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50. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo LIII. Del Passo di Ciaccona »

[5] L’arie di queste si paragonano alle furie, ad una parte di Borea, alla Grande Vitesse, che or furiosa, or tramezzata con tante e tante moderazioni fa render questo genere il più difficile di tutti, e tanto vien difficile al Ballerino di esecuzione, quanto a’ compositori di ballo per li gran moti di variazione dell’arie; oltre al carattere vanno similmente adattati ne’ corpi de’ balli.

51. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Cet acteur vraiment magique m’avoit réconcilié avec les monologues, et les a parte ; je les avois regardés comme le triomphe des contre-sens de la plupart de nos acteurs ; mais ne pourroit-on pas reprocher à quelques-uns de nos auteurs l’abus qu’ils en ont fait, ou la négligence qu’ils ont mise à travailler ces morceaux ? […] Il ne parloit qu’à lui seul ; il avoit les yeux ouverts, et ne voyoit personne ; ses pas étoient errants, son àme s’imprimoit sur ses traits ; ses gestes remplis d’expression parloient lorsqu’il se taisoit, et il étoit sublime dans ces morceaux ; il on étoit ainsi des à parte ; attentif à ce que les interlocuteurs disoient, il en faisoit son profit, mais ne mettoit jamais le spectateur dans la confidence ; il savoit que l’à parte est l’expression d’une réflexion vive et prompte, qui nait de l’intérêt que l’acteur prend à l’action qui se passe devant lui a la conversation qn’on y tient, et dont le résultat doit être à son avantage. […] Je reviens à Garrick ; les grands théâtres de Londres étant fermés pendant quatre à cinq mois de la belle saison, il en profitoit et faisoit des voyages à Paris, en Allemagne, et en Italie ; et lorsqu’il partoit, il disoit à ses amis : « Je vais faire mes études, et on acquiéraut de nouvelles connoissances, j’agrandirai sans doute mes talens. » Il avoit apprécié ceux de Préville ; il disoit que cet acteur étoit l’enfant gâté de la nature ; il se lia intimement avec lui ; l’estime et l’amitié devirent réciproques.

52. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Ballo Nobile — Capitolo IV. De’ Movimenti del Corpo »

Tuttavia, se si considera che il primo di essi fa del salto la principal parte, e che il secondo è un suo necessario finimento, cagionato non già dalla forza del ballatore, ma sì dalla natura, si potrà chiaramente comprendere che la cascata del salto non si dee nel ballo avere per movimento diverso del rialzato.

53. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre II. De la maniere de bien marcher. » pp. 4-8

Le corps étant posé comme il est representé ci-devant, il est prêt de faire tout ce que l’on veut : de cette position vous partez, soit pour marcher, ou faire une reverence, soit pour danser.

54. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »

Déjà on se partageait : l’un arrivait, l’autre était sur le point de partir, et c’est un avantage qui fait presque toujours la première fortune des gens à talents.

55. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Ce Dieu lui conseilla de partir pour Athènes ; et il s’y transporta pour plaider sa cause devant Minerve. […] Iphigénie, entrainée, sans le savoir, par la voix du sang, annonce qu’Oreste partira, et que Pylade sera sacrifié. […] Ce combat de sentiment continue entre Oreste et Pylade : ils ne veulent partir ni l’un ni l’autre ; tous deux souhaitent, la mort. […] Oreste, irrité du refus opiniâtre de Pylade, s’abandonne au plus vif désespoir ; celui-ci pour le calmer consent à partir.

56. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Della Contradanza »

Della Contradanza [1] Dettosi sufficientemente del Minuetto, e delle maniere colle quali si può nobilmente ballare; convien che di passaggio si faccia anche parola della Contradanza, giacché da qualche tempo a questa parte, non già perché lo meriti, ma piuttosto per vedersi in moto un gran numero di persone, ed affine di ravvisar l’ordine nella confusione e nella mischia, ha messo il piè tra le danze nobili.

57. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XXV. Del Passo Grave, ou Courante »

Nell’Amabile, ballo dolce, usato assaissimo non molto tempo fa, v’entrava in gran parte.

58. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

J’étais, je l’avoue, un peu surprise de la façon brusque dont elles étaient parties et n’y pensai plus jusqu’au retour du chef d’orchestre. […] — Eh bien, dit-il, voilà les propres paroles de la mère dès que nous fûmes dans le train : « Maintenant qu’elle vous a lancée, vous n’avez plus besoin d’elle. » Ce à quoi l’autre répondit : « Mais je n’ai pas la moindre envie de retourner auprès de Loïe. » Quand ces dames durent revenir à Budapest elles laissèrent partir le chef d’orchestre sans le charger d’un seul mot pour moi.

59. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre V. Honneurs et Privilèges accordés à la Danse »

Il lui accorda le titre de Décurion 71, qui était celui qu’on donnait aux Sénateurs, lorsqu’ils partaient pour les Provinces.

60. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Ballo Nobile — Capitolo VII. Dichiarazione de’ segni che si trovano nelle Figure de’ Passi. »

[1] Tutte le figure de’ Passi che seguiranno, essendo di tanti e sì diversi segni composte che mal si potrebbono, secondoché io estimo comprendere, se prima la significazione di quelli non si sapesse; convenevole cosa è che, innanzi d’entrare a dire de’ passi, i quali fanno di questo trattato la maggior parte, la sposizione de’ detti segni si dea premettere.

61. (1728) Trattato del ballo nobile di Giambattista Dufort « Trattato del Ballo Nobile di Giambattista Dufort — Trattato del Minuetto — Capitolo V. Della Figura del Minuetto »

Si ripongano appresso sopra la linea diametrale, e facciano un passaggio e mezzo, o al più due, sopra la stessa Figura del Z, e nel ritrovarsi sull’estremità dell’obliqua, facciano per innanzi un altro passo di Minuetto, nell’incominciamento del quale alzino non già uno, ma amendune le braccia, e fatti che avranno nel modo divisato di sopra, i medesimi movimenti anche in segno di baciamano, si porgano vicendevolmente l’una e l’altra mano; e se il Cavaliere, il quale dee essere il conduttor della Dama, si troverà sull’obliqua dalla banda che s’incominciò il Minuetto, dovrà con esso lei descrivere un giro intero; dove, se si troverà sulla parte contraria dell’obliqua, non dovrà fare che un mezzo giro, e condottala sul medesimo luogo dond’ella si partì nel principio del Minuetto, si lascino le mani, e ripostosi anche il Cavaliere nel suo primiero luogo, facciano parimente la solita riverenza.

62. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XXXV. Del Passo Scacciato, Pas Chassé »

[16] Il disfatto battuto in giro, si gira dalla parte stessa del piede battuto.

63. (1779) Trattato teorico-prattico di ballo « Trattato teorico-prattico di ballo —  Parte prima — Capitolo XLIX. Del Fioretto, Fleuret »

[14] “Indietro” si usi l’istesso con fare i movimenti gittati dalla parte di dietro.

64. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Mais au moment de partir pour Pékin, elle manqua de parole. […] Je la vis se lever, et partir ! […] Elle ne comprenait toujours pas pourquoi la Reine était partie si brusquement et elle chercha la cause de ce départ précipité.

65. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les dames. » pp. 53-69

Le cinquiesme se faict de mesme le precedant, excepté qu’en celuy-cy on fait deux glissades en retrogradant du costé droict, & en l’autre on n’en fait qu’vne, au partir desquelles on releue le pied gauche comme au precedant, & le portant à costé on fait seulement vn pas coupé pour finir. […] Il faut premierement apres auoir esté conduite en presence de la compagnie, faire les deux reuerences qu’on obserue ordinairement aux Gaillardes, de mesme celle dont i’ay cy deuant parlé aux Bransles, & au partir de la derniere continuër le chemin vers le haut bout du lieu où l’on danse, par autant de desmarches que la Musique peut obliger pour prendre la cadence. […] Pour clorre donc ce que i’ay entrepris de traitter quand à present sur le suject de ceste Methode, ie conseille à celles qui n’auront pas apris à danser, ou qui pour auoir discontinué ne se souuiennent plus des obseruations requises à la Gaillarde, de s’en aquitter par la promenade d’vn tour de salle au partir des susdites reuerences, comme pratiquent auiourd’huy plusieurs des mieux dansantes.

66. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXI. Des pas tombez & des pas de Gaillarde. » pp. 142-147

Je commencerai d’abord par celui qui se fait en avant, ayant le pied gauche devant à la quatriéme position, & le corps posé dessus le talon du pied droit levé ; ce qui marque que la jambe est preste à partir, de-là vous pliez sur le pied gauche & du même instant la jambe droite se leve, & en vous relevant pour sauter, la droite se croise devant à la troisiéme position, en retombant de ce saut sur les deux pieds les genoux étendus, mais la jambe droite qui a croisé devant, se porte à la quatriéme position en avant, & laissez poser le corps dessus en vous élevant du même tems, ce qui attire la jambe gauche derriere la droite ; mais à peine la touche-t’elle que le pied se pose à terre, & le corps se posant dessus & fait plier le genou gauche par le fardeau du corps, ce qui oblige la jambe droite de se lever ; mais dans le même moment le genou gauche qui est plié, en voulant s’étendre renvoye le corps sur la jambe, qui se pose à terre en faisant un saut que l’on appelle jetté-chassé, mais en vous laissant tomber sur le pied droit la jambe gauche se leve, & le corps étant dans son équilibre entierement posé sur le pied droit, vous pouvez de cette situation en faire autant du pied gauche, on en voit l’exemple dans la Bachante au commencement de son troisiéme couplet.

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