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21. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IX. Opposition singulière des Mœurs des Grecs avec les nôtres »

Il prétend qu’il s’agit dans le passage d’Athénée, des Chants modestes et des Danses philosophiques, qu’on nommait ainsi, parce que tout y était réglé, et qu’elles étaient des Allégories ingénieuses.

22. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »

Elle agit toujours par sa nature.

23. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre premier. Réponses aux objections qu’on fait pour affoiblir, et détruire même, s’il étoit possible, ce qui a été dit contre les Danses. » pp. 149-150

En effet, s’agit-il de parler en faveur des passions ?

24. (1936) Philosophie de la danse

  Ce n’est pas tout : ici, point d’imprévu ; s’il paraît quelquefois que l’être dansant agit comme devant un incident imprévu, cet imprévu fait partie d’une prévision très évidente. […] Voyez-les agir et courir sur l’étroite scène que leur offre le clavier. […] Ce que vous voyez ne vous montre par aucun indice l’état d’avancement de la tâche du pianiste ; mais vous ne doutez pas que cette action dans laquelle il est engagé ne soit à chaque instant soumise à une règle assez complexe, sans doute… Avec un peu plus d’attention, vous découvririez dans cette complexité certaines restrictions à la liberté des mouvements de ces mains qui agissent et se multiplient sur le piano. […] Considérez un artiste dans son travail, éliminez les intervalles de repos ou d’abandon momentané ; voyez-le agir, s’immobiliser, reprendre vivement son exercice. […] Je pense qu’elle a obtenu ce magnifique résultat, puisqu’il s’agissait de sauver une forme d’art et d’en régénérer la noblesse et la puissance légitime, par une analyse infiniment déliée des ressources de ce type d’art, et des siennes propres.

25. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XIX. Discours sur les mouvemens en general. » pp. 67-70

Le mouvement du genoüil est different de celui-ci, parce qu’il n’est dans sa perfection qu’autant que la jambe est étenduë & la pointe basse, ce qui se voit dans les demi-coupez, le genoüil se plie & la pointe se leve un peu, mais lorsque vous passez le pied & que vous vous élevez, c’est le cou-de-pied qui perfectionne ce pas ; ainsi le mouvement du genoüil est inseparable du cou-de-pied : celui de la hanche est très-different, son mouvement n’est pas si apparent en ce qu’il est plus caché, néanmoins c’est elle qui conduit & dispose des autres mouvemens, puisque les genoux ni les pieds ne se peuvent tourner si les hanches ne sont tournées d’abord, ce qui est incontestable, puisqu’elle est superieure aux autres jointures ; il se fait des pas où il n’y a que la hanche qui agit comme dans les battemens terre à terre, les entrechats & les cabrioles qui sont des pas de Ballets, ou lorsqu’ils se font en l’air, il n’y a que les hanches qui agitent les jambes, parce que pour les faire dans leur perfection elles doivent être étenduës : ainsi le cou-du-pied ni les genoux ne se meuvent pas ; mais comme je n’ai entrepris que de donner l’instruction de faire les differens pas des danses de ville, c’est ce qui m’engage de ne me pas étendre sur ces pas qui sont d’une plus grande execution.

26. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre VI. De l’opposition des bras aux pieds. » pp. 210-213

Mais lorsque vous voulez changer d’opposition, remarquez que vos deux bras agissent ensemble, & font chacun un mouvement contraire, en ce que le bras qui est étendu, se tourne en dessous 3.

27. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22

.° de se conduire et d’agir trop librement à leur égard : or, tout cela se trouve dans les danses plus qu’ailleurs, et d’une manière plus dangereuse ; et tout cela s’y trouve, non comme un accessoire qu’on peut en séparer, mais comme étant le fond, la base et l’ame, si on peut parler ainsi, de la danse. […] Enfin, l’écrivain sacré défend les manières trop familières et trop libres d’agir avec des personnes d’un sexe différent. […] C’est encore pour nous avertir de fuir les manières trop libres d’agir avec des personnes d’un autre-sexe, qu’il est dit dans le livre de l’ecclésiastique : (c. 9, vv. 12 et 13.)

28. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VIII. Des Moralités »

Des Moralités Les vieilles Tragédies de nos bons Aïeux furent appelées de ce nom ; mais les représentations dont il s’agit ici étaient des actions très différentes.

29. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149

Dans les uns, la résistance se trouve entre le point d’appui et la puissance ; dans les autres, (et ceux-ci sont les plus fréquens dans l’économie animale) la puissance agit entre le point d’appui et la résistance. On a un exemple de la première espèce de lévier, dans l’action par la quelle on s’élève sur la pointe du pied ; la puissance est alors appliquée au talon par les muscles extenseurs du pied, et la résistance est le poids du corps qui si ; trouve entre le talon où agit la puissance, et la pointe du pied où se trouve le point d’appui. La fléxion de la cuisse et de la jambe sur le tronc, fournit un exemple de la seconde espèce de leviers ; les fléchisseurs de la cuisse agissent alors entre le point d’appui, qui est en arrière, et le poids des membres qui forme la résistance en avant. […] Lorsque le liras est élevé et soutenu à la hautem de l’épaule, tous les muscles de cette partie agissent de concert par une contraction tonique, eu se balançant mutuellement ; si le bras, de colle position veut se porter en avant, pour s’y arrondir d’une manière moelleuse, l’omoplate qui a d’autant plus de mobilité qu’elle n’est attachée que par des muscles, coopère avec l’articulation des bras(1) à l’exécution de ces mouvemens flatteurs dont le principal agrément dérive d’une courbure adoucie en quart de cercle, à. la formation de la quelle concourent beaucoup de mouvemens de pronation et de supination de l’avant-bras, ainsi que lu flexion du poignet qui, en adoucissant les angles, les rendent moins saillants.

30. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

XII Pour danser le cancan il faut un tempérament à part, un esprit exceptionnel : il faut que le moral du danseur soit aussi fantaisiste que ses jambes ; car il ne s’agit pas là de reproduire telle ou telle chose convenue, réglée. […] Le cœur me bat comme s’il s’agissait d’un début solennel, et, en effet, chaque soir je débute.

31. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

L’effet théâtral qui est résulté des actions qu’on leur a fait faire dans l’entrée d’Osiris, des fêtes de l’Hymen et de l’Amour, doit faire sentir quelles grandes beautés naîtraient de leurs mouvements, si on les exerçait à agir conformément aux choses qu’on leur fait chanter. […] Les chœurs sont toujours sans action sur le théâtre ; et le moyen de procurer le plus grand plaisir au spectateur, serait de les faire agir suivant les choses qu’ils chantent.

32. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »

Il s’agissait de représenter Agamemnon.

33. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 mars. Le cas des Sakharoff. »

J’ai longuement cherché à définir cette espèce de malaise, cette résistance intérieure que j’éprouve chaque fois qu’il s’agit de revoir les Sakharoff.

34. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 26 février. Affaires courantes. »

Les spectacles récents nous ont permis de nous documenter plus amplement sur Mlle Camille Bos, sur sa manière d’être et d’agir en scène, sans que notre opinion première s’en trouve modifiée.

35. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Il s’agit, cette fois, de poser le pied sur une barre que l’on doit tenir avec la main opposée au pied en exercice, puis de changer de pied et de main au commandement : c’est ce qu’on appelle se casser. […] Car c’est le nouveau ballet qu’il s’agit de mettre au point… Et tout le personnel chorégraphique de la maison est là, — à qui le gros bâton est si souvent forcé d’imposer son quos ego !

36. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Ils ne se sont pas contentés de parler, mais ils ont agi, et ils n’ont pas craint, pour les abolir dans les lieux où elles étoient en usage, de s’exposer à la censure, aux contradictions, et même à la persécution du monde. […] » Après cette observation générale, saint Augustin commence par s’appliquer à lui-même la parabole dont il s’agit : « Nous sommes, continue-t-il, les dispensateurs des trésors du Seigneur : nous les distribuons, vous les recevez ; mais nous voulons qu’ils profitent entre vos mains. […] Vous trouverez peut-être que je parle trop hardiment, et que j’oublie cette retenue et cette modestie que j’ai coutume de garder dans les lettres où il s’agit d’intercéder pour les criminels ; mais cette modestie même, qui n’est autre chose qu’une certaine crainte de blesser et de déplaire, doit céder ici à une crainte bien plus forte ; car je craindrois et de déplaire à Dieu, et de manquer à l’amitié que vous avez voulu qui fût entre vous et moi, si j’étois plus réservé à vous donner de sa vis salutaires. » Qu’il seroit à souhaiter que toutes les personnes en places et en autorité donnassent, comme Macédonius, leur estime et leur confiance à des hommes capables de leur donner les avis dont ils ont besoin, pour se bien acquitter des emplois difficiles et périlleux attachés aux grandes places, et assez dépouillés de tout intérêt propre et de toute considération humaine, pour dire à ceux qui les honorent de leur confiance, toutes les vérités qui peuvent leur être utiles !

37. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »

Je ne fais ici que décrire sommairement, sans les analyser, des mouvements qui agissent directement, par eux-mêmes, sur tout spectateur clairvoyant.

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