Ils avaient trois sortes de danses : l’une grave, nommée emmeline, à laquelle répondent nos basses danses pavanes et nos menuets ; la seconde, qu’ils nommaient cordax, était gaie ; nous la retrouvons dans nos gaillardes voltes courantes et nos gavottes ; la troisième, appelée seimis, entremêlée de gaîté et de gravité, répond à nos branles1.
Il est consolé, toutesfois, Par Dame Echo, de qui la voix Lui répond qu’il faut qu’il espère, Et qu’Amour lui sera prospère. […] Or, pour la mieux embarrasser, L’Amour, en son Art, un grand Maître, Fait, encor, le Berger paraître, Qui, derechef, lui plaît si fort, Que, malgré tout son vain effort, Elle s’en déclare vaincue : Et voilà la Pièce conclue, Hors que les Faunes, avec Pan, Lequel se carre comme un Paon, Les Cupidons, avec leur Sire, Et les Bergers, pour vous tout dire, Viennent, par leurs Chants, et leur Pas, De ce Couple rempli d’Appas, Célébrer l’aimable Aventure : Qui, ce me semble, est la Peinture, Du Triomphe de mon Héros, Si digne d’amour, et de los, Sur la belle et rare Princesse Qui va, de sa Royale Altesse, Répondant à son Amitié, Etre l’excellente Moitié.
On me répondit que je pourrais être reçue seulement à l’issue de la représentation et on nous installa, ma mère, Marten Stein et moi, dans un coin du balcon d’où nous pûmes suivre le spectacle. […] … — Peu importe, répondis-je, posez toujours la question. […] — J’ai engagé cette danseuse, répondit M.
— Il y a tant d’artistes célèbres à New-York, répondit ma mère, comment veux-tu qu’il y ait de la place pour toi ? […] Un « entrez » qui me sembla lugubre répondit et j’ouvris la porte. […] — Je n’ai jamais pensé cela, répondis-je. […] Mais elle ne me laissa pas le temps de répondre. […] Et voici ce qu’elle répondit : — Mes électriciens se mettraient en grève s’ils pensaient que je pusse leur adjoindre quelqu’un.
Elle se mit à rire, de cette bonne et rassurante façon qui lui est particulière, et répondit : — Oh non ! […] Prudhon, qui ne riait pas du tout, et je lui dis avec vivacité : — Si vous continuez à me contredire ainsi je ne réponds plus de moi. […] cela va très bien, me répondit-elle. […] Elle me répondit : — J’aime mes enfants et mes petits-enfants, et je vis en eux, mais cela ne me rend pas mes yeux. […] Gaie, avec son œil bleu et son sourire de faunesse, elle m’a répondu : — C’est le hasard.
Ce à quoi Cerbère répondait : — Il y a une lettre. […] On croquait les bonbons, — on arrosait le bouquet d’un verre de malaga, — on lisait la lettre et l’on y répondait… Ces demoiselles d’à présent demandent bien encore s’il y a quelque chose pour elles… Mais elles ne s’arrêtent plus pour faire la dînette ou pour faire leur courrier. […] D’ailleurs, tenez-vous-le pour dit : si nos héroïnes possédaient le moyen de se capitonner sans inconvénient, mademoiselle L… ne se serait pas exposée à entendre ce que M. de P… lui répondit, le soir de la répétition générale du Tribut de Zamora. […] *** Son maillot tendu sans un pli, la danseuse enfile une sorte de jupon-caleçon de mousseline, bouffant aux hanches, fermé au-dessus, — bien au-dessus, — du genou, quelque chose comme le pantalon de nos zouaves, et qui répond au joli petit nom harmonieux de Tutu. […] A ceux qui s’étonnèrent d’une telle froideur envers un monsieur qui avait eu les honneurs de nombreux à parte, elle répondit : — C’est un malotru, avec lequel ne peut se commettre une femme qui a souci de sa dignité et de l’opinion.
Je répondis que cette chose était très possible. […] Je répondis que c’était à des danses de cette sorte que j’avais pensé en lui écrivant, car ces reconstitutions devaient l’intéresser plus que ce qu’elle avait vu au théâtre. […] Je lui demandai ce qu’elle aimait le mieux parmi les choses qui étaient là, et elle répondit : « les croix », dont elle avait toute une collection. […] — Mais, répondit-elle, c’est la femme que vous connaissez maintenant et non la princesse.
On avait donc bien répondu à ses appels. […] Or, bien que la maison fût à la française, on lui répondit à l’américaine : — Mais cela ne regarde pas le portier. […] L’autre répondit : — Vendredi ou samedi à votre choix. […] Si vous disiez à la plupart des Américains qu’il y a beaucoup de liberté en Angleterre, ils croiraient que vous voulez vous moquer d’eux, et ils vous répondraient qu’ils ne vous croient pas. […] J’allai donc chez le préfet de police, le général Carbajados, que je connaissais, et il télégraphia à une banque de New-York qui répondit : — Les chèques de Loïe Fuller sont parfaitement valables.
