Mon excellent chef d’orchestre, Edmond Bosanquet, avait, en outre, composé de la musique parfaite pour des danses de joie ou de douleur.
Toutes les chaises et les tables des promenoirs sont empilées derrière les fauteuils d’orchestre et tous ces gens, oublieux de leur rang et de leur dignité grimpent dessus comme une bande de gamins.
Suis-je donc si ridicule de vouloir que ces mêmes Chanteurs se contentent tout simplement de faire des gestes, & que l’orchestre seul exprime les passions qu’ils seront supposés ressentir ?
fuyons, abandonnons ces lieux cette action fortifiée par l’orchestre, soutenue par une pantomime animée et vivifiée par les choeurs produisit le plus grand effet, c’est à dire le plus terrible.
Il avoit en outre des chanteurs et des chanteuses, des choeurs, un orchestre nombreux et un corps de ballet assez médiocre.
C’était la résidence seigneuriale de la famille Esterhazy, où celle-ci entretenait un orchestre dirigé, comme on sait, par Haydn. […] Deux de ses fils, Antoine et Michel, héritèrent de ses goûts musicaux ; ils furent de remarquables cornistes de l’orchestre Esterhazy.
(B) Cintre Cintre, (Décoration théâtrale) on donne ce nom à la partie du plancher de la salle de l’Opéra qui est sur l’orchestre.
Sachez d’abord qu’aux répétitions générales, le corps de ballet, dès que le divertissement est terminé, a le droit d’envahir les fauteuils de l’orchestre.
La salle était bondée et, pour orchestre, j’avais la société philharmonique.
D’un autre coté c’est une symphonie à grand orchestre éxécutée par les artistes les plus célèbres, elle est longue, et chargée de notes ; qu’offre-t-elle à l’oreille ?
que fait l’orchestre ? […] Nous en avions un du second genre dans le tremblement de terre fait pour le second acte des Indes galantes, que l’orchestre ne pût jamais exécuter en 1735, et dont l’effet avoit été néanmoins surprenant dans l’epreuve ou dans l’essai que des musiciens habiles et de bonne volonté en avoient fait en présence de M.
Que fait l’Orchestre ? […] Nous en avions un du second dans le tremblement de terre fait pour le second Acte des Indes Galantes, que l’Orchestre ne put jamais exécuter en 1735, & dont l’effet avoit été néanmoins surprenant dans l’épreuve ou dans l’essai que des Musiciens habiles & de bonne volonté en avoient fait en présence de M.
La cachucha s’ajoutait aux valses et aux polkas des orchestres de Strauss et de Lanner. […] « Mlle Fanny Elssler est grande, souple et bien découplée ; elle a les poignets minces et les chevilles fines ; ses jambes, d’un tour élégant et pur, rappellent la sveltesse vigoureuse des jambes de Diane, la chasseresse virginale ; les rotules sont nettes, bien détachées, et tout le genou est irréprochable ; ses jambes diffèrent beaucoup des jambes habituelles des danseuses, dont tout le corps semble avoir coulé dans les bas et s’y être tassé ; ce ne sont pas ces mollets de suisse de paroisse ou de valet de trèfle qui excitent l’admiration des vieillards anacréontiques de l’orchestre et leur font récurer activement les verres de leur télescope, mais bien deux belles jambes de statue antique dignes d’être moulées et amoureusement étudiées… « Autre sujet d’éloge : Mlle Elssler a des bras ronds, bien tournés, ne laissant pas percer les os du coude, et n’ayant rien de la misère de formes des bras de ses compagnes, que leur affreuse maigreur fait ressembler à des pinces de homard passées au blanc d’Espagne. […] « Un citoyen de soixante-dix ans, rapporte le Courrier des Théâtres, reçut un coup de poing qui lui mit l’œil en sang, il fut obligé de sortir… De l’orchestre et de l’amphithéâtre, les femmes se sauvaient, tant pour échapper aux éclaboussures des horions que pour ne pas salir leurs oreilles des infamies qu’adressaient d’effroyables individus à des personnes visiblement étrangères au prétexte de ce tapage. » Toute la semaine les journaux furent pleins de détails à faire frémir.
Ainsi, sans que rien puisse le distraire, ou l’arrêter, le peintre saisit son pinceau, et la toile se colore, les figures s’arrangent, les morts revivent ; le ciseau est déjà dans la main du sculpteur, et le marbre s’anime ; les vers coulent de la plume du poète, et le théâtre s’embellit de mille actions nouvelles qui nous intéressent et nous étonnent ; le musicien monte sa lyre, et l’orchestre remplit les airs d’une harmonie sublime ; un spectacle inconnu, que le génie de Quinault a créé, et qu’elle embellit, ouvre une carrière brillante aux Arts divers qu’il rassemble ; des masures dégoûtantes disparaissent, et la superbe façade du Louvre s’élève ; des jardins réguliers et magnifiques prennent la place d’un terrain aride, ou d’un marais empoisonné ; une éloquence noble et mâle, des accents dignes de l’homme, font retentir le barreau, nos tribunes, nos chaires ; la face de la France change ainsi rapidement comme une belle décoration de théâtre ; les noms des Corneille, des Molière, des Quinault, des Lully, des Le Brun, des Bossuet, des Perrault, des Le Nôtre, volent de bouche en bouche, et l’Europe entière les répète et les admire : ils sont désormais des monuments immuables de la gloire de notre nation et de l’humanité.
Par malheur, sa légèreté l’entraîna ; elle tomba par-dessus la rampe, au milieu de l’orchestre, en jetant un grand cri.
Ces déhanchements, ces mouvements de croupe, ces gestes provocants, ces bras qui semblent chercher et étreindre un être absent, cette bouche qui appelle le baiser, tout ce corps qui tressaille, frémit et se tord, cette musique entraînante, ces castagnettes, ce costume bizarre, cette jupe écourtée, ce corsage échancré qui s’entr’ouvre, et par-dessus tout la grâce sensuelle, l’abandon lascif, la plastique beauté d’Elssler, furent très appréciés des télescopes de l’orchestre et des avant-scène. […] Une farandole fut menée avec une telle fougue qu’un artiste, porteur d’un nom sympathique à tous les amis de la danse, le jeune Mérante, fut lancé par-dessus la rampe et vint tomber avec fracas sur un musicien de l’orchestre.
A l’opéra le spectacle va de suite ; l’entracte est une symphonie que l’orchestre continue sans interruption, et pendant laquelle la décoration change.