noverre jadis, Ravel et Fokine hier encore.
& avancer deux ou trois pas en avant pour ne vous point embarasser entre la porte, & aussi pour vous donner le tems d’adresser vos reverences : ensuite faire la premiere en avant ; mais en vous relevant poser le corps sur le pied qui a passé devant, & porter celui de derriere à côté sur une même ligne à la deuxiéme Position pour faire votre reverence en arriere.
Cette Pièce si singulière, Est de la façon de Molière, Dont l’esprit doublement docteur, Est aussi bien Auteur, qu’Acteur, Et que l’on tient par excellence, De son temps, le Plaute, ou Térence.