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10. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre VII. De la maniere de faire les bras avec les tems de Courante, & les demi coupez en arriere. » pp. 214-222

Afin qu’étant expliqué si distinctement vous puissiez les faire de suite ; ce qui se doit entendre aussi d’un pied comme de l’autre, & en continuer plusieurs jusqu’à ce que vous soyez au haut ; puis il faut revenir en arriere, observant qu’après avoir fini votre dernier tems, vous posiez le pied qui est derriere à terre & le corps dessus : afin de faire des demi-coupez en arriere qui se prenent de la maniere suivante. Supposé que votre dernier tems soit du pied droit ; c’est le bras gauche qui se trouve opposé devant : ainsi vous pliez sur votre pied gauche, (comme il est dit dans la maniere de faire les demi coupez,) & à mesure que vous prenez votre plié, le bras qui étoit opposé fait son demi-cercle de haut en bas, & celui qui étoit étendu retourne de bas en haut : ce qui fait votre opposition.

11. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — Début juin : Fragments du Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 12 juin 1667 »

Oui, foi de sincère Mortel ; Et, si vous allez à l’HÔTEL,87 Vous y verrez plusieurs ENTRÉES, Toutes dignes d’être admirées, De son dernier BALLET ROYAL, Si galant et si jovial, Avec diverses Mélodies Et mêmes les deux COMÉDIES Qu’y joignit le tendre QUINAULT, Où la TROUPE fait ce qu’il faut Et ravit, par maintes Merveilles, Les Yeux ensemble et les Oreilles.

12. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1664 — 13 février : Le Ballet des Amours déguisés — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 23 février 1664 »

Loret, lettre du 23 février 1664 Je vous dis donc, de bonne foi, Qu’en parlant du Ballet du Roi, Je fis dans ma Lettre dernière, Une faute absurde et grossière, Et que n’eut pas commise un boeuf, Des deux Demoiselles d’Elbeuf, Princesses d’illustre Famille, J’écrivis la Soeur pour la Fille ; Il est certain qu’icelle Soeur A de l’esprit, grâce et douceur : C’est ce que j’en dis dans ma Pièce, Mais c’était, toutefois, sa Nièce, (Une jeune Seigneur me le dit) Qui parut au Ballet susdit, De cent et cent attraits pourvue.

13. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1661 — 19 février : Ballet de l’Impatience — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 5 mars 1661 »

Dans mon autre dernière Lettre L’Imprimeur oublia de mettre (Dont je lui sus fort mauvais gré) Des Vers pour la jeune Verpré, Et dont, sans flatter, on peut dire Qu’elle capriola des mieux, Et qu’elle charma bien des yeux.

14. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre IX. » pp. 62-63

Vous pourrez passer en revue les directions, les administrations et tous les grands talens qui ont contribué au succès du théâtre le plus pompeux et le plus magnifique de l’univers, celui enfin qui honore le plus le génie de la nation, et qui n’attend que les funérailles de la mode et la résurrection du bon goût, pour se porter au dernier point de perfection.

15. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »

Ils formèrent seuls un Spectacle d’une dépense vraiment royale, et qui fut porté souvent dans les deux derniers siècles au plus haut point de magnificence et de grandeur. […] Il semble que, sur ce point, plus heureux que les Anciens, les derniers siècles et le nôtre aient trouvé le temps qui était le plus propre aux actions du Théâtre.

16. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXI. Du pas de Menuet, & la methode la plus facile pour le faire de differens côtez. » pp. 76-83

Ayant donc le pied gauche devant, vous apportez le corps dessus, en approchant le pied droit auprès du gauche à la premiere position, & de la plier sans poser le droit à terre, & lorsque vous êtes assez pliez, vous passez le pied droit devant vous à la quatriéme position, & vous élever du même tems sur la pointe du pied en étendant les deux jambes près l’une de l’autre, de même qu’il est représenté par la quatriéme Figure des demi-coupez, que l’on nomme équilibre, & de suite vous posez le talon droit à terre, pour avoir le corps plus ferme, & plier du même tems sur le droit sans poser le gauche, & de là le passer devant, de même que vous avez fait du pied droit, jusqu’à la quatriéme position, & du même tems s’élever dessus ; & marcher les deux autres pas sur la pointe des pieds l’un du droit & l’autre du gauche, mais au dernier il faut poser le talon à terre, afin de prendre votre pas de menuet avec plus de fermeté. […] Ces deux mouvemens se doivent succeder l’un à l’autre en vous élevant également ; mais après que vous vous êtes élevé au second demi-coupé, il ne faut pas laisser tomber le talon, afin de faire une liaison avec ces deux pas marchez, & au dernier qui est du pied gauche vous laissez poser le talon à terre pour reprendre un autre pas de menuet.

17. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 6 janvier. Quelques danses sur des airs populaires espagnols. »

Mlle Osorio a le corps des derniers torses de jeunes filles que Rodin exposa.

18. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « A Sa Majesté l’Empereur de toutes les Russies. » pp. -

Ce spectacle consolant embellit mes derniers jours, et me fait regretter de ne voir qu’en perspective cette Cour brillante, où l’on rencontre la science parée de toutes les graces de l’esprit ; où la philosophie toujours associée à la raison ne cherche point à tromper les hommes par des impostures insidieuses et des promesses mensongères ; où les arts et les talens se développent paisiblement à l’ombre d’un trône que la gloire environne et dont les vertus du Monarque relévent la splendeur.

19. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre dernier. Au public » pp. 186-188

Chapitre dernier.

20. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre IV. Objection : On danse en public. » pp. 175-176

C’est ce qui arrivera au jour du jugement dernier.

21. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 juillet. Le répertoire : « Sylvia » »

Cependant il a arrangé au dernier acte, quand tout le monde est ressuscité, un adage fort beau où Zambelli exécute des triples tours étincelants, mais surtout cette variation de Sylvia et Aminta qui me ravit. […] Le temple et le portique du dernier acte ne sont point conçus en trompe-l’œil ; ils sont franchement découpés à plat.

22. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre VIII. De la maniere de faire les bras avec les pas de Bourrée, ou Fleurets. » pp. 223-230

Quant au pas de Bourrée emboëté, il faut deux oppositions de necessité, sçavoir, une en commençant à faire votre demi-coupé, & l’autre au dernier pas que vous faites : par exemple, vous commencez votre pas du pied droit, & vous le portez comme il est dit, dans la maniere de le faire à la 4e. position derriere : ce qui vous oblige de plier le bras droit pour faire l’opposition au gauche qui est devant. […] La maniere de faire les bras à ce pas est differente des autres ; parce que vous opposez le bras au pied en commençant, & à celui-ci vous ne l’opposez qu’à son dernier pas.

23. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre XV. De la maniere de faire les bras avec les pas de Rigaudon, & les Jettez. » pp. 252-254

Premierement, lorsque vous pliez sur les deux jambes pour lever le pied droit, en prenant ce mouvement vous pliez les poignets de haut en bas, & vous les étendez en vous relevant ; mais lorsque vous pliez sur les deux pieds pour faire votre dernier saut, vous pliez aussi vos deux poignets en les relevant de bas en haut : ce qui fait l’accord des bras avec le pas.

24. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 22 octobre 1667 »

Ce qu’on danse sont huit Entrées, Qui sont les plus considérées Du Ballet de l’Hiver dernier, Ainsi que je l’appris hier ; C’est à savoir, celle des BASQUES, Dont, comme eux, les Pas sont fantasques, Des BERGERS et des BOHÉMIENS, La plupart étranges Chrétiens, Des DÉMONS, Gens fort laids et haves, Des PAYSANS et des ESCLAVES, Des MAURES et des ESPAGNOLS, De nos Progrès pires que Fols, Et qui, dedans leur Décadence, N’ont guère le cœur à la Danse.

25. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 1er ou 2 décembre : Le Ballet des ballets — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 20 février 1672 »

C’était Mademoiselle Béjart, Qui, toute flatterie à part, Faisait très bien son personnage, Et que ladite anthropophage Occit de son trait meurtrier, À la fin, mercredi dernier : Ayant paru bonne chrétienne, Autant que bonne Comédienne, Et rempli, ce dit-on, du mieux Ce rôle des plus sérieux Que, bien ou mal, tout mortel joue Quand la Parque lu fait la moue.

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