De deux choses l’une ; ou le musicien jouoit le discours accentué selon le mouvement donné, ou il avoit sous les yeux une suite écrite de tous les accents du discours, des longues, des brèves, et des repos ; trois ou quatre demi-tons pouvoient donc guider, et trois ou quatre nuances, (telles que voix basse, voix naturelle, voix élevée, voix très-forte, suffisoient pour donner les inflexions convenables, ce que nous exprimons en musique par piano, crescendo, forté. […] Le récitatif des premiers opéra Français mis en musique par Cambert et par Lully étoit egalement dénué d’harmonie ; il étoit langoureux, sans expression, et en voulant l’orner par de longues cadences, on ajoutoit à son ridicule ; la basse continue en fermoit l’unique accompagnement, et par cette monotonie, on peut aussi comparer ce récitatif à la déclamation des anciens accompagnée d’une seule flûte.
C’était un drôle de petit paquet humain, à longs cheveux noirs bouclés, et cela ne pesait guère plus de six livres.
Le Faune se mêle aux nymphes qui, vêtues de longs chitons aux plis tuyautés, se dessinent de profil sur un plan unique, très restreint.
À commencer, donc, par la Salle Où ce grand Spectacle s’étale, C’est un Vaisseau large, & profond, Orné d’un superbe Plafond, Avecque trois longs rangs de Loges, Aussi lestes que pour des Doges, Et, qui plus est, de bout-en-bout, Afin que nul n’y soit de bout, Un très-commode Amphithéâtre, D’où l’on peut tout voir au Théâtre.
Le jour passé dans la solitude est pour lui une longue, une éternelle souffrance. […] Il semblerait que Gentz eût dû s’abandonner sans réserve aux délices dont il avait été sevré pendant de longues semaines. […] Le 21 janvier 1831, Gentz la prie de lui pardonner son long silence : il a le moral malade. […] Il s’abandonne à une exaltation mystique qui nous surprend chez cet homme blasé par de longues années de vie de cour. […] Elle me survivra de longues, de longues années et j’agirais en criminel, si j’entravais son avenir.
Elle endormit ainsi ce prince malheureux sur un trône entouré de précipices : sa vie ne fut qu’un long sommeil embelli quelquefois par des images riantes, et troublé plus souvent par des songes funestes. […] Elles servaient d’appui à une galerie en terrasse de cent cinq pieds de long, ornée de distance en distance de belles statues sur leurs piédestaux. […] Les six colonnes et les quatre pilastres avec leurs entablements, étaient couronnés par un fronton de 71 pieds de long. On montait dans ce porche de 61 pieds 6 pouces de long, sur 9 pieds de large, par sept marches de 59 pieds de long. […] Les trois de chaque côté occupaient un espace de plus de cent pieds de long sur 15 de large.
Cet hiver doit être une longue Fête après de longs travaux.
N’avons-nous pas vu, de nos jours, des artistes de l’un et l’autre sexe, après une longue carrière, faire encore les délices de la scène ?
Il suffit pour cela de proportionner le nombre des danseurs avec l’étendue du local ; en se réglant sur ce que, pour former une contredanse du nombre de huit danseurs, il faut au moins huit pieds carrés, et pour une contredanse à seize, douze pieds carrés au moins ; et en proportionnant le nombre des danseurs selon la distribution du salon, s’il est long et étroit, il convient de former les quadrilles ou contredanses de huit personnes, et s’il est assez large on peut les former à seize.
Je conviens avec vous qu’on n’écoute point l’opéra en Italie, avec une attention scrupuleuse ; que ce spectacle est trop long, le récitatif d’une monotonie fatigante ; que les acteurs n’ont point d’action, point de décence ; mais ils chantent bien.
D’abord, comme en un Lieu champêtre, On voit, dans un Lointain, paraître, Un Port, où la Mer fait flo-flo, Comme à Dieppe, ou Saint Malo, Avec de longues Kyrielles, De Navires & de Nacelles, De l’un, & de l’autre côté, Et même, une vaste Cité, Flore, que le Printemps r’amène, Se découvre dessus la Scène, En des Atours fort gracieux, Avec ses Nymphes, & les Dieux Tant des Eaux, que des Jardinages, Qui, pour Valets de Pied, & Pages, Ont des Dryades, des Sylvains, Des Fleuves d’Eau douce, & Marins, Et le reste de leur Séquelle, Magnifique, & non telle quelle.
Le dimanche dont je viens de parler, ma mère ressentit la première commotion nerveuse qui devait lui indiquer, si elle avait pu comprendre ce tragique avertissement, qu’elle allait devenir la proie de la maladie terrible qui devait la tenir immobile pendant de si longues années.
Constatons sans aigreur que dans cette œuvre de longue haleine, très abondante, se trouvent des choses anodines, sans grande originalité ; certains ensembles, des danses de satyres qui font rêver avec mélancolie, au premier acte du Narcisse de Fokine, un pas d’Éthiopiennes d’un exotisme pauvret ; constatons encore une certaine indécision dans le choix d’un style défini, l’usage trop prudent des ressources de la danse classique dans les « ballabili » ; ceci posé, admirons sans restrictions les trouvailles heureuses, la bonne et honnête besogne accomplie par le maître de ballet.
Loret, lettre du 11 février 1662 Le sept du mois, Mardi passé, Le Ballet du Roi fut dansé, Mêlé d’un Poème tragique, Chanté, tout du long en musique, Par des Gens Toscans et Romains, La plupart légers de deux grains ; Et, même, par l’illustre Hilaire, Qui ne saurait chanter sans plaire, Et la Barre pareillement, Dont la voix plaît infiniment, Et dont la personne excellente La Beauté même représente (Assez convenable rôlet) Dans ce beau Poème, ou Ballet ; Lequel Poème s’intitule En Français, Les Amours d’Hercule, Et dans sa naturalité Se nomme Ercole Amante.
Elle a de longs yeux noirs qui semblent sommeiller. […] Pendant des années quand un visiteur entrait par une porte, elle sortait par l’autre et cela lui était égal que ce fût pour une longue visite ou pour un mot seulement.
Ie ne mets point toutes ces choses en debat elles sont sans replique, & ne suis pas de ceux qui sacrifieroient à l’impertinence, mais de n’espargner pas mesmes tant de braues gens qui ont si long temps & si heureusement conuersé sur ceste montaigne tant renommée du Dieu des sciences, & qui ont si dignement traité ce qu’ils ont entrepris, que me peut-on respondre, sinon que comme chasque chose tend à son centre, de mesme nostre inclination par le mal-heur auquel nous engagea la desobeissance premiere se porte naturellement au mal, comme à son obiect plus souhaitable, où elle se lie si estroitement que nous ne l’en pouuons separer que par violence, ie veux dire par vne soigneuse estude de la vertu qui pressupose tousiours du contraste.