Un orchestre invisible préludait dans un salon voisin… — Si nous dansions ? […] La décence… ma position… le scandale… — Bon, nous sommes en janvier, la chose se passera de nuit, les fenêtres seront fermées, l’on renverra les domestiques… — Vous oubliez l’orchestre… — C’est juste. Mais l’orchestre n’y verra rien.
Pytagore, Platon, Lucien, & Athénée nous ont donné seulement une idée generale de la Danse ; Meursius en a plus parlé dans son Traité de l’Orchestre : mais cela est fort différent d’une Histoire suivie de cet Art, de laquelle j’aurai eu au moins le mérite de l’invention.
XVII Ce n’est pas de la modestie, c’est de l’inquiétude, sentiment qui disparait du reste aux premiers accords de l’orchestre.
Les dames furent adorables ; l’orchestre, — un piano et un violon, — joua ses danses les plus entraînantes.
L’orchestre trop peu nombreux me sembla d’un mince effet dans un tel espace.
Mais voilà que l’aube point dans l’orchestre et une valse rapide enveloppe tous les danseurs dans un allègre tourbillon.
Fitelberg, chef d’orchestre célèbre en Russie, mais débutant dans les ballets.
L’Arthur fait l’orchestre sur un mirliton, le père pleure ou applaudit. […] Il y aura un souper exquis ; un orchestre composé de 70 musiciens et conduit par Musard, qui m’a donné sa parole d’honneur. […] La maîtresse du logis, avertie enfin, prend la chose en riant et demande à madame de Longchamps où elle aura un orchestre. […] Les choses se passèrent au mieux, l’orchestre joua de verve. […] Si la Lorette est dans une stalle de balcon au théâtre et qu’elle aperçoive à l’orchestre son Arthur regarder langoureusement les actrices, la Lorette se lève et s’écrie : Adolphe, aurez-vous bientôt fini de lancer votre prospectus aux actrices ?
C’est ici que s’ouvrent les portes du monde enchanté habité par les Ondines, le royaume de la reine Hydrola, — nom que nous aurions volontiers échangé pour un autre, — mais qui n’a rien d’extraordinaire et de blessant pour les oreilles britanniques, et qui d’ailleurs, dans un ballet mimique où l’orchestre seul a la parole, offre infiniment peu d’inconvénients. […] C’est elle que Mattéo revoit, elle qui, lorsque la danse reprend son essor, échappe à la poursuite du jeune pêcheur, à travers le labyrinthe animé de tous ces groupes dont l’orchestre dirige les pas.
A l’orchestre, deux violons.
Les interlocuteurs avoient un accoutrement si bizarre, qu’il n’est pas possible de croire qu’une telle mascarade pût produire de si grands effets ; pour suppléer à l’immensité des théâtres et aux dégradations du lointain, et pour n’avoir pas l’air Pygmée, ces acteurs avoient des cothurnes très-exhaussés, des ventres postiches, des têtes ou masques affreux, dont la bouche étoit ouverte et béante ; ces masques énormes emboitoient toute la tête ; leur base étoit appuyée sur les épaules ; une espèce de cornet se terminoit en s’évasant vers la bouche de ces visages postiches et hideux, et répercutoit les cris de l’acteur ; l’attirail gigantesque et monstrueux de celui-ci ne lui permettoit aucun mouvement des bras ; mais un pantomime, vêtu sans doute plus lestement, faisoit les gestes, pendant que le comédien déclamoit ; ces gestes et cette déclamation étoient accompagnés par l’orchestre ; la musique, comme on doit le supposer, fortifioit l’expression du pantomime, règloit ses gestes et en déterminoit l’action dans des tems justes et mesurés ; elle ménageoit encore à l’acteur essoufflé, et enterré, pour ainsi dire, sous un harnois incommode, le temps de reprendre baleine.
Mademoiselle Chameroy Dans le ballet d’Anacréon chez Polycrate, elle exécutait en même temps que la clarinette de l’orchestre, — et par l’action de ses pieds, — les notes, les traits, les trilles que l’instrument avait articulés. […] Madame Emarot était assise à l’orchestre. […] De l’orchestre de l’Opéra, — un des musiciens de la Tentation.
Une clameur sortit des vomitoires de l’orchestre : — La tête de Duponchel ! […] L’eau du lac avait beau être de l’azur le plus pur et le plus étincelant, l’artiste ne pouvait se résoudre à oublier le cercle de flamme de la rampe, et, au delà du môle de l’orchestre, le clapotement des ondes bruissantes du parterre. […] Ajoutez à ces dons précieux des bras ronds et potelés, — qualité rare chez une danseuse, — une taille souple et bien assise sur les hanches, des jambes de Diane Chasseresse ; puis, sur tout cela, l’attrait qui ne s’explique pas et qu’on ne peut exprimer, les Cupidons et les Vénus, — Veneres Cupidinesque, comme disaient les anciens, — et vous posséderez le crayon incolore et affaibli de la ballerine qui allait devenir l’idole des habitués de l’orchestre et du parterre, comme la Sylphide devait rester longtemps encore celle des grandes dames des loges et du balcon.
Semblables aux Acteurs Anciens qui faisaient quelquefois sur la Scène les gestes d’un Rôle, tandis qu’un déclamateur en récitait les vers dans la coulisse ; nous mettons les pas, les gestes, les attitudes, les expressions aux Rôles que nous jouons, sur la musique qui se fait entendre dans l’Orchestre.
Elle s’ajustait à la mesure des airs de l’Orchestre, en suivant les mouvements cadencés de la Danse.
Il s’élance de la stalle d’orchestre ou de l’avant-scène dans les coulisses ; il rôde un instant, flaire à droite et à gauche, puis gagne le foyer, attiré par l’odeur de la chair fraîche.