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94. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les cavaliers. » pp. 25-51

Au contraire suiuant l’ordre que i’ay icy establi, on pourra mener aisément en peu de temps vn Escolier, au contentement qu’il en auroit imaginé : & lors que l’Escolier aura bien compris ceste courante, où telle autre qui luy sera monstree, ensemble les mouuements susdits, à fin que rien ne luy defaille, il luy faut faire obseruer aux pas chassez, qui se font en auançant ou reculant, à porter le pied qui chasse au costé du chassé, non derriere, comme il y en a qui font, qui en ce faisant auancent le ventre ; & aux chassez qui se font de costé, faut que le pied qui chasse prenne la place du chassé, & que le portant le premier à terre sur le mouuement, l’autre soit assis d’abort sur le talon, & faire en sorte qu’il y tienne le corps droict, depuis le busque iusques aux yeux, & la veuë tousiours esgale de sa hauteur, sans plier de la ceincture, ny iamais les genoux en dedans, pas mesmes bransler la teste, mais faire que le corps ferme & droict accompagne tousiours l’action des pieds aux retirades principalement, ou plusieurs balancent le corps, soit par affecterie ou mauuaise habitude. […] Le troisiesme est le Bransle de Poictou, auquel le commun ne compte que dix pas mais pour le faire comprendre auec moins de peine, il en faut compter douze.

95. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Première partie] »

Tout ce qui a servi à Eschyle, à Sophocle, à Euripide et à tous les Poètes Dramatiques de l’Antiquité, se trouve compris dans sa liste.

96. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

La veuve ne tarde donc pas à paraître, et sa pantomime fait assez comprendre au galant qu’on lui sait gré de ses attentions… Mais voilà qu’au même instant survient cette brute de don Gil, qui continue à courir deux lièvres à la fois. « Ouais ! […] Le diable boiteux, qui voit Cléofas rayonnant, essaie de lui faire comprendre que Bellaspada et sa sœur ne convoitent que ses prétendues richesses, et le dédaigneraient s’ils savaient qu’il ne possède rien.

97. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

On devient vieux, vous comprenez.

98. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Cette façon de comprendre la danse eut pour corollaire une réforme radicale du costume. […] … la lascive Italie D’un ciel plus enflammé t’offrira la splendeur Et des cris plus bruyants, mais aux sens avilie Elle comprendra peu de ta danse ennoblie L’angélique pudeur.

99. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Je n’avais pas très bien compris ce qu’il avait dit, toutefois comme je sentais que c’était une inconvenance, j’essayai de le défendre, en alléguant qu’il avait répété toute la journée, que la moitié des musiciens étaient allés jouer à l’Opéra et ne lui avaient envoyé que des doublures.

100. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les dames. » pp. 53-69

Le quatriesme bransle, se nomme le bransle double de Poictou, auquel nous compterons quinze pas à fin de le faire mieux comprendre.

101. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

C’est qu’il a un langage, me repondra l’amateur que vous n’entendez point ; c’est une conversation qui n’est pas à la portée de tout le monde, continuera-t-il, mais elle est sublime pour quiconque peut la comprendre et la sentir ; et ses sons sont autant de sentimens qui séduisent et qui affectent lorsque l’on conçoit son langage.

102. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Cette conversation n’est pas à la portée de tout le monde, continuera-t-il, mais elle est sublime pour quiconque peut la comprendre & la sentir, & ses sons font autant de sentiments qui séduisent & qui affectent lorsque l’on conçoit son langage.

103. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

L’action s’explique et se comprend sans peine, et se prête aux pas, aux groupes, aux agencements les plus gracieux. […] D’un seul coup d’œil, Perrot comprit tout le parti que son ambition pouvait tirer d’un talent qui ne demandait qu’à être développé.

104. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Je sais encore qu’elle a ses historiographes pour nous apprendre que sa loge est une cage charmante, bien digne de l’oiseau qui l’habite, avec un papier doré de couleurs éteintes, de bons meubles capitonnés, des fleurs rares et des bibelots précieux ; qu’elle a un peu engraissé, depuis ses débuts, ce qui la complète d’une façon fort agréable pour les yeux ; qu’elle travaille la musique, qu’elle aime la littérature ; que, chez elle, on vient lui faire des conférences sur les œuvres anciennes et modernes des maîtres en tous genres ; qu’elle étudie les langues étrangères, — y compris le flamand et le wallon, — et que sa vie est remplie par les occupations d’une femme de goût et d’une femme d’esprit.

105. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

La face extérieure de l’Hôtel-de-ville avait été nettoyée et reblanchie en toute sa hauteur, y compris les pavillons et les cheminées ; le cadran peint à neuf et redoré, ainsi que les inscriptions ; la statue équestre d’Henri IV rebronzée, et la porte principale peinte et redorée. […] La dépense y fut si grande, y compris les tournois, mascarades, présents, devises, musique, livrées, que le bruit était que le roi n’en serait pas quitte pour cent mille écus. […] Le plan que formait la base de cet édifice, était un rectangle de 60 pieds de longueur et de 18 pieds de largeur, élevé de soixante pieds de hauteur, non compris le couronnement. […] Cet édifice avait environ 86 pieds d’élévation, y compris la pyramide. […] Ce temple qui désignait le palais de l’Hymen, avait 90 pieds de largeur sur 45 pieds de hauteur, non compris le sommet du fronton.

106. (1921) Théophile Gautier et le ballet romantique pp. 149-162

« Mademoiselle Fanny Elssler a compris parfaitement cette vérité.

107. (1936) Philosophie de la danse

Toute époque qui a compris le corps humain, ou qui a éprouvé, du moins, le sentiment du mystère de cette organisation, de ses ressources, de ses limites, des combinaisons d’énergie et de sensibilité qu’il contient, a cultivé, vénéré la Danse.

108. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

Lucien rapporte qu’un Prince de Pont étant venu à la Cour de Néron, & s’étant trouvé à un spectacle où ce fameux Danseur représentoit les Travaux d’Hercule, encore qu’il n’entendît rien de ce qu’on chantoit, il ne laissa pas de comprendre tout le récit par l’action & par les gestes du Pantomime : il pria même l’Empereur, en prenant son congé, de lui en faire présent ; & comme Néron s’étonnoit de cette demande, c’est, dit-il, que j’ai pour voisins des Barbares dont personne n’entend la Langue, & votre Pantomime me servira de truchement pour leur faire entendre par gestes mes intentions.

109. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre V. De l’usage de la Danse grave & sérieuse, convenable aux Bals de cérémonie. » pp. 112-145

Philostrate nous aprend encore dans son troisiéme Tableau, & Cartari dans son Traité des Images des Dieux, que les Anciens ont regardé Comus, comme la Divinité du bal & des festins, & l’ont représenté dans un Salon superbement illuminé, avec un visage riant, la tête couverte d’un chapeau de fleurs, tenant de la main gauche un flambeau allumé, qu’il laisse pancher nonchalamment pour brûler plus vîte, & paroissant comme enyvré de plaisirs, appuyé sur un épieu qu’il tient de la main droite : on voit encore dans ce Salon, dont le parquet est parsemé de fleurs, une partie des conviez qui festinent autour d’une longue table proprement garnie, d’autres qui dansent un branle, & quantité de spectateurs rangez sous la Tribune, sur laquelle il y a une symphonie nombreuse ; desorte qu’il est aisé de comprendre par ce grand appareil, que les Anciens ont voulu nous faire entendre que les bals & les festins sont des dépenses qui se doivent faire avec autant de profusion que de sumptuosité ; & que ces sortes de divertissemens sont de l’appanage des grands Seigneurs, pour s’attirer la bienveillance des peuples, ou pour faire remarquer leur grandeur & leurs magnificences.

110. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

Selon lui, toute velléité de comprendre entame l’ordre transcendant ; l’idée est une intervention qui trouble et fausse l’image de l’univers.

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