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112. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] «  Traité du geste, Contenant la maniere de représenter les Pièces de Théatre, à l’aîde des bras & des jambes, pour la commodité des Acteurs nazillans, begayans, gasconnans ; &c. &c. & offrant, en outre, une excellente Méthode aux gens mariés, pour se quereller dans leur ménage, sans faire de bruit. » pp. 49-60

Tout Rome, rempli d’admiration, partagea son estime entre ces deux grands hommes ; deux partis divisèrent la ville, & faillirent même à s’égorger pour défendre la gloire de celui dont ils étaient les partisans.

113. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVI. » pp. 160-172

Il n’avoit pu rassembler qu’un petit nombre de chanteurs dans la ville ; il eût recours à ceux de la cathédrale ; mais ils ne pouvoient agir ni paraître sur le théâtre.

114. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

A peine dans nos bals, dont abonde la ville, En peut-on admirer un ou deux, entre mille. […] A quoi étant nécessaire de pourvoir, et desirant rétablir ledit art dans sa perfection et l’augmenter autant que faire se pourra ; nous avons jugé à propos d’établir dans notre bonne ville de Paris une Académie royale de Danse composée de treize des plus expérimentés dudit art, &c. […] La Danse Théatrale, ainsi dénommée, pour la distinguer de la Danse de société qu’on appelle vulgairement Danse de ville. […] Danse de Ville, est celle qu’on exécute au bal. […] « Lorsque Louis xii voulut montrer toute la dignité de son rang à la ville de Milan, il ordonna un bal solennel où toute la noblesse fut invitée.

115. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Quelquefois, la Lorette prend le nom de la ville où elle est née, et vous recevez au carnaval des lettres d’invitation aux bals, signées madame de Toulouse, madame de Bourges, madame d’Amboise ; d’autres se baptisent près d’une cour, ou d’un trou artésien et se font appeler madame de Lacour ou madame Dupuis, d’autres adoptent le nom de leur paroisse et deviennent madame de Saint-Roch ou mademoiselle de Saint-Sulpice. […] C’est la triple personnification du cancan, c’est l’incarnation sous trois faces du délire carnavalesque tempéré par beaucoup d’esprit et un peu de sergent de ville. […] A cela, le sergent de ville, fraction nomade du pouvoir représentatif, répond par un arrêté dont voici, sinon le texte, du moins le sens administratif. […] La Lorette-homme croit que personne ne se doute de sa métamorphose ; si un sergent de ville s’approche et lui demande l’exhibition de sa permission, elle lui rit au nez et dit : « Je ne suis pas une femme ; » mais quand l’agent de surveillance insiste, la Lorette se dit : « Il faut que ce soit une farce, on m’aura trahie. » Vendetta de Lorettes.

116. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Une fièvre s’emparait des villes où Mlle Taglioni arrêtait sa berline vagabonde. […] Dans la même ville on dételait sa voiture, et comme un jour un lieutenant de la garde s’était signalé par son ardeur à remplacer le cheval, l’autorité prit un arrêté interdisant à tout fonctionnaire civil ou militaire de se laisser entraîner désormais à de tels débordements d’enthousiasme, solchen Ausgelassenheiten.

117. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

LA quantité de salles de spectacles détruites depuis 20 années par les incendies ; le nombre effrayant de victimes livrées à la fureur des flammes, et mille autres accidens aussi funestes, engagent tous les gouvernemens, à ne jamais permettre qu’un édifice (qui, dans une grande ville est le rendez vous des citoyens pour y jouir du spectacle des arts, et se délasser de leurs travaux) fut construit dans un espace resserré et entouré de maisons ou de palais qui finissent toujours par être incendiés. […] Je suppose qu’un poète fit entrer dans le plan de son opéra l’attaque d’une place fortifiée ; la destruction de ses remparts et l’incendie générale de la ville ; qu’il voulût ensuite faire paroître le vainqueur dans un char attelé de quatre chevaux de front, le faire devancer et suivre par soixante hommes de cavalerie et deux cens d’infanterie ; qu’il voulût joindre à ce pompeux cortège les captifs, les trophées remportés sur les vaincus, enfin tous les accessoires qui pourroient ajouter de la grandeur et de l’intérêt à cette entrée triomphale, comment, dis-je, le poète s’y prendroit-il pour faire exécuter cette idée Grandiose sur un théâtre si petit, et aussi mal distribué que celui de l’opéra ?

118. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les machines de théâtre » p. 458

Cette partie trop négligée jusqu’ici, suivra sans doute le sort de toutes les autres, par la sage administration de la ville de Paris, chargée désormais de ce magnifique spectacle.

119. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Toutes fraîches débarquées à New-York, ma mère et moi étions des étrangères dans la grande ville.

120. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

Ne peut-on témoigner son affection pour l’empereur qu’en dressant des tables au milieu des rues, en mangeant dans les places, en changeant la ville en une grande taverne, en répandant sur le pavé tant de vin qu’il se change en boue, en courant par bandes dans les rues comme des insensés, en cherchant partout à satisfaire ses désirs impudîques ?

121. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXI, choses d’amérique » pp. 232-249

Dans la ville où nous allâmes ensuite, ce fut dans un hôtel purement américain que nous descendîmes.

122. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XII. Ceux qui ont quelque autorité doivent, autant qu’ils le peuvent, s’opposer aux Danses, et empêcher d’y aller ceux et celles qui dépendent d’eux. » pp. 132-147

Saint Paul étant à Athènes, son esprit se sentit ému dans lui-même, en voyant que cette ville étoit si attachée à l’idolâtrie.

123. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. […] C’est dans ce mouvement que la danse de ville dans un tems a beaucoup augmenté, en prenant à celle de théâtre plus même qu’un grand nombre d’élèves ne pouvaient exécuter, parce qu’ils ne considéraient pas les longs et pénibles exercices par lesquels on opère les prodiges qu’ils admiraient au théâtre, et parce qu’ils voulaient imiter ces prodiges, sans examiner s’ils avaient les dispositions convenables, suivant les genres d’exécution. […] Nous ne nous étendrons pas davantage sur les tems battus, qui d’ailleurs conviennent peu à la danse de ville, par la trop grande pratique et les exercices continus qu’ils exigent pour parvenir à une exécution douce, agréable et parfaite des tems qui naissent de la force ou de la vigueur. […] Voilà la plus grande difficulté à laquelle peu de danseurs arrivent avec succès, et surtout un danseur de ville dont l’étude et les exercices pour la danse sont presque toujours insuffisans.

124. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

A Milan, le général Valmoden, gouverneur de la ville, lui offrit la présidence d’un banquet auquel assistèrent tous les officiers de la garnison autrichienne. […] Le lendemain, fatiguée des émotions, des joies du triomphe, elle voulut aller se promener par la ville.

125. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

L’histoire Romaine nous fait voir que Numa Pompilius, après avoir été déclaré Roi des Romains l’an 40 de Rome, institua une danse Sacrée en l’honneur du Dieu Mars, par l’établissement de douze Prêtres danseurs qu’on nomma Saliens, qui furent choisis parmi la noblesse la plus illustre ; ils avoient pour habillement des hocquetons en broderie, & un plastron d’airain par-dessus, tenant des boucliers d’une main & des javelots de l’autre, lorsqu’ils alloient en dansant par la ville de Rome une danse composée exprès, & chantant des hymnes en l’honneur de Mars.

126. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Je lui répondis que le mépris des comédiens du Roi pour les acteurs de province, étoit d’autant plus ridicule, qu’ils y avoient presque tous débutés ; et que le public de nos villes de parlement étoit aussi éclairé, et même avoit moins d’indulgence que celui de la capitale.

127. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

Dramatisée à Londres et à Berlin, Ondine attira la foule et se fit applaudir dans ces deux villes toutes septentrionales ; Paris, Milan et Madrid n’ont pas encore accepté de ballet ou d’opéra emprunté au poème en prose de Lamotte-Fouqué.

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