Couverts d’une armure brillante, animés par une symphonie guerrière, le javelot d’une main, le bouclier de l’autre, ils formaient ainsi des jeux qui flattaient leur vanité, et qu’ils croyaient dignes de leur courage.
Cet amphithéâtre était couvert tout-autour de damas cramoisi galonné d’or. […] La table contenait quarante-deux couverts. […] Une quantité immense de lustres de fleurs furent suspendus aux arbres, et on plaça une table de douze couverts dans chacun des berceaux. […] Dans le même temps un combat de plusieurs dragons commença sur la Seine, et le feu d’eau couvrit presque toute la surface de la rivière. […] Les banquettes couvertes de velours cramoisi, qui entouraient cette salle, servaient de barrière aux spectateurs.
Ils portaient un tambour à la main, une cloche pour ornement de tête, et leurs habits étaient couverts de grelots de différents tons, qui formaient ensemble une harmonie gaie et bruyante. […] Le Théâtre au second représentait les Alpes couvertes de neiges, et l’Italie sur une de ces montagnes fit le récit. […] Elle présente ses trésors à l’Espagne portée sur de riches Galions qui couvrent la mer.
Dès qu’une fois, au contraire, on a connu les sources primitives des Arts, il semble que leur Temple s’ouvre : le voile qui en couvrait le Sanctuaire se déchire ; on les voit naître, croître et s’embellir ; on les suit dans leurs divers âges ; on se plaît à débrouiller les différentes révolutions, qui, en certains temps, ont dû les arrêter dans leur course, ou qui, dans des circonstances plus heureuses, ont facilité leurs progrès.
Une foule innombrable de peuple s’assemble sur la place, pour voir son Roi, qui, après douze ans d’absence, rentre dans ses états couvert de gloire et en triomphateur. […] Electre vole aux pieds de son père, lui parle, le serre dans ses bras, mais le trouvant glacé et couvert du voile éternel de la mort, elle recule épouvantée et se livre aux transports d’une affliction vive et fortement sentie. […] Ces Princesses paroissent ; elles sont couvertes de Deuil, ainsi que les femmes de leur suite. […] Une marche triste et lugubre annonce l’arrivée de la pompe funèbre ; des Gardes portent des flambeaux ; la Reine, les Princesses et leur suite sont couvertes de crêpes noirs, et tiennent dans leurs mains des branches de cyprès ; Egisthe a ses armes et son bouclier couverts de crêpe, ainsi que les Officiers et les troupes qui l’accompagnent. Tous les trophées d’Agamemnon sont également couverts de voiles noirs.
Préface Je ne l’avais vue que comme l’ont vue toutes les foules humaines qui couvrent la terre, sur la scène, agitant d’un geste harmonieux ses voiles dans les flammes, ou changée en un grand lis, éblouissante, nous révélant une forme auguste et neuve de la beauté.
Les habillements du Roi et du Marié étaient semblables, tant couverts de broderies, de perles, pierreries, qu’il n’était possible de les estimer ; car tel accoutrement y avait qui coûtait dix mille écus de façon ; et toutes fois, aux dix-sept Festins qui de rang et de jour à autre, par ordonnance du Roi, furent faits depuis les Noces, par les Princes et Seigneurs parents de la Mariée et autres des plus grands de la cour, tous les Seigneurs et Dames changèrent d’accoutrements, dont la plupart étaient de toile et drap d’or et d’argent enrichis de broderies et de pierreries en grand nombre et de grand prix. […] Le Mardi 18 Octobre, le Cardinal de Bourbon fit son Festin de Noces en l’Hôtel de son Abbaye Saint-Germain des Prés, et fit faire à grands frais, sur la rivière de Seine, un grand et superbe appareil d’un grand Bac accommodé en forme de Char triomphant, dans lequel le Roi, Princes, Princesses et les Mariés devaient passer du Louvre aux Pré-aux-Clercs, en pompe moult solennelles, car ce beau Char triomphant, devait être tiré par-dessus l’eau, par d’autres bateaux déguisés en Chevaux Marins, Tritons, Dauphins, baleines et autres monstres Marins en nombre de vingt-quatre, en aucuns desquels étaient portés à couvert au ventre desdits monstres, Trompettes, Clairons, Cornets, Violons, Hautbois, et plusieurs Musiciens d’excellence, même quelques de feux artificiels, qui pendant le trajet devaient donner maints passe-temps, tant au Roi qu’à 50 000 personnes qui étaient sur le rivage ; mais le mystère ne fut pas bien joué, et ne put-on faire marcher les Animaux ainsi qu’on l’avait projeté, de façon que le Roi ayant attendu depuis quatre heures du soir jusqu’à sept aux Tuileries, le mouvement et acheminement de ces animaux, sans en apercevoir aucun effet ; dépité, dit, qu’il voyait bien que c’étaient des bêtes qui commandaient à d’autres bêtes ; et étant monté en Coche s’en alla avec les Reines et toute la suite, au Festin qui fut le plus magnifique de tous ; nommément en ce que ledit Cardinal fit représenter un Jardin artificiel garni de fleurs et de fruits, comme si c’eût été en Mai, ou en Juillet et Août.
