[5] C’est le fameux Pylade qui inventa de danser ainsi des Pièces entières. Les Pantomimes appelèrent cette nouvelle manière de danser la « Danse Italique ».
Je me rappelle avoir vu Mme Suzanne Desprès jouer une pièce où, quand tout est dit, la protagoniste n’a plus qu’à danser et à mourir ayant dansé.
Robert Quinault qui dansa avec elle. […] Dans le ballet de Théophile Gautier, Giselle, que le désespoir a rendue folle, reprend dans son délire le « lændler » qu’elle avait dansé avec son amoureux ; chose lamentable et déchirante que cette danse macabre, au rythme déchiqueté, à l’allure hoquetante.
Un Maître à danser est un Artiste qui montre à faire des pas.
Musique fluide, au rythme divers ; rien de ce martèlement obsédant et des carrures monotones propres au folklore dansé.
Rien n’est si nécessaire, Monsieur, que le tour de la cuisse en déhors, pour bien danser ; et rien n’est si naturel aux hommes que la position contraire ; nous naissons avec elle : il est inutile, pour vous convaincre de cette vérité, de vous citer pour exemples les levantins, les affricains et tous les peuples qui dansent, ou plutôt qui sautent et qui se meuvent sans principes, sans aller si loin, considérez les enfans ; jettez les yeux sur les habitans de la campagne, et vous verrez que tous ont les pieds en dedans. […] Vous voyez donc, Monsieur, que pour danser avec élégance, marcher avec grace et se présenter avec noblesse, il faut absolument renverser l’ordre des choses, et contraindre les parties par une application aussi longue que pénible, à prendre une toute autre situation que celle quelles ont primordialement reçue. […] Ce défaut est, Monsieur, fort à la mode parmi ceux qui dansent le sérieux ; et comme ce genre règne à Paris plus que partoût ailleurs, il est très-commun d’y voir danser le nain dans des proportions gigantesques et ridicules. […] Il faut, pour bien danser, que le corps soit ferme et tranquille, qu’il soit immobile et inébranlable dans le temps des mouvemens des jambes. […] La manière de danser qui règne dans un village est presqu’étrangère dans le hameau voisin.
Rien n’est si nécessaire, Monsieur, que le tour de la cuisse en dehors pour bien danser, & rien n’est si naturel aux hommes que la position contraire. Nous naissons avec elle ; il est inutile pour vous convaincre de cette vérité, de vous citer pour exemple les Levantins, les Afriquains & tous les Peuples qui dansent, ou plutôt qui sautent & qui se meuvent sans principes. […] Vous voyez donc, Monsieur, que pour danser avec élégance, marcher avec grace & se présenter avec noblesse, il faut absolument renverser l’ordre des choses & contraindre les parties par une application aussi longue que pénible à prendre une toute autre situation que celle qu’elles ont primordialement reçue. […] Il faut pour bien danser que le corps soit ferme & tranquille, qu’il soit immobile & inébranlable dans le temps des mouvements des jambes. […] La maniere de danser qui regne dans un Village est presque étrangere dans le Hameau voisin.
Ce théâtre n’a pas de troupe de chant et de danse régulière, mais j’y ai entendu avant la guerre interpréter très heureusement une œuvre de Puccini ; je pense aussi à la Pavane de Grieg, fort bien dansée dans le « Darnley » de Bjornson.
Le troisième jour, aux flambeaux, Un grand Ballet, et des plus beaux, Dont était, en propre Personne, Notre digne Porte-Couronne, Avec maint Prince et Grand Seigneur, Et d’autres Gens, qui, par honneur, Comme étant Personnes de marque, Sont dans les Plaisirs du Monarque, Fut admirablement dansé ; Et quand ce plaisir fut passé, On finit toutes ces délices Par des Feux, par des artifices Allumés sur de claires eaux, Si radieux et si nouveaux, Que si les bruits sont véritables On n’en vit jamais de semblables.
Il ne s’agit pas seulement de danser avec les jambes ; il faut aussi danser avec les bras et avec le corps.
J’ai revu, au gala albanais, danser Véra Tréfilova. […] Mme Tréfilova a dansé, au cours de la matinée, un adage et une variation classiques, une valse à laquelle se vient mêler l’éternel thème mimique du dépit amoureux, quatre autres pas dits de caractère.
Car nous ne faisons que de la demi-pointe… Quel est donc, dans ce poème dansé, à peine dansé, le sortilège qui bannit l’ennui et suscite le rêve ?
On a dansé en Portugal au sujet de la canonisation de Saint Charles de Borromée, qui avait fait lui-même un traité de cet amusement. […] Voilà pour la partie de la composition ; quant à l’exécution, il suffit d’avoir vu danser Vestris, et quelques autres artistes, pour juger que cette exécution est parfaite.
Vous avez dansé au profit des intellectuels russes réfugiés en France.
Et comme elle est là pour danser, elle danse : Gluck, Chopin, comme cela se fait depuis Isadora, et cette suite de Peer Gynt qui, à force d’avoir été piétinée par les plantes nues d’innombrables danseuses, est devenue une loque musicale.
Pour reconstituer l’atmosphère unique de la soirée, toute cette ambiance d’une distinction suprême mais qui s’affirme sans effort, mondaine, soit, mais comme le furent les assemblées du Trianon, nous formulerons quelques remarques sur la partie dansée du spectacle.