Pour éclaircir ce que je dis, En marge ici je vous écris Tous leurs noms que vous pourrez lire, Et je n’ai plus rien à vous dire, Ajoutant ceux de deux Marquis, Qui la chantèrent les Récits, Si ce n’est que la COUR de FRANCE Est la seule, comme je pense, Où Gens triés sur le Volet, Puissent ainsi faire un BALLET : NYMPHES : Madame la Princesse de Monaco, Mesdemoiselles d’Elbeuf, de la Vallière et de Longueval.
En écrivant et en parlant contre les danses, on est bien éloigné de penser que toutes les personnes qui y sont attachées y renonceront ; et qu’on réussira, comme on le souhaiteroit, à les abolir : on est, au contraire, persuadé que le nombre de ceux et de celles qui céderont à la force de la vérité, sera toujours infiniment plus petit que le nombre de ceux qui y résisteront. […] C’est-à-dire, vous n’avez pensé qu’à y vivre à votre aise et dans les plaisirs.
Dans un siècle où on aurait pensé, la prévoyance du Gouvernement aurait su prévenir la disette, rendre les leçons des Philosophes profitables, et faire servir les Représentations même du Théâtre à la correction et à l’amusement des Citoyens ; mais la corruption des mœurs, l’avilissement des arts, et l’affaiblissement de l’esprit sont trois fléaux de l’humanité qui ne vont jamais les uns sans les autres.
J’ai pensé, j’ai raisonné, j’ai calculé, et le résultat de mes réflexions a été que je vous ferois bailler.
La noble et charmante SOUBISE, À qui mainte et mainte Franchise Est, je pense, offerte en Tribut, Beaucoup à tout le monde y plût ; Et point menteurs ne sont mes Carmes, Car elle a pour plaire maints charmes.
pensa mademoiselle Emarot. […] mon Dieu, c’est toujours l’histoire racontée — en vers — par Vermersch : Monsieur Pipelet rêve dans sa loge ; Un papillon noir vole en ses pensers ; Ses deux filles ont l’âge des baisers, Et sont toutes deux belles — sans éloge.
Lorsque j’arrivai au Palais, on me fit gravir un escalier grandiose, puis on m’introduisit dans un petit salon, qui ressemblait à tous les petits salons de tous les palais du monde ; et je pensais combien cela devait être désagréable de vivre dans une atmosphère où des centaines d’autres gens ont vécu avant vous, et où rien ne vous est personnel. […] Je répondis que c’était à des danses de cette sorte que j’avais pensé en lui écrivant, car ces reconstitutions devaient l’intéresser plus que ce qu’elle avait vu au théâtre. […] — Quel égoïsme de notre part de n’avoir pas pensé plus tôt combien vous devez être lasse !
Ne pas craindre ce qui peut conduire au mal, c’est donner trop sujet de penser qu’on y est déjà engagé. […] L’auteur du traité contre les spectacles, dit : « Que fait au spectacle un chrétien fidèle, à qui il n’est pas permis de penser volontairement aux vices, ces pensées lui en faisant perdre la retenue, et le rendant plus hardi à se porter aux crimes ? […] Y pense-t-on même le moins du monde à s’en acquitter ?
Je pense, dit un des plus célèbres, qu’on doit entendre dans tous les Psaumes, par les chœurs, dont ils font mention, une troupe d’hommes dansants au son de divers instruments de Musique.
Épître dédicatoire à Madame **** Madame, Si l’art dont j’entreprends de tracer ici les règles n’eût été que frivole, je n’aurais point pris la liberté de vous faire l’hommage de cette faible production : mais en l’écrivant, j’ai entrevu l’espoir d’être utile, et j’ai pensé qu’à ce titre seul elle pouvait mériter de vous être présentée.
Voilà ce que j’avais à dire Dudit Ballet de notre Sire, Que je prétends bien de revoir, S’il plaît à Dieu, Lundi, le soir, Pour lorgner encor la Personne De ce Brave Porte-Couronne, Dont la grâce et l’agilité, Le port, la taille et majesté Sont autant d’objets qui ravissent, Et ses bons sujets réjouissent ; Bref, qui mieux qu’on ne peut penser, Se connaît des mieux à danser, Soit par haut, ou soit, terre à terre, Aussi bien qu’à faire la guerre.
Mais, le jour de vôtre Présence Qui plût, beaucoup, à l’Assistance, On voyait là, depuis deux fois, Ce que noter, sur tout, je dois, Une Merveille sans seconde, Laquelle charme tout le Monde, Une Actrice de quatorze ans, Qui, récitant des Vers, trois cents, Et cinquante, encore, que je pense, Jouait un Rôle d’importance, Et des plus forts, certainement, Avec tout l’air, tout l’agrément, Le jugement, la suffisance, La douceur, la belle prestance, Et, bref, les agitations, Et toutes les inflexions De voix, et de corps, nécessaires, Dedans les Théâtraux Mystères.
Après la Jamaïque nous retournâmes à New-York et je ne pensai plus guère à Kingston. […] En causant avec Dumas j’ai appris de lui des choses auxquelles je penserai ma vie entière.
Je pense, Monsieur, que cet Art n’est resté dans l’enfance, que parce qu’on en a borné les effets à celui de ces feux d’artifice, faits simplement pour amuser les yeux. […] Dire que je blâme généralement toutes les figures symmétriques ; penser que je prétende en abolir totalement l’usage, ce seroit me donner un ton de singularité ou de réformateur que je veux éviter.
Je pense que les personnes tant soit peu éclairées et de bonne foi sentent déjà par elles-mêmes combien ces endroits de l’Ecriture sont peu favorables aux danses ; et que prétendre s’en servir pour les justifier, c’est faire de la parole de Dieu un abus manifeste et intolérable. […] Salomon, dans le passage de l’Ecclésiaste ; n’a nullement pensé aux danses ; mais il a seulement parlé d’une manière historique de ce qui se passe continuellement dans le monde, où quelquefois on est affligé et on pleure, et d’autres fois on saute de joie : c’est pourquoi il commence le chapitre d’où sont tirées les paroles qu’on objecte, par cette sentence : Toutes choses ont leur temps. […] Combien, dans les danses contre lesquelles nous nous élevons, est-on éloigné de penser à chanter ainsi des hymnes à la gloire de Dieu ! […] C’est donc se faire à soi-même la plus grossière illusion que de prétendre autoriser des danses où l’on ne pense nullement à Dieu, par l’exemple de David, dont la danse n’exprimoit que les sentimens de la plus vive religion.
La Nature semble avoir chargé de penser pour eux certains êtres privilégiés qu’elle produit quelquefois pour sa propre gloire, et pour le bonheur du reste de l’humanité.