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57. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Mais a-t-on vu encore quelque espèce d’hommes parfaite ? […] On ne verra jamais de représentation parfaite, sans cette chaleur mutuelle qui entretient la vivacité de celui qui représente, et le charme de ceux qui l’écoutent ; c’est un mécanisme constant établi par la nature.

58. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

En offrant à mes yeux le plus parfait ensemble, Cachez-moi le travail ; que rien ne se ressemble. […] Du reste il l’enrichit d’une simple élégance : Un Menuet parfait est la plus noble Danse. […] Talent parfait ; léger, adroit, expressif, excellent pantomime ; il fut maître des ballets pendant quelques années, avec Gardel l’aîné ; entré en 1760, il se retira en 1784, pour aller exercer ses talens à Bordeaux. […] On n’a rien vu de plus parfait en Danse, pour l’exécution, la correction et la vivacité. […] Ce fut un talent parfait en Danse, ainsi qu’en pantomime : elle était élève de Lépi, qui lui enseigna son art à Stutgard, lorsque le duc de Virtemberg avait un des plus beaux spectacles en Danse qu’on ait vus en Europe.

59. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VII » pp. 90-105

— Le soleil, parfait.

60. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XII, la collection de m. groult » pp. 124-133

Chéramy fut à la hauteur de la situation, et, avec la plus parfaite tranquillité, mit tout le monde à l’aise.

61. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVIII, comment j’ai découvert hanako » pp. 204-

Je me trouvai bientôt, dans Paris, l’impresario d’une des plus parfaites artistes japonaises, mais, hélas !

62. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XI. » pp. 107-114

Ne pourroit-on pas regarder ce qui constitue l’intonation parfaite, l’accent propre à l’organisation de la voix ; comme un instrument chargé d’une infinité de cordes, les quelles, pour être justes et sonores, doivent être montées par nos affections et accordées par les sentimens à tous les tons, et à tous les modes propres à exprimer les accens variés des passions.

63. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la poétique du ballet et de l’opéra »

Il était faible quand il marchait sur les pas d’autrui, et presque toujours parfait, quelquefois même sublime, lorsqu’il suivait le feu de ses propres idées. […] Le chant, dans ces compositions modernes, occupe une partie de la place qu’occupait la danse dans les anciennes : pour être parfaites, il faut que la danse et le chant y soient liés ensemble, et partagent toute l’action.

64. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Cette ville fameuse, et embellie par la multitude des chefs-d’oeuvre qu’elle renferme offroit aux jeunes artistes des modèles parfaits dans tous les genres, bien propres à exciter leur émulation, à perfectionner leur goût à enflammer leur imagination et à exercer utilement leurs pinceaux, leurs ciseaux, leurs règles et leurs compas. […] Je termine ma lettre par une observation, et je dis qu’au milieu de tant de gout et de magnificence, à une époque où les sciences, les arts et les lettres avoient acquis tant de splendeur, dans un moment où les Le Brun, les Mignardet leurs successeurs acquirent par une foule de chefs-d’oeuvre des titres à la gloire, où cet art et celui de la sculpture rivalisoient. en talons et en génie avec ce que les artistes Grecs et Romains créèrent de plus parfait, dans un instant où les Corneille, les Racine et les Molière avoient surpassé les poëtes de l’antiquité ; ne sera-t-on pas étonné de voir dans les fêtes, et les spectacles pompeux de la cour, le costume le plus ridicule et le plus barbare, les allégories les plus triviales ?

65. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Avant-propos » pp. 5-17

Les élèves ayant ces exemples sous les yeux, comprendront facilement les principes théoriques que je leur enseigne : « Segnius irritant animos demissa per aurem « Quam quæ sunt oculis subjecta fidelibus… » et pour que leur exécution soit parfaite, je leur trace, sur les principales positions de ces figures, des lignes, qui fixeront la véritable manière de se poser, et de se dessiner dans les diverses attitudes de la danse.

66. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

Sur le ton du plus parfait mépris elle affirmait : — Tu ne sais pas ce que tu dis, c’est un ange.

67. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Médée. Ballet tragique. » pp. 65-74

Créuse et Jason commencent à se tranquilliser ; le visage de Créon s’adoucit, un des enfans lui présente humblement le coffret de la part de sa mère ; Médée prend elle-même le bouquet, et paroît se faire gloire d’en orner sa rivale ; elle la serre étroitement dans ses bras avec les démonstrations de la bienveillance la plus sincère ; elle fait ses tendres adieux à Jason ; elle l’unit à Créuse, en feignant de demander au ciel de combler de faveurs une union si parfaite.

68. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46

Il faut convenir néanmoins que l’on rencontre quelquefois dans ces sortes de compositions, des beautés de détail, & quelques étincelles de génie ; mais il en est très-peu qui forment un tout & un ensemble parfait : le Tableau péchera ou par la composition, ou par le coloris ; ou s’il est dessiné correctement, il n’en sera peut-être pas moins sans goût, sans grace & sans imagination.

69. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE V. » pp. 61-77

Réunissons le génie du Poëte & le génie du Peintre, puisque notre Art n’emprunte ses charmes que de l’imitation parfaite des objets.

70. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Si l’on joint à cela une jolie figure, de ravissantes épaules, de beaux bras, les jambes et les pieds parfaits, on croira facilement à une réussite folle. […] On la disait en outre si svelte, si élégante, si légère, si parfaite !.. […] Aux merveilles dont se composait l’éblouissant spectacle, elles ajoutèrent un numéro sensationnel, un pas styrien, qui fut un parfait chef-d’œuvre par la grâce, l’extraordinaire légèreté et l’infaillible sûreté des mouvements, enfin par leur concordance si étroite que ces deux corps semblaient la forme dédoublée d’une seule et même pensée.

71. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

W… est pour elle un compagnon de voyage et un ami particulier, auquel elle s’est confiée en venant sur une terre étrangère, et qui s’acquitte des devoirs de cette hospitalité avec toute la délicatesse d’un gentleman et la pureté d’une amitié dont les cœurs pervertis peuvent seuls méconnaître ou soupçonner le désintéressement. » Qui voudrait passer pour un cœur perverti et ne pas croire à la parfaite innocence de M. […] Fanny, en mime parfaite, leur exprimait sa gratitude avec des regards dont ils ne remarquaient pas la malicieuse ironie. […] *** S’il y eut unanimité dans les ovations que la population américaine fit à Fanny, l’on ne peut dire cependant qu’une harmonie parfaite s’y laissât percevoir. […] En femme qui s’habillait avec une élégance parfaite, elle fut choquée des toilettes criardes des Havanaises.

72. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

Platon nous apprend même, en traçant l’idée d’une République parfaite, qu’il falloit qu’on donnât ses premiers soins à régler le corps, avant que de former l’esprit par l’étude des Sciences ; qu’on apprit la Musique pour régler la voix, & la Danse pour donner à toutes ses actions un air noble, dégagé, & une grace qu’on ne peut acquérir sans cet exercice. […] Les Egyptiens ont fait aussi consister le véritable caractere d’un bon Pantomine ou d’un parfait Danseur, dans l’imitation de Prothée : nous n’en trouvons point dans l’histoire qui l’ayent surpassé.

73. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre second. Étude des jambes » pp. 40-51

Le mouvement du genou ne diffère de celui du cou-de-pied qu’en ce qu’il n’est parfait qu’autant que la jambe est étendue et la pointe basse.

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