Pendant ces divertissements, Si doux, si gais et si galants, On ouït de l’aimable HILAIRE La voix mélancolique et claire, Qui flattait l’oreille et le cœur Du plus délicat Auditeur ; Les instruments et la musique, Dont le Maître scientifique53 Compose des airs ravissants, Répondait à ses doux accents, De VIGARANI les Machines, Paraissaient des pièces divines, Et cet excellent Ingénieur Eut de la gloire et du bonheur D’avoir suivi, par son adresse, Avec tant de délicatesse, Les ordres et le beau dessein De notre puissant SOUVERAIN.
Alceste s’est échappée des mains de son ravisseur ; elle est errante et ne sait de quel coté tourner ses pas ; Lycomède, qui est à sa poursuite, la rencontre, lui déclare sa passion, et lui offre le partage de son trône : Alceste ne répond à ses vœux et à ses hommages que par l’expression du mépris ; Lycomède offensé ose devenir téméraire. […] Ils somment la place de se rendre ; le farouche Lycomède, qui est sur les remparts, ne répond à cette sommation qu’en leur montrant Alceste dans les fers. […] Hercule ne répond que par un geste, qui exprime son affliction : Admète allarmé le conjure, le presse de s’expliquer.
Et il répond : « L’adversaire dont il est parlé ici, ne peut être le diable, qui est souvent ainsi appelé dans les Ecritures ; car elles ne nous exhorteroient jamais à nous accorder avec cet esprit de malice. […] Et il répond que cela vient de ce que cet amour même qu’ils ont naturellement pour la vérité est troublé et offusqué de telle sorte, qu’ils prennent pour la vérité tout ce que la dépravation de leur cœur leur fait aimer, quoique ce soit toute autre chose. […] « Vous êtes partout, lui dit-il, Vérité éternelle ; et du trône où vous présidez à toutes choses, vous répondez à tous ceux qui vous consultent, et vous leur répondez tout à la fois, quelque différentes que leurs consultations puissent être. Vous répondez toujours clairement ; mais on ne vous entend pas toujours avec la même clarté. […] Je vous dirai donc, pour toute réponse, que vous n’avez qu’à consulter votre propre conscience ; car je suis assuré qu’elle est assez éclairée pour vous répondre très-justement.
L’art y répond ; et entre tous les arts, la poésie et la musique.
— Eh bien Mollie, ma vieille, pourquoi ne répondez-vous pas à la lettre d’un camarade ? […] — Je sais de qui vous voulez parler, répondis-je, mais je ne suis pas Mollie Fuller.
J’ose vous en parler pour la seconde fois depuis l’expiration de votre deuil, et peut-être me répondrez-vous cette fois-ci comme la première : que vous n’êtes pas encore disposé à remplacer la digne compagne que vous avez perdue il y a cinq ans. […] Il m’a demandé s’il trouverait des facilités pour se loger et se nourrir dans votre montagne ; j’ai pris alors sur moi de lui répondre que vous lui assuriez le vivre et le couvert dans de bonnes conditions de bien-être et qu’il n’aurait à se préoccuper de rien ; mais que vous étiez fort studieux et qu’il ne vous verrait qu’à vos heures de loisir.
Ils me répondront, s’ils sont sinceres, que cet Art n’a pu les élever au-dessus de ce qu’ils étoient, mais qu’ils ont en revanche tout ce qui a été fait de beau en matiere de Danse depuis cinquante ans. […] Cette Académie devenant d’ailleurs plus nombreuse se distingueroit peut-être d’avantage ; les efforts des Provinciaux exciteroient les siens ; les Danseurs qui y seroient agrégés, serviroient d’aiguillon à ses principaux Membres ; la vie tranquille de la Province, faciliteroit à ceux qui y sont répandus les moyens de penser, de réfléchir & d’écrire sur leur Art ; ils adresseroient à la Société des Mémoires souvent instructifs ; l’Académie à son tour seroit forcée d’y répondre, & ce commerce littéraire en répandant sur nous un jour lumineux nous tireroit peu à peu de notre langueur & de notre obscurité. […] Il ne s’agit que de débiter d’abord que l’Eleve a été indignement enseigné ; que le Maître l’a totalement perdu ; que l’on a une peine inconcevable à détruire cette mauvaise Danse de Campagne & à remédier à des défauts étonnants : il faut ensuite ajouter que l’Eleve a du zele ; qu’il répond aux soins qu’on se donne ; qu’il travaille nuit & jour ; & le faire débuter un mois après. […] Oui, répond celui-ci, il étoit insoutenable, & du dernier mauvais. […] Il me sera facile de vous répondre.
Les Masques n’étaient assujettis à aucune loi, et il leur était permis de faire jouer les airs qu’ils voulaient danser, pour répondre au caractère du déguisement qu’ils avaient choisi.