Le fond de la décoration représente une mer couverte de vaisseaux, et les deux cotés du théâtre offrent le camp des Grecs ; la tente de Pyrrhus est distinguée par sa richesse et sa magnificence. […] Ils marchent vers le temple ; mais des gouffres de feu leur en interdisent l’entrée ; leurs soupirs et leur encens sont repoussés par des coups de tonnerre ; la terre tremble de nouveau ; le tombeau d’Achille s’entr’ouvre ; et l’ombre menaçante de ce héros apparoît ; la pierre qui couvre cette tombe s’enflamme et on lit en caractères de feu : Arrête et frémis, si le sang de Polixène n’appaise mes manes irrités.
Tantôt elle apperçoit Curiace couvert de lauriers, encore fumant du sang de ses frères ; tantôt elle voit son amant percé de coups, et traîné sur la poussière ; tous ces tableaux affreux que son imagination lui retrace, déchirent son âme. […] Dans cet instant Tullus qui apperçoit le père du vainqueur, court à lui, lui montre son fils couvert de gloire et de lauriers. Le vieil Horace sort de l’accablement ou il étoit plongé, pour se livrer à l’excès de la joie ; il vole dans les bras de son fils ; il ne peut s’en détacher ; cependant Horace se rappelle que son triomphe est désespérant, puisqu’il le prive de deux frères qu’il cherissoit ; il les apperçoit couverts de sang, et étendus sur la poussière ; il s’arrache des bras de son père ; il se précipite sur les corps de ses frères ; il mêle les larmes de l’amitié au sang qui coule encore de leurs blessures.
Ces châssis sont couverts de toile peinte en nuages, plus ou moins éclairés selon les occasions. […] (B) Châssis Châssis : on appelle de ce nom, a l’Opéra, tout ouvrage de menuiserie, composé de quatre règles de bois assemblées, carré, rond, ovale, ou de telle autre forme que l’usage qu’on en veut faire le demande ; qu’on couvre de toile, et qu’on peint ensuite pour remplir l’objet auquel on le destine. […] On met sur la partie horizontale des espèces de lampions de fer blanc faits en forme de biscuits, et auxquels on donne ce nom ; l’autre partie couvre ces lumières, et on l’oppose au public ; en sorte que toute la lumière frappe la partie de la décoration où l’on veut porter un plus grand jour.
Et comme le ciel sombrement se couvre, je revois parmi les nuages fuyants comme un coin du décor de Maxime Dethomas, les premiers coups de vent me ramènent en pleine « chasse royale » ; et je ne sais plus si c’est la brise fraîche ou le rythme violent de Berlioz qui me pousse rudement et arrache mon chapeau.
Cependant le temps s’est obscurci, on entend le tonnerre ; Julie ne veut pas que Colin s’expose à l’orage ; le torrent qui doit le conduire au chateau est quelques fois dangereux ; mais Colin qui craint moins la mort que la honte dont on veut couvrir ce qu’il aime, part en assurant Julie que dans peu il sera de retour. […] Le Bailli vient de flétrir sa réputation ; sa famille sera couverte d’infamie ; plus d’établissement, plus d’égards…… !
On me couvrit soigneusement et on m’abandonna à moi-même.
On la voit assise et endormie, appuyée à une table couverte de rouleaux, qui dans l’Antiquité tenaient la place des livres, et des papiers.
Et je revois Marie Piltz, affrontant avec sérénité une salle houleuse dont le tapage hostile couvre complètement l’orchestre.
direz-vous : j’en conviens ; mais l’art du chanteur sait en couvrir le défaut.