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138. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

Ces personnages futiles, dont plusieurs vices, l’ébauche de quelques vertus, l’orgueil extrême, et beaucoup de ridicules, composent le caractère, connaissaient d’avance le sort qui les attendait un jour, par la risée publique à laquelle ils voyaient exposés leurs semblables. […] Les Grecs la connaissaient, et ils étaient dignes de la sentir ; mais bientôt par l’habitude ils la confondirent avec la licence. […] Cette sorte de danse a été fort en usage sur nos anciens théâtres : on ne l’y connaît plus maintenant, et les délices des Grecs sont de nos jours relégués aux marionnettes. […] (Hist. anc.) c’est le nom que les Grecs donnaient à ceux qui révélaient les mystères des Orgies de Bacchus, qui ne devaient point être connus du peuple.

139. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre II. Détails sur Pylade et Bathylle »

Je n’en connais qu’un exemple dans l’Histoire des Arts.

140. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Preuve de la perfection réelle de la Danse ancienne. »

Sous Louis XIV l’art n’était point connu, et ne pouvait pas l’être.

141. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98

Louis de Héricourt, connu par son bel ouvrage des lois ecclésiastiques mises dans leur ordre naturel.

142. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Introduction »

Mais autant la danse est essentielle à l’éducation de la jeunesse, autant il est important qu’elle soit enseignée par des maîtres qui en connaissent les vrais principes, et qui aient un jugement sain ; car il est bon de savoir que cet art a ses charlatans comme tant d’autres, et qu’il n’y a rien de si commun que de voir faire des méprises intolérables.

143. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

Paris ne la connaît pas encore ; mais elle viendra, nous n’en doutons pas, recevoir parmi nous cette consécration définitive que tous les talents demandent tour à tour au centre de la civilisation élégante. […] Une rose, — telle que Tournefort et Linnée n’en ont pas connu, — s’est épanouie dans les jardins maritimes de la reine Hydrola. […] On connaît à peine son nom chez nous ; et ses ouvrages seraient peu goûtés si l’on osait les traduire tous en français.

144. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Le Figaro, — 1826, — va nous édifier à l’endroit du caractère : « Mademoiselle Saulnier disait qu’elle connaissait les livres de morale… — Oui, lui répliqua-t-on, comme les voleurs connaissent la gendarmerie. » Mademoiselle Marinette Revenons à Guillaume le Flâneur : « Mademoiselle Marinette est une fille d’esprit. […] « Le général, ajoutait la feuille officielle, est mort dans les bras de la religion. » Dès ce moment, mademoiselle Legallois ne fut plus connue au théâtre que sous le nom de la religion. […] répliqua-t-il de telle façon que toute la salle l’entendit, vous devez pourtant bien les connaître, père Dumilâtre : ce sont vos filles ! […] Soyez certain, ami lecteur, que pour peu qu’elle vous connût, elle vous eût déjà gratifié d’une tabatière.

145. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XI. » pp. 145-156

J’ai connu des danseurs qui ont trouvé l’art de dérober ce défaut à tel point qu’on ne s’en seroit jamais apperçu, si l’entrechat droit et les temps trop forts ne les avoient décelés. […] L’art consiste à tirer parti de ces imperfections, et je connois des danseurs qui, par le moyen des effacemens du corps, dérobent habilement la longueur de leurs bras ; ils en font fuir une partie dans l’ombre.

146. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Après avoir touché barre à New-York au mois d’août, Fanny repartait pour Boston et conquérait dans cette ville connue pour son austérité une popularité sans précédent, en dansant pour le monument national de Bunker-Hill. […] Son sujet, l’amour du prochain, amena des allusions à la charité, bien connue, de sa belle auditrice. […] « Vous tournerez la tête à mes Américains », avait dit à la belle passagère du Great Western le capitaine Hosken qui connaissait ses compatriotes. […] On ne lui connaissait aucune liaison ; dans sa vie, que les journaux étalaient au public, le censeur le plus austère ne découvrait aucun désordre. […] Mais il est bien connu que les ressources de la profession sont maintenant, pour diverses causes, péniblement limitées.

147. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre X. De la Danse sacrée des Chrétiens »

Ces faits historiques une fois connus, on ne doit plus être étonné des éloges que les Saints Pères font de la Danse, dans mille endroits de leurs écrits.

148. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre I. Époque du plus haut point de gloire de l’Art »

Ésope et Roscius, qu’on venait de perdre, avaient laissé un vide immense dans le Théâtre déjà connu.

149. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre IV. Troubles excités à Rome par les Pantomimes. »

Son Successeur n’en connut que la partie la plus grossière.

150. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre II. Des Fêtes du même genre dans les autres Cours de l’Europe »

Entre plusieurs personnages médiocres qui entouraient le Cardinal de Richelieu, il s’était pris de quelque amitié pour Durand, homme maintenant tout à fait inconnu, et que je n’arrache aujourd’hui à son obscurité, que pour faire connaître combien les préférences ou les dédains des gens en place, qui donnent toujours le ton de leur temps, influent peu cependant sur l’avenir des Artistes.

151. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Première lettre. A monsieur le duc d’Autremont, château d’Autremont. » pp. 79-81

C’est un garçon d’un vrai mérite et que je connais depuis longtemps ; je l’ai eu pour élève durant mon professorat au collège de… Il s’appelle Juste Odoard, nom de fantaisie ou pseudonyme, comme vous voudrez, car il sort des Enfants-Trouvés.

152. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre III. l’opéra de paris sous la direction véron  » pp. 97-128

En contact perpétuel avec son personnel, il le connaissait à fond ; il le dirigeait par la persuasion, avec un air bonhomme, beaucoup plus que par des ordres hautains et secs. […] Les deux corporations lui fournirent des auxiliaires dévoués dont quelques-uns contribuèrent à la fortune de Fanny Elssler et qu’il est bon de faire connaître. […] A force de fréquenter l’Opéra, il avait acquis du flair ; il connaissait le public ; il savait les morceaux qui portaient ; il savait à quel moment les bravos de la claque répondaient véritablement aux sentiments favorables des spectateurs. […] « — Alors, dit Meyerbeer, qu’il n’en soit plus question, coupez-le, vous vous y connaissez mieux que moi43 ! 

153. (1921) Le Ballet de l’Opéra pp. 191-205

* * * Lorsque l’on interroge les initiés sur l’esprit des ballerines, beaucoup répondent comme le sous-préfet du Monde où l’on s’ennuie au sénateur qui veut connaître l’esprit de son arrondissement : « Il n’en a pas. » Certes, elles ne font pas concurrence à Rivarol, Chamfort ou Henri Lavedan, leur horizon intellectuel ne dépasse guère celui de l’Opéra, leur instruction est médiocre, et elles n’ont pas, en général, le temps de décrocher le brevet de capacité. […] C’est elle qui, jouant l’effroi, donne ce conseil à un Panamiste, au moment où il va pénétrer dans le cabinet du directeur de l’Opéra : « Mon cher, n’entrez pas ; il est en conférence avec le juge d’instruction. » On disait de N***, 2e sujet, qu’elle connaissait des livres de morale : « Oui, repart-elle, comme les voleurs connaissent la gendarmerie. » « Savez-vous, continue-t-elle, pourquoi Mme de *** ne sort pas sans gants noirs quand il pleut ?

154. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

J’ai connu des Danseurs qui ont trouvé l’Art de dérober ce défaut à tel point qu’on ne s’en seroit jamais apperçu, si l’entrechat droit & les temps trop forts ne les avoient décelés. […] Cette attention est très-importante à faire ; les bras courts n’exigent que des mouvements proportionnés à leur longueur ; les bras longs ne peuvent perdre de leur étendue, que par les rondeurs qu’on leur donne ; l’Art consiste à tirer parti de ces imperfections, & je connois des Danseurs qui par le moyen des effacements du corps dérobent habilement la longueur de leurs bras ; ils en font fuir une partie dans l’ombre.

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