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72. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

J’ai connu Gab pendant au moins deux ans avant qu’il m’entrât dans la tête qu’elle avait de l’attachement pour moi. […] Sa peau est comme de l’albâtre, ses cheveux très abondants sont partagés au milieu, tirés en un nœud sur le derrière de la tête comme une coiffure de grand’mère. […] La figure est large et massive et la tête est si forte qu’elle ne trouve jamais de chapeaux assez grands pour la coiffer.

73. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Explication des planches » pp. 104-107

Bras arrondis au-dessus de la tête, et jambes à la cinquième position sur les pointes.

74. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 juin. Les ballets de Loïe Fuller. »

Plus la danseuse s’éloigne de l’écran, plus son double grandit ; elle fuit vers l’avant-scène et voilà qu’une ombre gigantesque dont la tête touche au cintre la poursuit, enjambe la rampe et se fond dans l’obscurité de la salle.

75. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre II. De la maniere de bien marcher. » pp. 4-8

J’ai dit encore qu’il faut avoir la tête droite & la ceinture ferme, c’est que par ce moyen le corps se maintiendra dans une situation avantageuse, & ne dandinera point.

76. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

III Le mot fut sur-le-champ acclamé… C*** s’en alla prendre un verre de champagne et, m’en versant quelques gouttes sur la tête. […] Il me faut le mouvement, le bruit, le vacarme, c’est comme un frémissement qui me monte des pieds à la tête.

77. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

La colere qui est une passion fougueuse, s’emporte avec impétuosité ; elle n’a rien de réglé ; tous ses mouvemens sont violens ; & pour l’exprimer par la danse, les pas doivent être précipitez, avec des chutes & des cadences inégales ; il faut battre du pied, aller par élancemens, menacer de la tête, des yeux de la main, jetter des regards farouches & furieux. […] Ceux qui sont affligez, baissent la tête, ont les yeux languissans ; ils croisent les bras, ils paroissent ensevelis dans la tristesse.

78. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

Les anciens nommaient ainsi le chef de la troupe dont leurs chœurs étaient composés ; il vient d’un mot grec qui signifie le sommet de la tête. […] Mais l’expédient sûr et d’embellir le spectacle, et de donner du mouvement aux chœurs, est de mettre à leur tête, et en avant, tous les doubles hommes et femmes.

79. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVI, autres souverains » pp. 178-

Sa main soutenait sa tête. […] Immobile, la main gauche comprimant les frémissements de mon cœur, j’attendais, les yeux en fête : il détourna la tête et passa.

80. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. […] Anna, Lisa et Margot, que j’ai vues danser les deux « Iphigénies » du chevalier Gluck au théâtre des Champs-Élysées, ont pris, par pitié filiale, le nom de leur éducatrice, Duncan : voilà donc trois têtes bien charmantes qui poussent à l’hydre du duncanisme.

81. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224

Fidèle au décret de Pluton, il refuse de la regarder ; Euridice passe de tous cotés ; il fuit et détourne la tête, en exprimant le tourment qu’il endure : Euridice le conjure de nouveau de répondre à son impatience et de jetter un regard sur elle ; ses refus l’offensent, elle les attribue à son indifférence, et quitte sa main en exprimant son dépit. […] Les femmes irritées paroissent à la tête des bacchantes : elles sont armées de Thyrses, plusieurs d’entre elles tiennent des instrumens consacrés au culte de Bacchus.

82. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VII. Principes Physiques du vice de l’Exécution primitive de l’Opéra Français. »

Ce danger était prévenu, si, à la place de ce titre, Quinault avait mis à la tête de ses Poèmes Lyriques, Cadmus, Thésée, Atys Opéra.

83. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Fanny Elssler est grande, bien prise et bien cambrée ; ses jambes sont tournées comme celles de la Diane chasseresse : la force n’y altère en rien la grâce ; la tête, petite comme celle d’une statue antique, s’unit par des lignes nobles et pures à des épaules satinées qui n’ont pas besoin de la poudre de riz pour être blanches ; ses yeux ont une expression de volupté malicieuse extrêmement piquante, à laquelle ajoute encore le sourire un peu ironique de la bouche arquée à ses coins. […] » Il n’est pas difficile de recruter quelques coquins à qui fait pousser à la baguette les arbres et les colonnes. — Aussitôt sort de tous les coins une nuée de laquais chamarrés, galonnés, dorés sur toutes les coutures : majordome, maître d’hôtel, cuisiniers, marmitons, sommeliers, pages, valets de chambre, piqueurs, coureurs, cochers, palefreniers ; seulement, chacun de ces drôles a une tête d’animal. Cléofas fait observer au diable qu’un coureur à tête de lévrier paraîtrait un peu bien étrange au Prado, et suffirait pour éveiller l’attention de la Sainte-Hermandad. […] Certains spectateurs prennent parti pour le chorégraphe ; d’autres, en tête desquels se font remarquer don Gil et Cléofas, — qui est parvenu à forcer la consigne, — défendent avec chaleur la cause de la danseuse. […] Ses bras pâmés s’agitent autour de sa tête qui penche, son corps se courbe en arrière, ses blanches épaules ont presque effleuré le sol.

84. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50

Tullus est à la tête des centuries ; les trois Horaces sont placés à ses cotés. Métius est à la tête des Albains Les trois Curiaces sont rangés près de lui. […] Tullus unit Horace à Fulvie, et pose sur la tête du jeune héros une couronne de laurier.

85. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXII. Des Piroüettez. » pp. 148-152

Mais lorsque vous êtes élevé & que vous avez tourné le quart ou demi tour, il faut poser le talon du pied où le corps est posé : afin d’être plus ferme pour en reprendre un autre ; ce pas est très-agréable lorsqu’il est fait avec soin, il doit estre accompagné d’un contour de bras, & d’une maniere de porter sa tête avec grace, ce qui fait une des plus grande perfection de ce pas ; ce qui sera expliqué plus au long dans ma seconde Partie, celle-ci n’étant que pour la maniere de former les pas, & l’autre pour la conduite des bras selon les regles de l’Art.

86. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

L’homme à la tête de Christ était un voleur : il ne revint pas. […] J’étais seule dans mon compartiment quand nous avions quitté la frontière russe, et, effondrée, sur le tapis, la tête écrasée sur la banquette, je pleurais toutes les larmes de mon corps.

87. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

Mais son frère et sa sœur lui ont tellement farci la tête du nom de Loïe Fuller que lorsqu’il vous verra, ce qu’il dira vaudra la peine d’être noté… » Si je cite ce fait c’est parce que, je le répète, il s’agit d’un témoignage écrit et qui, en outre, prouve bien l’impression profonde que mes danses produisent sur les enfants. […] L’aîné se mit en tête de danser « comme Loïe Fuller », avec une nappe en guise de draperie.

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