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128. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Leur état d’ailleurs les porte à un genre d’étude propre à leur donner avec l’usage du monde & le ton de la bonne compagnie, l’envie de s’instruire & d’étendre leurs connoissances au-delà des bornes du Théatre ; ils s’attachent à la Littérature ; ils connoissent les Poëtes, les Historiens & plusieurs d’entr’eux ont prouvé par leurs ouvrages qu’ils joignoient au talent de bien dire, celui de composer agréablement.

129. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Mais le vieux Champorel est pour les vieux usages.

130. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

Scribe et Auber, — le public ne lui laissa pas achever les révérences d’usage et exigea impérieusement que la danseuse reparût, avant de consentir à écouter les noms du parolier et du musicien ! […] C…, le célèbre et spirituel avocat, et le pria de soutenir en justice ses droits contre ses parents et de leur faire les sommations d’usage.

131. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIV. » pp. 134-149

Leur usage indique assez leur nom.

132. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

Le souffleur étoit pour lui une machine étrangère, dont il ne connoissoit ni l’usage ni l’utilité.

133. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

La raison et l’usage de ses sens vont lui manquer, lorsque l’Ondine, touchée de pitié, redevient invisible, et rend à la chaumière sa paix habituelle, au cœur de Giannina son repos.

134. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

Aujourd’hui plus libre, et sans crainte on peut dire ce que l’on en pense ; mais il faut se taire sur les vivants ; c’est une politesse d’usage.

135. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

Ces pigeons couroient à ce grain et les différentes formes que composoient ces pigeons lui donnoient les idées de ces danses. »La comparaison de la femme qui danse avec une chose ou un être qui volent, « flocon, oiseau » garde malgré l’usage abusif qu’on en a fait, une grâce immarcescible.

136. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

Etant d’usage d’appuyer les planchers lorsque le Roi honore de sa présence l’Hôtel-de-ville, il avait été mis quatorze forts poteaux sous la portée des poutres, au-devant des trumeaux des croisées sur la place, et à l’opposé, et deux autres près des angles. […] (B) Fête (Beaux-Arts) Fête, (Beaux-Arts) solennité ou réjouissance, et quelquefois l’une et l’autre, établie ou par la religion, ou par l’usage, ou occasionnée par quelque événement extraordinaire, qui intéresse un état, une province, une ville, un peuple, etc. […] Tout le reste était destiné aux différents objets de modes, d’industrie, de magnificence, et de luxe, qui caractérisent les mœurs et les usages des divers habitants de cette belle partie de l’univers. […] On était en usage de prendre l’Hôtel-de-ville pour le centre des réjouissances publiques. […] à l’imitation des anciens temples, et tels qu’on le voit au panthéon, dont on avait imité les ornements ; à la réserve cependant des bases que l’on jugea à propos de donner aux colonnes, pour s’accommoder à l’usage du siècle : elles y furent élevées sur des socles d’environ quatre pieds de haut, servant comme de repos aux balustrades de même hauteur qui étaient entre les entre-colonnements.

137. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Là, pour nous enchanter, tout est mis en usage ; Tout prend une âme, un corps, un esprit, un visage. […] Cette commission surveille l’exécution du cahier des charges et des obligations qu’il impose au directeur dans l’intérêt du Gouvernement, des artistes et des plaisirs du public ; elle doit surtout faire usage de ses pouvoirs pour ne pas laisser déchoir l’Opéra de la splendeur à laquelle doit le maintenir la subvention nationale qui lui est allouée.

138. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Une représentation donnée à leur bénéfice le 26 novembre fut très suivie ; le roi y assista et fit aux deux danseuses les cadeaux d’usage.

139. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

L’usage, qui devint vite un abus, de jeter des fleurs sur la scène, ne s’était pas encore établi alors.

140. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

Un ouvrage didactique doit présenter toutes les faces de l’objet qu’il traite ; j’ajouterai encore que les licences sont permises dans le style épistolaire ; qu’on peut effleurer un sujet, le quitter, le reprendre, l’approfondir et le développer ensuite ; enfin j’observerai que quand on écrit sur un art en artiste, on ne peut se dispenser d’employer les mots thecniques qui lui sont propres ; car chaque art à son langage particulier ; si l’on changeoit les mots consacrés par l’habitude et adoptés par l’usage, on deviendroit inintelligible à ceux qui les cultivent et à ceux qui les chérissent.

141. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « Observations sur la construction d’une salle d’opéra. » pp. 3-32

  Si tout ceci ne convenoit pas, on pourroit (et la circonstance de la paix le détermineroit) pratiquer des petites pièces en face des premières loges, qui seroient louées à l’année, et que les propriétaires orneroient à leur fantaisie : tous les architectes savent que cet usage est adopté dans tous les grands théâtres de l’Italie.

142. (1921) L’âme et la danse pp. 99-128

SOCRATE Dis-moi donc, fils d’Acumène, ô Thérapeute Éryximaque, toi pour qui les drogues très amères et les aromates ténébreux ont si peu de vertus cachées que tu n’en fais aucun usage ; toi donc, qui possédant aussi bien qu’homme du monde, tous les secrets de l’art et ceux de la nature, toutefois ne prescris, ni ne préconises, baumes, ni bols, ni les mastics mystérieux ; toi, davantage, qui ne te fies aux élixirs, qui ne crois guère aux philtres confidentiels ; ô guérisseur sans électuaires, ô dédaigneux de tout ce qui, — poudres, gouttes, gommes, grumeaux, flocons, ou gemmes ou cristaux, — happe à la langue, perce les voûtes olfactives, touche aux ressorts de l’éternuement ou de la nausée, tue ou vivifie ; dis-moi donc, cher ami Éryximaque, et des iâtres le plus versé dans la matière médicale, dis-moi cependant : connais-tu point, parmi tant de substances actives et efficientes, et parmi ces préparations magistrales que ta science contemple comme des armes vaines ou détestables, dans l’arsenal de la pharmacopée, — dis-moi donc, connais-tu point quelque remède spécifique, ou quelque corps exactement antidote, pour ce mal d’entre les maux, ce poison des poisons, ce venin opposé à toute la nature ?

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