Charles Maurice promettait des décors fantastiques, des costumes des Mille et une nuits. […] L’attente nuit à l’attention.
Lorsque la nuit fait place à l’aurore naissante dans le prologue de Zaïs, la machine qui s’élève insensiblement et qui remonte, est composée de quatre chapelets de nuages.
Là-bas, le mont Nebo, d’où Moïse mourant saluait la Terre promise, et les monts de Moab qui ferment l’horizon, s’embrasent tour à tour ou s’enveloppent de nuit.
Sur son ordre, trois hommes détachèrent les bretelles de leurs fusils et s’en servirent pour ficeler le jeune homme furieux, qu’ils déposèrent ensuite sous le péristyle de l’Opéra, où il passa la nuit ainsi garrotté.
Nous sommes dans la situation contraire : le masque nous nuit toujours, et n’est utile presque jamais.
. — A l’exposition coloniale de Marseille, en 1907, je me trouvais avec quelques amis dans le pavillon d’un exposant, lorsqu’un superbe nègre de six pieds de haut, qui semblait quelque prince des Mille et une Nuits, vint sur la terrasse où nous étions assis.
Le nuage fuit et s’éclipse, les teintes lumineuses s’effacent insensiblement, et les sombres voiles de la nuit enveloppent tout à la fois le Phénomène brillant ; et l’artiste obscur.
Si, par une combinaison particulière de penchants et d’idées, je suis un être sombre, je dois me garder d’entraîner un autre être dans ma nuit.
Et donc, nous fuyons de l’un dans l’autre, invoquant le jour au milieu de la nuit ; implorant, au contraire, les ténèbres, pendant que nous avons la lumière ; anxieux de savoir, trop heureux d’ignorer, nous cherchons dans ce qui est, un remède à ce qui n’est pas ; et dans ce qui n’est pas, un soulagement à ce qui est. […] PHÈDRE Qu’il est pur, qu’il est gracieux, ce petit temple rose et rond qu’elles composent maintenant, et qui tourne lentement comme la nuit !
Ils avaient bien gagné leur nuit. […] On travaillait le jour, on travaillait la nuit.
» ne restez pas vingt-quatre heures seulement sans vous exercer ; l’écolier qui interrompt ses études fréquemment, nuit considérablement à ses progrès, et ne pourra jamais acquérir ce qu’il aura perdu10.
Il faut ensuite ajouter que l’éléve a du zèle, qu’il répond aux soins qu’en se donne, qu’il travaille nuit et jour, et le faire débuter un mois après.
Il seroit bien à désirer sans doute de pouvoir transmettre à la posterité, à l’aide de certains signes, les beautés fugitives de la déclamation, les charmes passagers d’une belle voix, les graces et les contours de la danse ; ces talens précieux sont éphémères ; ils ne vivent qu’un instant ; ils ressemblent à ces phénomènes brillants qui devancent le coucher du soleil, en étalant l’éclat des plus riches couleurs ; mais qui bientôt s’effacent et sont enveloppés sous de sombres voiles, de même la mort, cette nuit éternelle entraîne dans la tombe tous ces êtres rares, qui embellissoient les arts, qui en faisoient le plus bel ornement, et leurs noms, et leurs talons sont pour ainsi dire ensevelis avec eux.
Il ne s’agit que de débiter d’abord que l’Eleve a été indignement enseigné ; que le Maître l’a totalement perdu ; que l’on a une peine inconcevable à détruire cette mauvaise Danse de Campagne & à remédier à des défauts étonnants : il faut ensuite ajouter que l’Eleve a du zele ; qu’il répond aux soins qu’on se donne ; qu’il travaille nuit & jour ; & le faire débuter un mois après.
La scène est dans la nuit.
Il y avoit dans une autre chambre deux grands buffets garnis, l’un de toutes sortes de vins, & l’autre de toutes sortes de liqueurs & d’eaux rafraichissantes : les buffets étoient séparez par des balustrades, & en dedans une infinité d’Officiers du Gobelet avoient le soin de donner à qui en vouloit tout ce qu’on leur demandoit pour rafraichissemens, pendant tout le tems du bal qui dura toute la nuit, quoique le Roi en sortît à onze heures, avec le Roi d’Angleterre, la Reine, & tous les Princes du Sang, pour aller souper ; mais pendant que le Roi y fut, on n’y dansa que des danses graves & sérieuses, où la bonne grace & la noblesse de la danse parut dans tout son lustre.
On exprime par les uns les choses naturelles, comme les ballets de la nuit, des saisons, des temps, des âges, etc.