/ 308
134. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 3 octobre 1671 »

Que vous chantâtes là, son los, Et l’exaltâtes, comme un Ange, Avec Madame de Thiange, L’illustrissime de Brégis, Dont un seul bon mot en vaut dix, Et, bref, Madame de Fiennes, Laquelle des Louanges siennes, Avec justice, la combla : Et comme j’ouïs tout cela, Ainsi qu’un Echo très-fidèle, Je le répète en faveur d’elle.

135. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VIII » pp. 106-119

— Les Délass, a dit mademoiselle Mélanie, c’est le seul endroit joyeux de Paris. […] Mélanie soutient qu’elle a soixante-dix ans quand elle est seule.

136. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 janvier. Esquisse pour un portrait de Mlle Camille Bos. — les Ballets Léonidoff. — « l’automne » et les « chansons arabes ». »

Or ce torse écourté et ses jambes allongées qu’il faut avoir pour être libellule, cygne ou sauterelle, nous les avons observés chez de nombreuses Russes — et chez une seule Italienne, la légendaire Taglioni. […] En proclamant ainsi que je suis seul à avoir raison, l’habile auteur dudit communiqué aura sans doute voulu me flatter.

137. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre VIII. » pp. 81-87

C’est l’âme seule qui imprime sur les traits du visage et en caractères énergiques, les sentimens, les affections, les passions, les plaisirs et les peines qu’elle éprouve ; c’est, elle encore qui donne aux muscles de la physionomie ce jeu varié, et ces teintes propres à l’expréssion ; mais cette variété et cette mobilité seroit imparfaite, si les yeux n’y ajoutoient pas le signe de la vérité, et de la ressemblance ; je les comparerai a deux flamheaux faits pour éclairer tous les traits, et y répandre ce clair-obscur qui les distingue, et les fait valoir. […] L’antique Rome ainsi que la nouvelle, privoit ses spectacles des objets les plus intéressants et les plus dignes de plaire : si les femmes font les délices de la société, elles font encore le charme de la scène ; elles l’animent, l’embellissent, et elles y ajoutent un pincipe de vie, et un intérêt, qu’elles seules peuvent inspirer.

138. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’interprétation du chanteur »

On voit par le seul exposé, combien on a abusé de nos jours de l’ignorance de la multitude à l’égard d’une voix très précieuse que nous avons perdue. […] Il avait de plus une grande facilité pour les traits de chant, qui seuls peuvent l’embellir et le rendre agréable. […] On a déjà dit, en parlant de la danse, que les traits du visage formaient les gestes les plus expressifs : ils sont en effet dans l’acteur, lorsqu’ils sont vrais, l’ouvrage sublime de l’art, parce qu’ils paraissent l’image vivante de la nature : mais l’art seul et sans elle, ne peut rien sur cette partie de la figure humaine ; il n’a que l’avantage d’un masque dont l’œil découvre bientôt l’imposture. [Voir Geste (Danse)] Il faut, pour peindre sur cette toile animée et changeante, un sentiment juste, le tact fin et prompt, le talent enfin qui seul peut peindre, parce qu’il peut seul exprimer. […] Baron avait le geste du rôle qu’il jouait : voilà la seule bonne manière de les adapter sur le théâtre aux différents mouvements du caractère et de la passion.

139. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Je compare le danseur qui ne danse que d’une jambe, à un peintre qui ne saurait dessiner ses figures que d’un seul côté : des danseurs et des peintres aussi bornés que ceux-là dans leur art, ne pourront jamais être considérés comme des artistes. […] [13] L’approbation et les suffrages des hommes qui se distinguent dans les arts, les seuls juges à considérer, doivent servir à perfectionner l’homme à talent, qui ne doit avoir que du mépris pour les louanges que les sots prodiguent au charlatanisme. […] (c) Ces notes marquées avec des guillemets sont extraites de l’Encyclopédie ; l’article qui les a fourni, est le seul de l’ouvrage où l’on traite de la danse, qui puisse être utile aux jeunes danseurs d’aujourd’hui. […] La musique d’un pas ou d’un ballet doit avoir encore plus de cadence et d’accent que la musique vocale, parce qu’elle est chargée de signifier plus de choses ; que c’est à elle seule d’inspirer au danseur, au mime, la chaleur et l’expression que le chanteur peut tirer des paroles, et qu’il faut de plus qu’elle supplée dans le langage de l’âme et des expressions tout ce que la danse ne peut dire aux yeux du spectateur (J.

140. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

C’est la raison seule cependant qui le fait naître ; il est un feu pur qu’elle allume dans les moments de sa plus grande supériorité. […] Les mots d’imagination, de génie, d’esprit, de talent, ne sont que des termes trouvés pour exprimer les différentes opérations de la raison : il en est d’eux à-peu-près comme des divinités inférieures du paganisme : elles n’étaient aux yeux des sages, que des noms commodes pour exprimer les divers attributs d’un Dieu unique ; l’ignorance seule de la multitude leur fit partager les honneurs de la divinité. […] Si l’enthousiasme, à qui seul nous sommes redevables des belles productions des Arts, n’est dû qu’à la raison comme cause première ; si c’est à ce rayon de lumière plus ou moins brillant, à cette émanation plus ou moins grande d’un Être suprême, qu’il faut rapporter constamment les prodiges qui sortent des mains de l’humanité, dès-lors tous les préjugés nuisibles à la gloire des beaux-arts sont pour jamais détruits, et les Artistes triomphent. […] On pourrait le comparer à ces grands fleuves, qui ne paraissent à leur source que de faibles ruisseaux : ils coulent, serpentent, s’étendent ; et les torrents des montagnes, les rivières des plaines se mêlent à leur cours, grossissent leurs eaux, ne font qu’un seul tout avec elles : ce n’est plus alors un léger murmure, c’est un bruit imposant qu’ils excitent ; ils roulent majestueusement leurs flots dans le sein de l’océan, après avoir enrichi les terres heureuses qui en ont été arrosées.

141. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VIII. Suites du Vice primitif »

La Danse était au berceau en France lors de l’établissement de l’Opéra : l’habitude, l’usage, la tradition, seules règles des Artistes bornés, l’y ont depuis retenue comme emmaillotée.

142. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 15 décembre. La revanche de la danse. »

Aussi, dans toutes les tentatives qu’il m’est arrivé d’observer « Seul le silence est grand.

143. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

Ce n’est pas la seule chose dont je me sois redevable. […] IX Le cancan n’a qu’un seul synonyme : la rage.

144. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre III. Des mouvemens de la Danse par rapport aux actions humaines, suivant les préceptes des Egyptiens & des Grecs. » pp. 59-69

Aussi est-ce jusqu’à l’ame que passe le plaisir qui vient de la représentation ; & c’est ce qui fait que l’homme seul est capable d’être touché des spectacles. C’est le propre de la Peinture & du Balet d’imiter & de représenter toutes sortes de sujets : mais le Balet a cet avantage sur la Peinture qui n’a jamais qu’un mouvement, toutes ces figures demeurant toujours dans la même situation ; au lieu que le Balet est une suite de mouvemens successifs : tous les personnages d’un tableau sont immobiles ; & s’ils semblent se mouvoir par les charmes de la Peinture, néanmoins ils n’ont qu’une seule action.

145. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les artistes de l’opéra »

La danse de l’opéra de Paris est actuellement composée de huit danseurs et de six danseuses qui dansent des entrées seuls, et qu’on appelle premiers danseurs. […] Les danseuses du corps d’entrée ne dansent point seules, elles ne font que figurer : on appelle les uns figurants, et les autres figurantes.

146. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

Il sort dans la résolution de pénétrer un mystère, dont la seule idée le fait frémir de honte et de fureur. […] Elle profite de l’instant ou elle est seule, pour écrire à Raymond.

147. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — L’épouse persanne. Ballet héroï-pantomime. » pp. 197-206

Il est devancé et suivi par un cortège nombreux ; il paroît ; on tombe à ses pieds ; les esclaves se retirent : il reste seul au milieu de ses femmes. […] Zélis, accompagnée de Fatnie, Sultane impérieuse et méchante, se présente à l’Empereur ; ce Prince ordonne a Fatnie de se retirer ; Zélis seule emploie tous les moyens possibles pour rappeler son amant à ses premières chaînes ; mais ne pouvant le vaincre, elle lui présente un poignard et son sein.

148. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Méthode ou Principes élémentaires sur L’art de la danse pour la ville. » pp. 11-92

C’est l’oreille seule qui peut servir de régulateur en ce point. […] Pour lever les deux bras à la fois, on suit la même règle que pour un seul ; en les levant, on les soutient près de soi et arrondis. […] Si le genre de danse est conforme aux vrais principes, il donne au corps des avantages que la nature seule ne donne point, et qui nous distinguent des danseurs ordinaires. […] Ce dernier mouvement, qui doit toujours suivre le premier dans son exécution, s’emploie quelquefois seul en certains tems, lorsqu’il n’est nécessaire que de renfler le pied. […] Quand on veut marquer le brisé dessous simplement, on suit la même règle que pour le battre, avec la seule différence qu’une jambe passe derrière l’autre sans battre.

149. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VII. Principes Physiques du vice de l’Exécution primitive de l’Opéra Français. »

Ce seul mot aurait donné à Boileau l’idée d’un genre, et cette idée une fois aperçue, sa sagacité et le désir qu’il avait d’être juste, auraient fait le reste.

/ 308