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91. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

Il n’en trouva pas, mais il lui semblait impossible de s’égarer, car il n’avait qu’à revenir du côté de ce grand pont pour retrouver son chemin. […] Et il semble qu’il éprouve un réel chagrin à considérer un homme qui n’est pas Américain. […] *** Sur le paquebot qui nous emmenait en Amérique, Pierre Mortier, puisqu’il me faut encore une fois parler de lui, avait fait la connaissance d’un jeune Roumain, qui semblait un parfait gentilhomme.

92. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »

Résigné, consolé quelque peu par les bonds d’Idzikowsky, une variation de Niemtchinova toujours en progrès, amusé par les grands jetés de Mlle Damaskina qui « danse faux » avec conviction, mais qui semble bien douée, j’attends le pas de deux qui finit par venir.

93. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 31 juillet. Notes de vacances sur quelques souvenirs de la saison. »

Cependant, ce vide apparent, ce néant plastique semble préoccuper les auteurs ; ils y cherchent des remèdes en affectant une certaine symétrie de mouvements simultanés et uniformes.

94. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Son étendue, ses ressources, la pompe et le luxe de son spectacle, l’impression que pouvait produire son exécution musicale, tout semblait l’appeler à marcher à la tête de cette impulsion. […] Véron a succédé à une direction obérée, dans un temps où le souffle dévorant de la politique et de l’émeute semblait devoir tout dessécher. […] Les séances des chambres semblent s’y continuer. […] Les journalistes y vont comme dans la grotte de la Sibylle ; car les pilastres du foyer semblent rendre des oracles. […] L’histoire des bals masqués semble former une appendice nécessaire à celle de l’Opéra ; mais les bals masqués, depuis leur origine, offrent peu de traits saillans.

95. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »

C’est dans ces circonstances que M. le Régent fit un établissement, qui semblait favorable au progrès de la Danse, et qui lui fut cependant très funeste.

96. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 17 avril. « En bateau ». — Le préjugé du rythme. »

Cette traversée imaginaire dure quelques instants ; sous la baguette du maître Chevillard, la vision du paysage semble monter de l’orchestre, fluide comme une toile de Corot.

97. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre V. Sur le même sujet. » pp. 30-34

Mais je découvre une cause qui me semble encore plus décisive.

98. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettre en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 décembre 1666 »

68 Ensuite, l’Onzième ENTRÉE, Qui des plus me charme et m’agrée, Ces MUSES dansent, à leur tour, Sous le Visage et sous l’Atour D’autant de BEAUTÉS éclatantes Et qui me semblent plus charmantes.

99. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VI. De l’origine des Bals masquez. » pp. 146-160

Mais par la suite des tems l’on s’avisa d’établir des bals nocturnes, où l’on n’entroit que masqué après minuit, pour laisser la liberté aux Maîtres du bal de souper & d’assembler leurs amis, parce que les masques semblent se rendre les maîtres du bal, sitôt qu’ils y sont entrez, à moins que ce ne soit chez un Prince ou chez un Particulier d’une grande distinction. […] Mais l’on peut dire que la magnificence des bals masquez n’a jamais paru plus superbe que sous le régne de Louis XIV. où le luxe semble avoir monté au suprême dégré : c’est pourquoi, sans parler de ceux qu’on a vû à Versailles, à Marly, au Palais Royal & à Sceaux ; nous avons vû aussi des Princes Etrangers & des Ambassadeurs donner des bals masquez qui coutoient jusqu’à dix ou douze mille écus : témoin ceux que le Prince Emanuel de Portugal a donnez au Public au mois de Juin 1715, à l’Hôtel de Bretonvilliers, dans l’Isle, avec un feu d’artifice sur la riviere : l’on y vit encore trois piramides de feu, dressées dans le jardin, dont la nouveauté surprit tous les masques.

100. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211

La mort du grand Pan annoncée au Pilote Thamus, du tems de l’Empereur Tibere, semble encore prouver que les Démons ont l’usage de la voix ; joint à ce que dit Aristote, que dans l’une des sept Isles d’Eloüs, qui étoit inhabitée, on entendoit souvent un concert très-harmonieux ; ce qui fit croire dans ce tems-là que c’étoit le lieu d’assemblée pour les réjouissances des Esprits aëriens ou des Satyres. […] Pline & Solin assurent qu’au mont Atlas on entendoit aussi des bruits d’instrumens, comme de tambours & de cimbales, qui sembloient former une espece de concert.

101. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « Plan du Ballet »

Son sommeil est extrêmement agité ; il semble qu’elle a des rêves affreux.

102. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »

Il semble que, sur ce point, plus heureux que les Anciens, les derniers siècles et le nôtre aient trouvé le temps qui était le plus propre aux actions du Théâtre.

103. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -

On sait que, chez les peuples de l’antiquité, les sacrifices étaient accompagnés de cris de joie, et surtout de danses : toute la nature semblait sourire à leurs fêtes publiques.

104. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXIX. Des Chassez de differentes façons. » pp. 175-182

Ce pas est coulant, parce qu’en sautant vous gagnez le terrain pour faire la Figure que la danse demande, il est gai c’est lors qu’il y en a plusieurs de suite, il semble que l’on soit toûjours en l’air, néanmoins sans sauter qu’à demi.

105. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1669 — 13 février : Le Ballet de Flore — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 23 février 1669 »

Voilà, pour les Provinciaux, Ce que nos petits Vermissaux, Par épitome, peuvent dire De ce Ballet de notre SIRE, Et que l’on a trois fois dansé, Cela s’entend, en la Présence De la belle REINE de FRANCE Et de son DAUPHIN, si charmant, Qu’on ne peut voir conjointement Que, pour le certain, il ne semble Voir Vénus et l’Amour ensemble.

106. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 novembre : Les Amours de Diane et d’Endimion — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 14 novembre 1671 »

Or, pour la mieux embarrasser, L’Amour, en son Art, un grand Maître, Fait, encor, le Berger paraître, Qui, derechef, lui plaît si fort, Que, malgré tout son vain effort, Elle s’en déclare vaincue : Et voilà la Pièce conclue, Hors que les Faunes, avec Pan, Lequel se carre comme un Paon, Les Cupidons, avec leur Sire, Et les Bergers, pour vous tout dire, Viennent, par leurs Chants, et leur Pas, De ce Couple rempli d’Appas, Célébrer l’aimable Aventure : Qui, ce me semble, est la Peinture, Du Triomphe de mon Héros, Si digne d’amour, et de los, Sur la belle et rare Princesse Qui va, de sa Royale Altesse, Répondant à son Amitié, Etre l’excellente Moitié.

107. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VII. le diable boiteux  » pp. 220-261

La société la plus brillante de Paris, réunie ce soir-là à la salle de la rue Le Peletier, accueillit, avec des transports d’enthousiasme, l’œuvre nouvelle qui formait, semblait-il, un digne pendant à Robert le Diable. […] Aucun cadre ne semblait trop beau pour une création où l’on croyait reconnaître la marque sublime du génie. […] Fanny, infiniment plus gentille qu’elle, quoiqu’elle ait, elle aussi, un peu les angles de l’écriture gothique, semble avoir fait ici de grands progrès en ce qui concerne la danse. […] La voilà qui s’élance, les castagnettes font entendre leur babil sonore ; elle semble secouer de ses mains des grappes de rythmes. […] Il semblait qu’une fatalité farouche s’acharnât contre les reines du théâtre.

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