Elle est donc de toutes les époques et surtout de la nôtre, magnifiquement tendue vers ces choses essentielles.
Ce beau danseur avoit à cette époque les talens, les graces, et la figure propres à rendre le rôle d’Hyménée et à entraîner le public à l’illusion.
Si, à cet époque, un homme oublié, respiroit encore, il traceroit cette fête mémorable et unique, qui enchaînerait à la France l’admiration de toutes les nations.
Ce sont les plus grands chimistes de notre époque, les égaux du grand Berthelot.
Que faut-il à la ballerine pour changer de race et d’époque ?
Mais le maître de Valenciennes n’en est pas moins la quintessence d’une grande époque française.
J e vous ai parlé, Monsieur, dans ma précédente, du triomphe des arts ; j’en ai fixé la brillante époque au beau siècle de Périclès ; mais je ne vous ai rien dit de leur chute, de leur décadence, de leur fuite, de leur disparution totale, et de leur renaissance.
Il est bon de savoir qu’à Alexandrie, Bergame, Reggio, etc. on réprésente encore aux époques des foires, de grandes opéras ornés de ballets.
Il y en avoit tant de vacans à cette époque, dont les voûtes tranquilles ne retentissoient plus des louanges de l’eternel, qu’il étoit facile de s’en procurer un.
C’est cette personne, à tel point déshéritée de la nature, qui devint la danseuse la plus adulée de son époque. […] Véron trace le parallèle suivant entre l’enseignement donné par le réformateur et celui des chorégraphes classiques : « Comme les artistes des grandes époques de peinture, M. […] Cependant Paris continuait, malgré son premier échec, d’exercer sur elle la même fascination que sur tous les autres artistes de l’époque. […] Cette adoration fanatique ne doit pas s’expliquer seulement par la valeur de l’artiste ; elle avait aussi pour cause le besoin qu’éprouvait l’époque de Louis-Philippe de réagir contre son propre positivisme.
On sait, dans les Royaumes voisins comme en France, qu’il est l’époque de la grandeur de cet État, de la gloire des Arts et de la splendeur de l’Europe.
Non ; pour les jeunes personnes qui aspirent à devenir les madones de l’art… chorégraphique, il s’agit simplement de parvenir à ce degré d’élasticité — de muscles, de mœurs et de langage — dont le docteur Véron nous fournit l’exemple suivant dans le troisième volume de ses Mémoires : « Je m’aperçus que l’une de mes ballerines, quoique dans une position intéressante, n’en continuait pas moins son service, fort pénible à cette époque.
Clotilde avait les cheveux blonds, — la couleur de l’or et du soleil, — la couleur d’Eve avant d’avoir péché… Ses yeux ressemblaient à deux saphirs allumés sous l’arcade de ses sourcils, dont la nuit noire formait un contraste charmant avec la lumière sidérale de sa chevelure… Sa tête se balançait, comme une aigrette, sur un cou long, élégant et fier… Les amateurs de l’époque parlent encore, les paupières humides de larmes, — mais de ces larmes qui attestent le regret d’une sensation artistique perdue, — d’un certain mouvement de reins, indéfinissable et indescriptible, qui imprimait à tout le corps de cette danseuse un frémissement et un ragoût d’une suprême volupté… Quand, enfin, ses bras s’élevaient, — harmonieusement arrondis comme des anses d’amphore… Quand elle se penchait pour commencer une pirouette… Quand cette pose gracieuse découvrait hardiment le dessin du corsage et faisait saillir les trésors de la gorge, les crâneries de la hanche et les ondulations frissonnantes et correctes qui reliaient le buste au ventre et l’épaule à la cuisse… — Alors, me disait, il y a nombre d’années, un ancien commandant des vélites de la garde, rien que pour se laisser… cracher dans la bouche par cette ravissante drôlesse, on aurait baisé le… nez de l’Empereur d’Autriche, du Saint Père, du roi de Prusse, de Blücher et de Wellington !!! […] A cette époque, Paris singeait Athènes et Rome, et le boudoir des courtisanes, comme celui des grandes dames, s’ingéniait à rappeler l’intérieur d’Aspasie ou de Lalagé. […] « A cette époque, mademoiselle Aurélie représentait (à la répétition) l’Amour avec des bas de laine noirs, dont les défauts avaient été corrigés en fil blanc ; la fille de Danaüs laissait entrevoir aux coulisses la forme de son talon, qu’une chaussure trop vieille refusait de couvrir ; la sœur des Grâces gesticulait fort peu, de crainte qu’on n’aperçût sous son bras un morceau d’étoffe dont la couleur fût plus vive que celle de la robe, ce qui eût fait soupçonner la réparation de quelque brèche. […] Mademoiselle Emma Livry A l’époque de ses débuts, un quatrain courut les journaux, — dont je n’ai retenu que les deux derniers vers : Mais se peut-il qu’un rat si maigre Soit la fille d’un chat si rond ?
Ce travestissement bizarre, fut adopté, ainsi que je l’ai dit ailleurs, dans le triomphe de l’Amour opéra de Quinault, mis en musique par Lulli, et jusqu’à cette époque il n’existoit point de danseuses même dans les ballets de la cour ; ce fût une nouveauté que l’on dût au bon goût de Louis quatorze.
A cette époque de l’année, invariablement, le fleuve est pris, — et le train rapide le franchit, à l’aide de solives pourvues de rails que l’on assujettit sur la glace. […] Ce fut à cette époque qu’on la remarqua dans Don Juan, dans Faust, dans la Muette et dans la Juive.
A notre époque, on a l’habitude de faire des avances de réputation à de certaines personnes.