Six des Amours, en ce miment, Tout-à-fait, agréablement, Dansent de joie, une Bourrée, Laquelle, grandement, agrée : Et le Berger, lors, éveillé, Qui, de la sorte, est enrôlé, Dessous le Dieu, par qui l’on aime, S’en plaint comme d’un mal extrême.
Mon excellent chef d’orchestre, Edmond Bosanquet, avait, en outre, composé de la musique parfaite pour des danses de joie ou de douleur. […] Tout le monde, cela va sans dire, me complimenta de la façon la plus charmante, mais la plus aimable fut la Princesse Marie qui m’apporta une grande photographie d’elle sur laquelle elle avait écrit : « Souvenir d’une soirée pendant laquelle vous avez rempli mon âme de joie. » La veille de notre départ de Bucarest, l’argent qu’on devait m’envoyer par dépêche n’était pas arrivé et je me trouvai dans un réel ombarras.
« Mais après toute cette joie je crains de ne plus pouvoir être heureux dans l’autre monde. […] Elle ne put rendre les derniers devoirs à celui dont elle avait été la joie et l’orgueil, et qui allait reposer désormais au cimetière de Hundsthurm, non loin de la tombe de son cher et vénéré maître Haydn. […] Sa danse souleva chez eux une joie élémentaire de barbares et entraîna ces tempéraments impulsifs de Slaves à des manifestations immodérées. […] « Elle (Fanny) fondit en larmes, mais en douces larmes de reconnaissance, signe d’une joie trop pénétrante. […] Il lui tardait aussi de goûter les joies silencieuses de la vie de famille, après avoir épuisé les ivresses de la vie de théâtre.
Sans autre secours que les pas, les positions du corps, les mouvements des bras, on voit représenter successivement les amours de Mars et de Vénus, le Soleil qui les découvre au mari jaloux de la Déesse, les pièges que celui-ci tend à sa femme volage, et à son redoutable Amant, le prompt effet de ces filets perfides, qui en comblant la vengeance de Vulcain, ne font que confirmer sa honte ; la confusion de Vénus, la rage de Mars, la joie maligne des Dieux, qui accourent en foule à ce spectacle.
Les Châsses de ces deux saints portées par les Grands de l’État, étaient suivies de tous les corps Ecclésiastiques, qui au moment du débarquement reçurent l’image de Charles, avec les transports de la plus vive joie, et au bruit du Canon de la Ville et des Vaisseaux.
D’être de cette génération qui rétablit la royauté de Rameau, j’avoue éprouver une joie orgueilleuse.
Il maudit sa faiblesse et le pouvoir qui l’obsède, mais la résistance est impossible : il va, il avance toujours, victime passive d’une force étrangère à sa volonté ; déjà, sur les lèvres souriantes de l’Ondine prête à s’engloutir, on peut lire la joie et l’orgueil du triomphe, lorsque les amis de Mattéo accourent et l’arrachent à cette situation périlleuse et singulière. […] Quelle joie ! […] Après avoir savouré, à son dommage et à son préjudice, les passions fugitives de l’humanité, elle rentre dans la plénitude de ses droits surnaturels, laissant à Giannina son bonheur passager, et les joies mêlées de troubles de l’existence mortelle.
Ce ne furent que transports de joie.
Camargo, si gaie au théâtre, étoit naturellement triste et sérieuse ; et après avoir entraîné le public à la joie et au plaisir ; après avoir obtenu les plus grands applaudissemens, sa physionomie reprenoit une teinte de tristesse.
« Que chacun de vous, dit-il, observe le sabbat spirituellement, ne faisant pas consister simplement cette observation à interrompre les ouvrages corporels, et dans le repos du corps ; mais en mettant votre plaisir dans la méditation de la loi de Dieu, et à admirer ses ouvrages dans la création du monde, plutôt qu’à danser et à vous livrer à des marques de joie insensées. » (M. […] Dans son troisième livre des vierges, (c. 5, n.° 25, tom. 2, pag. 180,) après avoir dit que la joie d’un chrétien ne doit se trouver que dans le témoignage d’une bonne conscience, il ajoute tout de suite que « la pudeur ne sauroit être en sûreté, et que tout est à craindre des attraits de la volupté, lorsqu’on finit par la danse les autres divertissemens ». […] Souvenons nous de la menace que le Seigneur a faite en disant : (Luc 6, v. 25) Malheur à vous qui êtes dans la joie !
Allard et Pélin, ils formoient des pas de quatre délicieux ; une gaité franche et naïve, une expréssion vraie, adaptée au sentiment de la joie, un ensemble admirable, une précision rare, présidoient a tous leurs mouvemens ; ces pas faisoient tourner la tête au public enchanté, sans le secours de la pirouette.
Ce fut encore une nouvelle joie, une joie pas vaine, car la promesse de cet homme devait se réaliser.
Et c’est une joie de la voir, du ressac violent d’une danse bachique, émerger radieuse, telle une figure de proue qui sourit à la tempête.
L’amour en a besoin comme la haine ; et ma joie et mon amertume, ma mémoire avec mes projets, se partagent en frères la même substance d’une becquée. […] Dans un monde sonore, résonnant et rebondissant, cette fête intense du corps devant nos âmes offre lumière et joie… Tout est plus solennel, tout est plus léger, tout est plus vif, plus fort ; tout est possible d’une autre manière ; tout peut recommencer indéfiniment… Rien ne résiste à l’alternance des fortes et des faibles… Battez, battez !… La matière frappée et battue, et heurtée, en cadence ; la terre bien frappée ; les peaux et les cordes bien tendues, bien frappées ; les paumes des mains, les talons, bien frappant et battant le temps, forgeant joie et folie ; et toutes choses en délire bien rythmé, règnent. Mais la joie croissante et rebondissante tend à déborder toute mesure, ébranle à coups de bélier les murs qui sont entre les êtres.
Il est non-seulement le directeur de son théâtre, mais il en représente la joie.
dis-je, au comble de la joie.