Pour pratiquer cette méthode, il est nécessaire de lire plusieurs fois et avec attention chaque article ou leçon, afin de fixer les principes dans la mémoire, et par ce moyen de les avoir toujours présens à l’exécution ; et lorsque l’on voudra faire un tems qui est démontré par chaque leçon, il faudra exécuter chaque mouvement successivement, suivant qu’ils sont démontrés, afin d’arriver à l’exécution de ce tems.
Dans sa surprise elle hésite et ne sait si elle doit rester, ou fuir ; un charme enchanteur la relient ; elle considère avec admiration et avec plaisir l’enfant dangereux ; il est le plus beau et le plus touchant qu’elle ait vu jusqu’alors ; ses cheveux bouclés dont l’ambroisie s’exhale, les ailes dorées qui couvrent ses épaules d’albâtre, son petit arc, ses flèches, son carquois, tout attache ses regards, fixe son attention ; et la sensibilité succède bientôt à1’admiration ; elle serre tendrement dans ses bras l’aimable enfant et elle se sent animée par un sentiment qui lui est inconnu ; elle ne veut plus enfin quitter l’Amour, et la crainte qu’elle a, que cette espèce d’oiseau charmant ne lui échappe, lui fait naître l’idée de lui couper les aîles.
Ce que vous voyez ne vous montre par aucun indice l’état d’avancement de la tâche du pianiste ; mais vous ne doutez pas que cette action dans laquelle il est engagé ne soit à chaque instant soumise à une règle assez complexe, sans doute… Avec un peu plus d’attention, vous découvririez dans cette complexité certaines restrictions à la liberté des mouvements de ces mains qui agissent et se multiplient sur le piano.
Les plaintes qu’il fait à ce sujet dans cette lettre pastorale, méritent une singulière attention.
Quelle attention est dans ce doigt ; quelle volonté la roidit, et la maintient sur cette pointe »… (Fi de la flasque demi-pointe et des gymnasiarques « planipèdes » !).
J’avois encore imaginé des silences dans la musique et ces silences produisoient l’effet le plus flatteur : L’oreille du spectateur cessant tout à coup d’être frappée par l’harmonie, son œil embrassoit avec plus d’attention tous les détails des tableaux, la position et le dessin des groupes, l’expression des têtes, et les différentes parties de l’ensemble ; rien n’échappoit à ses regards.
J’avois encore imaginé des silences dans la Musique, & ces silences produisoient l’effet le plus flatteur ; l’oreille du Spectateur cessant tout d’un coup d’être frappée par l’harmonie, son œil embrassoit avec plus d’attention tous les détails des tableaux, la position & le dessein des grouppes, l’expression des têtes & les différentes parties de l’ensemble ; rien n’échappoit à ses regards ; cette suspension dans la Musique & dans les mouvements du corps répand un calme & un beau jour ; elle fait sortir avec plus de feu les morceaux qui la suivent ; ce sont des ombres qui ménagées avec Art & distribuées avec goût, donnent un nouveau prix & une valeur réelle à toutes les parties de la composition ; mais le talent consiste à les employer avec économie.
Le chant de la poésie épique et dramatique était moins chargé d’inflexions, mais il n’en était pas moins un vrai chant ; et lorsqu’on examine avec attention tout ce qu’ont écrit les anciens sur leurs poésies, on ne peut pas révoquer en doute cette vérité. […] Despotique sur son théâtre et dans son orchestre, il récompensait les efforts, et punissait à son gré le défaut d’attention et de travail.
A ce titre il mérite d’arrêter pour un moment notre attention. […] Celui-ci fut très sensible à cette attention.
Quoi qu’il en soit, il est certain que cette danse réunit à la fin tous les différents inconvénients qui devaient réveiller l’attention des empereurs et des magistrats.
Car je ne vous écoutois pas, Seigneur, avec la fidélité nécessaire pour arriver à la joie que vous faites goûter à ceux qui n’ont d’attention qu’à vous ; et pour ressentir ce tressaillement intérieur qui est réservé à ceux dont le saint prophète dit (Ps. 50, v. 10), que l’humilité a brisé les os . » Ce même saint dit encore dans un autre endroit de ses confessions : (l. 2, c. 1) « Je me livrai à une infinité de passions qui, pullulant de jour en jour dans mon cœur, y firent comme une forêt, où l’épaisseur des arbres empêche la lumière de pénétrer : Sylvescere ausus sum variis et umbrosis amoribus.
Electre furieuse et hors d’elle-même, fait peu d’attention aux menaces de la Reine.
De très hauts personnages étaient flattés des attentions qu’il avait pour eux. […] Je la considère comme un don du ciel, comme une fleur du printemps qui pousse pour moi au milieu des champs de glace et des tombes. » Malgré la peine qu’il éprouve, comme il disait à la comtesse Fuchs, à se replacer avec Fanny dans la même situation qu’auparavant, il a toujours pour elle les attentions accoutumées et lui tient le même langage plein de tendresse, qui devient seulement un peu plus grave.
La danseuse que la reine de Wurtemberg choisissait pour amie et que le roi de Bavière proposait à ses filles comme un modèle de grâce et de bonne tenue était honorée des mêmes attentions dans les palais de Saint-Pétersbourg et de Potsdam.
Le Dieu s’approche de plus près, il agite ses ailes ; l’air frais et délicieux qu’elles répandent autour de la bergère semble lui donner un nouvel être.Elle se retourne en soupirant et elle apperçoit l’Amour ; dans sa surprise, elle hésite, et ne sait si elle doit rester ou fuir ; un charme enchanteur la retient ; elle considère avec l’admiration du plaisir l’enfant dangereux ; il est le plus beau et le plus touchant qu’elle ait vu de sa vie ; ses cheveux bouclés d’où l’ambroisie s’exhale, ses ailes dorées qui couvrent ses épaules d’albâtre, son petit arc, ses flèches, son carquois, tout attache ses regards, tout fixe son attention, et la sensibilité succède bientôt à l’admiration : elle serre tendrement dans ses bras l’aimable enfant, et elle se sent animée par un sentiment qui lui est inconnu ; elle ne vent plus enfin quitter l’Amour, et la crainte qu’elle a qu’il ne lui échappe, lui fait naître l’idée de lui couper les ailes.
C’est qu’elles apportent une attention particulière à l’exercice ; qu’elles savent qu’une contorsion enlaidit la figure, et change le caractère de la physionomie ; c’est qu’elles sentent que l’ame se déploie sur le visage, qu’elle se peint dans les yeux, qu’elle anime les traits ; c’est qu’elles sont persuadées enfin que la physionomie est, ainsi que je l’ai dit, la partie de nous-même où toute l’expression se rassemble, et qu’elle est le miroir fidèle de nos sentimens, de nos mouvemens et de nos affections.
C’est qu’elles apportent une attention particuliere à l’exercice ; qu’elles savent qu’une contorsion enlaidit les traits, & change le caractere de la physionomie ; c’est qu’elles sentent que l’ame se déploie sur le visage, qu’elle se peint dans les yeux, qu’elle anime & vivifie les traits ; qu’elles sont persuadées enfin que la physionomie est, ainsi que je l’ai dit, la partie de nous-mêmes où toute l’expression se rassemble, & qu’elle est le miroir fidelle de nos sentiments, de nos mouvements & de nos affections.